Revue de presse 2025
Rousseau et la guerre aujourd’hui avec Catherine HassLa Maison Rousseau et Littérature, 27.06.2025 Dans le cadre du cycle « Rousseau et la guerre » proposé par la Société J.-J. Rousseau en partenariat avec la Maison Rousseau et Littérature, le 25 avril, Martin Rueff, professeur de littérature française du 18e siècle et d’histoire des idées, s’entretient avec Catherine Hass, anthropologue, auteur de Aujoud’hui la guerre. Penser la guerre : Clausewitz, Mao, Schmitt, Adm. Bush (Fayard, 2019).
|
|
Décoloniser les littératures africainesFrance Culture, Le Book Club, 25.06.2025 Comment accueillir la parole de l’autre sans tomber dans la stigmatisation ? Dans La Source et le Signe, l’historien et spécialiste de littérature française Vincent Debaene analyse le processus par lequel la parole indigène, longtemps reléguée au second plan, a progressivement accédé au statut de littérature.
Sur le même sujet : Vincent Debaene : Repenser l’autre et soi (La Source et le Signe. Anthropologie, littérature et parole indigène) Diacritik, 27 juin 2025 « Un regard condescendant est posé sur les débuts de la littérature africaine francophone »
Télérama, 16.06.2025
Repenser la littérature « d'outre-mer » Campus. Le Magazine scientifique de l'Université de Genève, juin 2025 /campus/files/7217/4981/9095/Campus_161.pdf De l’ethnographie à la littérature, l’autonomisation des écrivains africains Le Temps, 4.06.2025 Les écrits autochtones sous le contrôle colonial de l'ethnologie Nonfiction. Le quotidien des livres et des idées, 4.06.2025 Vincent Debaene rend la littérature « indigène » à elle-même Le Monde des livres, 6.05.2025 Entretien avec Martin Rueff Les Rencontres littéraires de l’association Le Temps d’un Livre, 8.05.2024 Vincent Debaene : « La littérature coloniale a formé les imaginaires à grande échelle » Le Monde des livres, 7.05.2025 |
|
Pourquoi Erik Satie est le père de la musique popTribune de Genève, 13.06.2025 Snobé par les grand-es amateurs/trices de classique qui le jugent kitsch, le compositeur Erik Satie mort il y a cent ans est pourtant un innovateur à l’origine d’une grande partie de la musique actuelle. Nicolas Donin, professeur à l'Unité de musicologie de l'UNIGE, souligne cet intérêt : « Erik Satie a compris avant beaucoup de monde l’intérêt de l’hameçonnage de l’écoute, ce qui fait que l’oreille adhère tout de suite à ce qu’elle entend sans avoir besoin de concentrer son attention comme avec une symphonie par exemple. Cette qualité des œuvres de Satie est ce qu’on recherche quand on veut écrire un tube et a influencé la chanson dès les années 60-70.» |
 |
Non, nous ne pouvons pas nous priver de l’enseignement de l’histoire !Le Temps, 12.06.2025 L’application de la nouvelle réforme de la maturité gymnasiale, entérinée par le Conseil fédéral en juin 2023, amènera plusieurs bouleversements dans les collèges du canton de Genève, dont la suppression de la moitié de la dotation horaire destinée à l’enseignement de l’histoire. Mathieu Caesar, professeur associé en histoire médiévale à l'UNIGE, s’exprime sur ce sujet et plaide la cause de l’histoire et de son enseignement : « l’histoire est un rempart face aux jugements hâtifs et simplistes : elle nous offre le recul nécessaire pour comprendre d’où nous venons, ainsi que la manière dont nos société démocratiques se sont construites dans un processus pluriséculaire ; elle apporte la profondeur et la contextualisation nécessaires à un présent qu’il serait autrement impossible de décrypter sans le banaliser ; elle soutient notre besoin de mémoire et aiguise notre sens critique, autant de capacités fondamentales mises à mal à l’heure des fake news et des dérives de la propagande politique que l’on connaît. » |
|
« Météorologiques ». Les Entretiens de la revue Po&sieLa Maison de la Poésie, Paris, 7.06.2025 Martin Rueff, poète, traducteur, professeur au département de langue et littérature françaises, participe aux entretiens de la revue Po&sie réunissant des poétesses et des poètes, des écrivaines et des écrivains, mais aussi des spécialistes d’histoire et de sciences humaines de France et du monde entier pour discuter de la thématique du dernier numéro de la revue, intitulé « Météorologiques ».
