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Biographie

Giovanna Zapperi est professeure ordinaire d’histoire de l’art contemporain à l’université de Genève depuis 2021. Avant d’arriver en Suisse elle était professeure d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Tours (2017-2021) et à l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges (2010-2017). Chercheuse en résidence à l’Institut d’études avancées de Nantes (2009), pensionnaire de la Villa Médicis, Académie de France à Rome (2013-2014) et « Rudolf-Wittkower-Fellow » à la Bibliotheca Hertziana, Institut Max Planck d’Histoire de l’art à Rome (2020-2021). 

Ses recherches portent sur les rapports entre le genre, le corps et la modernité au 20^e siècle, la culture visuelle et la critique féministe dans l’Italie du XX^e-XXIe siècles, les savoirs féministes en histoire de l’art, et sur les pratiques (arts visuels, vidéo, film) informées par le mouvement féministe des années 1970. Elle s’intéresse plus généralement à l’art et aux écrits des femmes, à la question de l’archive dans l’art contemporain, aux rapports entre art et politique, ainsi qu’aux débats critiques qui animent le champ artistique le plus actuel, sujets sur lesquels elle a publié de nombreux articles dans des revues internationales et catalogues d’exposition.

Avec Nataša Petrešin-Bachelez elle a assuré le commissariat de l’exposition au Museo Reina Sofia à Madrid et au LaM, Lille Métropole, 2019-2020 (en 2022-2023 l’exposition est présentée à la Kunsthalle Wien et au Kunstverein de Stuttgart).

Publications principales

« La nouvelle jeunesse des maitresses d’autrefois. Introduction », Roszika Parker et Griselda Pollock, , traduit de l’anglais par Christophe Degoutin, Paris-Genève, JRP|Editions 2024, pp. 9-32.

« From Acting to Action. Delphine Seyrig, Les Insoumuses and Activist Video in France », , (Special Issue: Feminism, Theory, Film edited by Sonja Boos), XII, 2022, pp. 24-45.

Carla Lonzi, Selbstbewusstwerdung. Schriften zu Kunst und Feminismus, traduit de l’italien par Catrin Dingler et Henrieke Markete, Berlin, B_books/Polypen 2021 (Choix des textes et introduction).

(sous la dir.) avec Francesco Ventrella,  . The Legacy of Carla Lonzi, Londres, Bloomsbury 2021.

(Dijon, Les presses du réel 2018, version italienne : Roma, Derive Approdi 2017).

(sous la dir.), , Rennes, Presses Universitaires de Rennes 2016.

. Accardi, Alviani, Castellani, Consagra, Fabro, Fontana, Kounellis, Nigro, Paolini, Pascali, Rotella, Scarpitta, Turcato, Twombly, traduit de l’italien par Marie-Ange Maire Vigueur, Genève, JRP|Ringier, collection « Lectures Maison Rouge », 2013 (Introduction, annexes et notes au texte).

« Woman’s Reappearance. Rethinking the archive in contemporary art: feminist perspectives », Feminist Review, n. 105, November 2013, pp. 21-47.

, Paris, P.U.F. 2012.

Lo schermo del potere. Femminismo e regime della visibilità (avec Alessandra Gribaldo, Vérone, Ombre Corte 2012).

« Vénus mécanique. L’automate féminin à l’époque de sa reproductibilité technique », Les Cahiers du Musée National d’Art Moderne, n° 107, printemps 2009, pp. 18–37.

« Marcel Duchamp’s Tonsure. Towards an Alternate Masculinity », Oxford Art Journal, vol. 30, n. 2, 2007, pp. 289–303.

Domaines de recherche :

• Genre, corps et modernité.
• Art et culture visuelle en Italie (XXe-XXIe siècles).
• Histoire et théories de l’art féministes.
• Art contemporain et écriture de l’histoire.
• Rapports entre art et politique.
• Théories féministes, queer et postcoloniales en histoire de l’art.
• Vidéo et cinéma des femmes dans les années 1970.

Doctorant.e.s actuel.le.s :

• Fériel Dridi: Les oubliées de l’avant-garde. Femmes artistes en France dans les milieux cubistes.
• Célia Honoré: Photographier les criminelles : figures de la déviance féminine dans la culture visuelle de la modernité (1870-1940). Thèse soutenue le 16 février 2024 à l’Université de Genève.
• Camilla Paolino: The representation of reproductive labor in women’s artistic practices from the post-war period to the present day.
• Vera Smirnova: Corps en révolte : la subjectivité féminine dans la sculpture en France durant les années 1950-1970. Un espace de contradiction et de réappropriation.