innoLIFE - Projets financés
Projets financés en 2025
Vers des solutions innovantes pour le transport d’organoïdes prêts à l’emploi
Dre Sanae El Harane, Département de médecine, Faculté de Médecine, UNIGE
S'appuyant sur le développement réussi de la technologie Airliwell, qui sera bientôt commercialisée par la spin-off Harantech, l'équipe s'attaque à présent à un nouveau défi : l'expédition fiable de plaques d'organoïdes pré-ensemencées.
Les organoïdes transforment la recherche biomédicale et la découverte de médicaments, mais leur adoption à grande échelle est entravée par le manque de solutions de transport efficaces qui garantissent leur viabilité et leur fonctionnalité à l'arrivée. Ce projet se concentre sur le développement de méthodes innovantes d'expédition d'organoïdes, permettant aux chercheurs et aux partenaires industriels de recevoir des cultures d'organoïdes prêtes à l'emploi sans avoir besoin de manipulations supplémentaires.
En surmontant les obstacles logistiques actuels, cette initiative améliorera l'accessibilité, la reproductibilité et l'extensibilité des modèles basés sur les organoïdes, accélérant ainsi les progrès scientifiques et les applications industrielles dans ce domaine.
De gauche à droite: Dre Maude Rolland, Dr Fabien Abdul, Dre Pascale Ribaux et le Pr honoraire Karl-Heinz Krause.
Vers une production plus efficace des vecteurs de thérapie génique
Dre Maude Rolland, Département de chirurgie, Faculté de Médecine, UNIGE
La thérapie génique représente une avancée médicale majeure, reposant sur l'utilisation de vecteurs spécialisés pour introduire du matériel génétique thérapeutique dans les cellules. Toutefois, la production de ces vecteurs demeure coûteuse, lente et peu fiable, constituant un véritable frein à la mise au point de traitements innovants.
Une piste prometteuse consiste à développer des lignées cellulaires dites "de conditionnement": des cellules conçues pour produire de manière stable et efficace tous les éléments nécessaires à la fabrication des vecteurs. Malgré leur potentiel, des obstacles techniques ont jusqu'ici limité leur adoption.
En s'appuyant sur des approches innovantes pour surmonter ces difficultés, l’équipe ambitionne de créer la première lignée cellulaire de conditionnement à haut rendement. Cette solution, à la fois fiable, économique et évolutive, pourrait transformer la production de vecteurs et accélérer l’accès des patients à des thérapies géniques capables de changer leur vie.
Projets financés en 2024
De gauche à droite: Dr. Francis Rousset, département des neurosciences cliniques, Faculté de médecine, UNIGE, ; Vincent Jacquet, responsable de la plateforme de screening, Faculté de médecine, UNIGE; Lucie Oberhauser, Stéphanie Sgroi, département des neurosciences cliniques, Faculté de médecine, UNIGE. Pr. Pascal Senn, chef de groupe, département des neurosciences cliniques, UNIGE et. chef du service d'ORL et de chirurgie cervico-faciale, HUG.
La Plateforme PHOENIX
La plateforme PHOENIX développée par l’équipe du Dr. Francis Rousset est un modèle in vitro de la cochlée, qui a pour but d’accélérer le développement des thérapies futures contre la perte auditive. Ce modèle, basé sur les cellules souches, représente une solution de criblage à grande échelle de candidats médicaments, tout en remplaçant avantageusement les modèles animaux. Dans le cadre du projet financé par innoLIFE, les chercheurs vont utiliser la plateforme PHOENIX pour identifier de nouvelles molécules stimulant la neurogenèse, la neuroprotection et la régénération neuronale, validant ainsi l’utilité du modèle pour effectuer des criblages moléculaires. Les molécules identifiées pourront ensuite être ensuite développées comme médicaments contre la perte auditive.
De gauche à droite: Dr Michalis Petropoulos, Pr Thanos Halazonetis, Dr Giacomo Rosetti, département de Biologie moléculaire et cellulaire, Faculté des sciences, UNIGE.
Conjugués anticorps-médicament d’un nouveau type
L’équipe du Pr. Thanos Halazonetis propose de développer de nouveaux conjugués anticorps-médicament (ADC, antibody-drug conjugate en anglais) comme thérapie ciblée pour le traitement des cancers. Les ADC combinent les capacités de ciblage des anticorps et la capacité de destruction du cancer des médicaments cytotoxiques. Malheureusement, les médicaments actuellement utilisés sont parfois aussi toxiques pour des cellules saines, ce qui peut causer des effets secondaires importants et mener à des interruptions de traitement. Le projet financé par innoLIFE a pour but de développer des ADC dont le médicament conjugué est spécifique aux cancers. Les ADC obtenus de cette manière auront une spécificité double pour les cellules cancéreuses évitant ainsi la toxicité systémique et offrant une alternative à la chimiothérapie.