|
|
« L'humanitaire, une idée en crise ? »France Culture, 02.06.2025 Soigner, secourir, témoigner : l’humanitaire incarne une promesse à portée universelle. Mais cette promesse tient-elle face aux réalités des conflits, aux cadres juridiques contraignants et aux logiques politiques ? France Culture explore cette question dans une série de podcasts consacrée à une idée aujourd’hui en crise. Dans le premier épisode, diffusé le 2 juin, l'émission se penche sur les origines de l’humanitaire. L’invitée : Marie-Luce Desgrandchamps, historienne, chargée d’enseignement au Département d’histoire générale de la Faculté des lettres, et co-directrice d’un projet de recherche sur l’histoire des enfants soldats en Afrique. |
|
L’avènement des écrivains africains à l’ère des coloniesLe Temps, 31.05.2025 « Comment se constitue une littérature ? Comment les écrits africains de langue française passent-ils du statut de source pour les travaux des savants français à celui d’œuvres littéraires autonomes ? Comment lire ces œuvres aujourd’hui ? » C’est le propos de La Source et le Signe. Anthropologie, littérature et parole indigène (Seuil, 2025), le dernier livre de Vincent Debaene, professeur à la Faculté des lettres de l'UNIGE. Le livre associe les histoires de la domination, de l’ethnologie et de la littérature, en interrogeant « du point de vue de l’indigène » un corpus de textes écrits en français dans la première moitié du XXe siècle. |
|
Noëlle Roger, la fulgurance de la penséeLe Temps, 31.05.2025 Dans Le Chercheur d’ondes, paru en 1931, la romancière genevoise imaginait une machine capable de diffuser les pensées et de violer les cerveaux. Tombée dans l’oubli, Noëlle Roger est peu à peu redécouverte grâce à Michel Porret, professeur honoraire d’histoire de l’UNIGE.
|
 |
Poésie, crimes et satires: les best-sellers d’autrefoisLe Journal de l’UNIGE, 14.05.2025 Si les débuts de l’imprimerie au XVe siècle sont associés à la publication d’ouvrages de prestige pour un lectorat privilégié, ils ont aussi permis l’émergence d’une production bon marché, accessible au plus grand nombre. Constance Carta, professeure à l’Unité d’espagnol (Faculté des lettres), a codirigé l’ouvrage (Droz, 2025) consacré à cette « littérature du peuple ». |
|
Cette Romande parle sept languesTribune de Genève / Formation, 09.05.2025 Moins de 2% des Suisses utilisent régulièrement cinq langues ou plus. Comment y parvenir ? Témoignage de Carina Roth, chargée de cours à la Faculté des lettres de l'UNIGE, qui peut converser dans sept idiomes. |
|
Vincent Debaene rend la littérature « indigène » à elle-mêmeLe Monde des livres, 6.05.2025 Dans La Source et le Signe. Anthropologie, littérature et parole indigène (Seuil, 2025), Vincent Debaene, professeur à la Faculté des lettres de l'UNIGE, articule anthropologie et approche littéraire pour retracer l'histoire des premiers écrivains africains francophones, et les relire d'un œil neuf. |
|
Langues : des méthodes à revoirLe Courrier, 05.05.2025 ; La Liberté, 05.05.2025 A l’occasion de la sortie de son livre, Les langues nationales dans l’enseignement des langues en Suisse. La croix et la bannière (Editions Seismo), Daniel Elmiger, professeur associé à l'Institut universitaire de formation pour l'enseignement de l'UNIGE et à la Faculté des lettres, évoque dans un entretien sa vision de l’enseignement des langues qu’il souhaiterait plus axé sur la communication que sur la forme. Sur le même sujet : Hassfach Französisch – Lehrer sind schuld! Blick.ch, 28.04.2025 |
|
Edouard et Marguerite Naville: un couple pionnier de l'égyptologieLéman Bleu Télé / Le Journal, 01.05.2025 «Derrière chaque grand homme se cache une femme», dit le proverbe. Édouard et Marguerite Naville en sont une belle illustration. Ensemble, ils ont marqué l’égyptologie. L’UNIGE revient sur leur parcours à travers une exposition. Les interviews de deux expertes de la Faculté des lettres : Audrey Eller et Christine Pönitz-Hunziger. |
|
L’Etat, la souveraineté, la guerre avec Blaise Bachofen et Bruno BernardiLa Maison Rousseau et Littérature, 25.04.2025 Dans le cadre du cycle « Rousseau et la guerre » proposé par la Société J.-J. Rousseau en partenariat avec la Maison Rousseau et Littérature, le 25 avril, Martin Rueff, professeur de littérature française du 18e siècle et d’histoire des idées, s’entretient avec Blaise Bachofen et Bruno Bernardi, spécialistes de la pensée politique de Rousseau. |
|
Risquées, les pseudosciences cartonnentGHI / Le Journal malin des Genevois, 16.04.2025 Toujours plus de personnes se tournent vers des traitements alternatifs à la médecine classique. Les explications de Florian Cova, professeur assistant au Département de philosophie de l’UNIGE, qui attire l’attention, entre autres, sur « les dérapages éthiques […] réguliers, liés au manque de cadre» des pseudosciences. |
|
Le petit «truc» en plus de ShakespeareLe Journal de l’UNIGE, 10.04.2025 Emily Smith, docteure de la Faculté des lettres, s’est penchée sur l’utilisation particulièrement fréquente du mot «chose» par le célèbre dramaturge anglais dans ses œuvres. Une marque de fabrique qui est aussi une stratégie délibérée pour attirer l’attention du lecteur. Sa thèse, , vient d’être couronnée par le Martin-Lehnert-Preis 2025 de la Deutsche Shakespeare-Gesellschaft à Weimar. /lejournal/recherche/printemps-2025/shakespeare/ Sur le même sujet: Le petit «truc» en plus de Shakespeare Campus. Le magazine scientifique de l'UNIGE, juin 2025 |
|
Quand Vaud se disait WawtLa Région Nord vaudois, 09.04.2025 Expert des langues indo-européennes, le chercheur Michiel de Vaan, chargé d'enseignement à la Faculté des lettres de l'UNIGE, signe Cantonophonie (Presses inverses, 2025), un livre sur l’origine des noms des cantons suisses, à la frontière de l’histoire et de la linguistique. Parallèlement à ses travaux de recherche, ses cours et l’écriture de textes académiques ou grand public, Michiel de Vaan s’est par ailleurs lancé dans la création d’un grand atlas des toponymes du canton de Vaud, , recensant plusieurs milliers d’entrées réparties sur une carte interactive. |
|
« Qui a tué Weimar ? Comment une démocratie disparaît au cœur de l’Europe »Léman Bleu Télé, 05.04.2025 ; Le Courrier, 08.04.2025 Le 15 avril (à 20h, Uni-Dufour, salle U300), la inaugure un cycle de conférences « La démocratie en danger » avec l’intervention de Johann Chapoutot, professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne et spécialiste reconnu du nazisme. Intitulée « Qui a tué Weimar ? Comment une démocratie disparaît au cœur de l’Europe”, la conférence sera suivie d’une table ronde animée par Dominique Bourg, professeur honoraire à l'université de Lausanne, avec la présence de Ludovic Tournès, professeur d’histoire à la Faculté des lettres, et Jean-François Bayart, politologue, sociologue et directeur de recherche au CNRS. |
|
Redécouvrir Italo CalvinoL’Esprit, avril 2025 « Depuis 2023, année du centenaire de sa naissance, l’écrivain italien Italo Calvino fait l’objet d’une actualité éditoriale particulièrement riche en France. Certains textes ont été retraduits, d’autres traduits pour la première fois en français, offrant l’occasion d’un renouvellement critique important. Le philosophe, poète et traducteur Martin Rueff est l’un des artisans de cette redécouverte, qui invite à redessiner les contours d’une œuvre dont la réception française a souvent été partielle. » La revue Esprit publie un entretien avec Martin Rueff dans son numéro d’avril. |
|
Au théâtre en Suisse romande, l’ère du grand « Je(u) »Le Temps, 29.03.2025 Sur scène, plusieurs comédiennes et metteuses en scène tombent le masque et confessent leurs blessures dans des pièces bouleversantes. Pour comprendre ce que traduit cette vague autobiographique, Le Temps fait appel à plusieurs spécialistes, dont Eric Eigenmann, professeur honoraire de dramaturgie à la Faculté des lettres. |
|
Rousseau et la guerre, avec Bertrand BadieLa Maison Rousseau et Littérature, 28.03.2025 Le 28 mars, Martin Rueff, professeur de littérature française du 18e siècle, s’entretient avec Bertrand Badie, spécialiste reconnu des relations internationales et auteur de L’Art de la paix (Flammarion, 2024), en ouverture du cycle "Rousseau et la guerre" proposé par la Société J.-J. Rousseau en partenariat avec la Maison Rousseau et Littérature. Une conférence destinée à « nous orienter à l’intérieur du désarroi où nous nous trouvons ». |
|
Pierre Boulez, compositeur d’institutionshttps://www.rts.ch/, podcast « L’écho des pavanes », 22.03.2025 En 2025, Pierre Boulez aurait eu 100 ans. Compositeur et chef d’orchestre, il incarne pour beaucoup la figure même de la modernité musicale. Son influence a été profonde, tant par son œuvre que par les institutions qu’il a fondées ou dirigées : l’IRCAM, l’Ensemble Intercontemporain, la Philharmonie de Paris… autant de lieux pensés comme des leviers d’un projet global de création, de production et de diffusion musicale. L’émission L’écho des pavanes propose de revenir sur cet héritage à la fois artistique et institutionnel, en compagnie de Nicolas Donin, professeur de musicologie à l’Université de Genève, de la violoniste Hae-Sun Kang (Ensemble Intercontemporain), et de la cheffe d’orchestre et soprano Barbara Hannigan. Sur le même sujet : Quel est l'héritage du compositeur et chef d'orchestre Pierre Boulez, né il y a cent ans ? https://www.rts.ch/info, 26.03.2025
|
|
La pulsion du fascisme en civilLe Courrier, 18.03.2025 Michel Porret, professeur honoraire à la Faculté des lettres, sonde la «Tech-Right», l’attelage d’autoritarisme et de technocratie porté par Elon Musk et ses affidés illibéraux. Un fascisme inédit est peut-être en train de germer, met en garde l’historien genevois. |
|
Une collection à "dépeindre"Le Courrier, 07.03.2025 Documentée, restaurée, exposée, la révèle les œuvres et les visages d’un cénacle d’artistes et de savants fondé en 1776. Une sous la direction de Frédéric Elsig, professeur d’histoire de l’art et de muséologie à l’UNIGE, de Victor Lopes, responsable du secteur de la conservation-restauration au Musée d’art et d’histoire (MAH) et de Silvia Zuccherini Martello, conservatrice à la Société des Arts de Genève. Sur le même sujet : A l'Athénée, la Société des Arts de Genève vous regarde letemps.ch / Le Temps Online, 18.02.2025 |
|
Le vide qui n’est pasHorizons. Le magazine suisse de la recherche scientifique, 6.03.2025 La physique nous apprend que l'espace vide n'est pas vraiment vide. Il contient de la matière, de l'énergie et même la du destin de l'univers. Au point de remettre en cause la notion de « rien ». Un voyage philosophique aux frontières de la physique, et vice versa, avec, entre autres, Baptiste Le Bihan, professeur assistant de philosophie à la Faculté des lettres. |
|
Le multilatéralisme n’était qu’une parenthèse dans l’histoire états-unienneLibération, 06.03.2025 Les États-Unis, allié inconditionnel de l’Europe ? Rien n’est moins sûr : selon Ludovic Tournès, professeur d’histoire internationale à l’UNIGE, l’unilatéralisme a marqué durablement le passé américain. Donald Trump et son équipe poursuivraient donc un retour aux sources, esquissé dès la fin de la guerre froide. |
|
Camille Saint-Saëns et la Suisse : apothéose d’une idylle en 1913Tribune de Genève, 04.03.2025 ; 24 heures, 04.03.2025 Le compositeur de la « Danse macabre » avait été accueilli en Suisse il y a 112 ans. Un concert hommage sur le lieu de son séjour est organisé ce mardi 4 mars. Les commentaires de Nicolas Donin, professeur de musicologie à l'UNIGE. |
 |
Suzanne Santoro énonce les règles d'un art féministe et organiqueletemps.ch / Le Temps Online, 01.03.2025 La plasticienne américaine Suzanne Santoro s’est longtemps inscrite dans la marge. Aujourd’hui, elle bénéficie d’une renommée nouvelle, propulsant son travail en terres genevoises, de la galerie Lovay Fine Arts à la collection du Mamco. Les commentaires de Giovanna Zapperi, professeure à la Faculté des lettres de l'UNIGE. |
 |
Des étudiant-es au chevet de l’art genevoisLe Journal de UNIGE, 26.02.2025 Depuis 2020, la collection de la fait l’objet d’un examen approfondi par des étudiant-es en histoire de l’art. Fruits de ce travail, un catalogue et une exposition, , à voir jusqu’à début avril au Palais de l’Athénée, offrent un regard inédit sur ce patrimoine. |
|
Rangez vos smartphones ! Une soirée sans Natel dans un café fribourgeoisLa Liberté, 21.02.2025 Le café de l’Ancienne Gare de Fribourg organise le 26 février un Mercredi gentil. Les clients déposeront leur smartphone pour écouter des vinyles de funk et de soûl. L’avis de Béatrice Joyeux-Prunel, professeur d’humanités numériques et vice-doyenne à la Faculté des lettres de l'UNIGE. |
|
A l’Athénée, la Société des Arts de Genève vous regardeletemps.ch / Le Temps Online, 18.02.2025 Documentée, restaurée, exposée, la collection du Palais de l’Athénée révèle les œuvres et les visages d’un cénacle d’artistes et de savants fondé en 1776. Une sous la direction de Frédéric Elsig, professeur d’histoire de l’art et de muséologie à l’UNIGE, de Victor Lopes, responsable du secteur de la conservation-restauration au Musée d’art et d’histoire (MAH) et de Silvia Zuccherini Martello, conservatrice à la Société des Arts de Genève. |
 |
Arts spoliés : des voix sous les lettresLe Courrier, 13.02.2025 Alors que le débat sur l’appropriation culturelle et la restitution des biens spoliés des anciennes colonies agite les musées, qu’en est-il des arts verbaux ? Un dossier de la revue Gradhiva, la revue du Musée du Quai Branly, co-dirigé par Eléonore Devevey, maître-assistante au département de français, fait le point. Sur le même sujet : Héritages volés : enquête sur l’appropriation des arts de la parole Le Journal de l’Unige, 13.02.2025 /lejournal/recherche/printemps-2025/arts-oraux/ "Gradhiva" étudie l'appropriation coloniale de la littérature orale Le Monde des livres, 17.01 2025 Paroles spoliées : itinéraires de la littérature orale RFI Radio France Internationale, 09.01.2025 |
 |
«Die Entmenschlichung ist hier besonders extrem»n-tv, 08.02.2025 Le thème de la migration est au cœur de la campagne électorale en Allemagne et les discussions sur la fermeture des frontières ne s'arrêtent pas. Juliane Schröter, professeure de linguistique allemande et vice-rectrice de l'UNIGE, décortique les stratégies discursives déshumanisantes qui émaillent la campagne et qui invisibilisent les individus victimes de ces déplacements. |
|
«J’ai peur pour ma vie, j’ai peur pour mon existence»: des Etats-Unis à la Suisse, les répliques du séisme Trump dans la vie des minoritésLe Temps, 08.02.2025 Depuis les mesures du président américain ciblant les minorités de genre et raciales aux États-Unis, la riposte s’organise. Des voix s'élèvent et dénoncent une « décomplexion de la haine ». L’avis de Ludovic Tournès, professeur d’histoire internationale à l’UNIGE. |
|
Retenir l'oubliLibrairie Basta, Lausanne, 1er février 2025 A l’occasion de la rencontre avec la poétesse Silvia Härri autour de son recueil « Dérives » paru aux éditions Empreintes, Anne-Fre虂de虂rique Schlaepfer, chercheuse en litte虂rature aux universite虂s de Gene虁ve et Fribourg, spe虂cialiste de la litte虂rature de Suisse francophone et membre du comite虂 de re虂daction de la Revue de Belles-Lettres animera, la discussion. Sur le même sujet: Silvia Härri éclaire la mémoire perdue ou en déroute 24 Heures, 30.01.2025
|
|
Cinquante ans d’études arméniennes à GenèveLe Journal de Genève, 23.01.2024 Le Centre de recherches arménologiques de l’UNIGE, fondé en 1974, est une institution pionnière dans l’étude de la culture arménienne en Suisse et en Europe. À l’occasion de son 50岬� anniversaire, la professeure Valentina Calzolari, directrice du Centre, revient sur son rôle historique, ses missions et sa vision pour l’avenir. |
|
Martin Rueff et Italo Calvino remportent le Prix Sévigné 2024Les Univers du Livre, 23 janvier 2025 Pour la quatrième année consécutive, Sotheby’s a accueilli la cérémonie de remise du prix Sévigné, qui récompense chaque année, depuis sa création en 1996, une correspondance inédite ou une réédition enrichie d’une œuvre épistolaire majeure. Cette année, le prix a été décerné à l’unanimité au Métier d'écrire : Correspondance (1940-1985) d’Italo Calvino, dans une édition de Martin Rueff, professeur de littérature française à la Faculté des lettres. L'ouvrage a été publié chez Gallimard, à l’occasion du centenaire de la naissance de l'Italien, dans une traduction de Christophe Mileschi.
|
|
Vers une nouvelle définition du tempsScience et Vie, 01.2025 On pensait, avec la théorie de la Relativité générale d’Einstein qui prévoit les courbures de l’espace-temps, l’avoir enfin saisi. Mais des questions demeurent. Parmi les philosophes invités à y répondre dans ce numéro de Science et Vie, Baptiste Le Bihan, professeur assistant de philosophie à la Faculté des lettres, spécialiste des théories d’unification de la physique quantique et de la Relativité générale. |
|
A Saqqara, des fouilles révèlent la tombe multicolore d’un médecin égyptienLe Temps, 21.01.2025 Une mission archéologique conjointe franco-suisse, co-dirigée par Philippe Collombert, professeur d'égyptologie à l'Université de Genèv, a découvert une tombe « gravée et magnifiquement peinte » d'un médecin royal de la sixième dynastie des pharaons de l’Égypte ancienne, datant de la période 2284 - 2184 avant J.-C. La découverte a été faite sur le site funéraire de Saqqara, à quelque 30 km au sud de la capitale, Le Caire. Sur le même sujet : À Saqqara, un médecin sort de près de 5000 ans d’oubli Le Journal de l'UNIGE, 12.02.2025 /lejournal/recherche/printemps-2025/collombert A Saqqara, la tombe multicolore d’un médecin égyptien Le Monde, 13.01.2025 Archéologie : découverte surprenante en Égypte de la tombe d’un « spécialiste des morsures » vieille de plus de 4000 ans Connaissance des arts, 15.01.2025 Des archéologues ont découvert la tombe cachée d’un mystérieux « magicien » en Égypte ancienne Futura, 12.01.2025 L'incroyable tombe d'un "prêtre-magicien" égyptien refait surface à Saqqarah Géo, 08.01.2025 Egypte: découverte de la tombe d'un médecin de Pépi II Keystone ATS / Agence Télégraphique Suisse, 08.01.2025 |
 |
« Gradhiva » étudie l’appropriation coloniale de la littérature oraleLe Monde des livres, 17.01 2025 Dans un numéro élargissant le débat sur le sort des œuvres culturelles à l’immatériel, co-dirigé par Eléonore Devevey, maître-assistante au département de français, Gradhiva, la revue du Musée du Quai Branly, se penche sur les logiques de transcription et de circulation de la littérature orale en contexte colonial. Le numéro explore le « devenir des arts verbaux autochtones dans la culture lettrée européenne » et propose d’interroger les « logiques d’appropriation » et les « cas dans lesquels une violence (au moins) symbolique s’est exercée ». Sur le même sujet : Paroles spoliées : itinéraires de la littérature orale RFI Radio France Internationale, 09.01.2025 |
|
À la Libération, les arts en ébullitionFrance Culture, Podcast « Le Cours de l’histoire », 16.01.2025 L’émission « Le Cours de l’histoire » consacre une série « 1945. Après-guerre, la reconstruction » aux lendemains de la deuxième guerre mondiale : de l’accueil des déportés et des prisonniers, aux mesures économiques, à la reconstruction des villes et aux transformations artistiques. Dans ce dernier épisode, l’historien Ludovic Tournès, professeur à la Faculté des lettres et auteur de New Orleans sur Seine : Histoire du Jazz en France, 1917-1992 (Fayard, 1999) et Américanisation. Une histoire mondiale XVIIIe-XXIe siècles (Fayard, 2020), évoque les phénomènes culturels américains (les vedettes du jazz américain – tels que Louis Armstrong, Duke Ellington ou Sidney Bechet, le bepop…) qui rencontrent du succès dans le Paris d’après-guerre. |
|
« Les États-Unis sont-ils un pays occidental ? On peut en douter, tant les intérêts états-uniens divergent maintenant de ceux de l’Europe »Le Monde, 16.01.2025 Les récentes déclarations de Donald Trump en matière de politique étrangère marquent un retour à la doctrine « exceptionnaliste » née à la fin du XVIII岬� siècle, alors que les Etats-Unis s’émancipaient définitivement de la tutelle du Vieux Continent, explique l’historien Ludovic Tournès, professeur à la Faculté des lettres, dans une tribune au journal Le Monde. |
|
«Henri le Vert» enfin retraduit en français: pourquoi le chef-d’œuvre de Gottfried Keller demeure brûlant d’actualitéLe Temps, 12.01.2025 Grand classique de la littérature suisse et germanophone du XIXe siècle, ce roman de formation de Gottfried Keller (1819-1890) aborde des thématiques qui résonnent pour le lecteur d’aujourd’hui. Le traducteur Lionel Felchlin et le germaniste Dominik Müller, maître d’enseignement et de recherche à la Faculté des lettres et signataire de la postface du livre, nous livrent leurs clés de lecture. Sur le même sujet : «Henri le Vert témoigne de la désillusion de Gottfried Keller devant la Suisse de 1855» Le Temps, 28.12.2024 « Henri le Vert », de Gottfried Keller : bacchanales dans la campagne suisse Le Monde des livres, 29.11.2024
|
|
Paroles spoliées : itinéraires de la littérature oraleRFI Radio France Internationale, 09.01.2025 À l’issue des conquêtes coloniales, les puissances colonisatrices ne se sont pas seulement approprié des territoires et des biens culturels : elles ont aussi collecté des paroles. L’émission « De vive(s) voix » accueille Eléonore Devevey, maître assistante au Département de langue et de littérature françaises modernes de l'UNIGE, qui a co-dirigé le dernier numéro de la revue d’anthropologie Gradhiva. |
