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Stages & Emploi

Perspectives professionnelles

Les diplômés en sciences de l'environnement peuvent s'insérer dans de nombreux domaines. lls travaillent notamment dans les associations, les organisations environnementales, les bureaux d'écologie et le service public.

Le Service de carrière et l'ISE ont conduit une enquête auprès des alumni du MUSE, de fin 2018 au printemps 2019.  Un tiers des diplômés a répondu à l'enquête, l'échantillon étant globalement représentatif de l'ensemble des diplômés.

Synthèse des résultats

Télécharger les résultats détaillés.

  • Une très large majorité (84%) des diplômés MUSE se trouve en activité, occupés quasiment à plein temps et généralement en contrat à durée indéterminée (75%).
  • Les alumni MUSE ne sont pas surdiplômés par rapport à leur activité. En revanche, leur master est rarement  explicitement demandé (10%) au moment de l'engagement.

Activité professionnelle

  • Moins d’un tiers (30%) des diplômés travaillent dans le secteur privé à but lucratif.
  • Chef de projet et consultant/ conseiller sont les deux fonctions qu’ils exercent le plus souvent. Dans leur activité, ils pratiquent fréquemment l’analyse et le traitement des données.
  • Les diplômés travaillent sur les problématiques correspondant aux spécialisations, mais aussi sur des questions de droit de l’environnement, santé, gestion des déchets.
  • La spécialisation choisie durant le MUSE a peu d’impact sur la fonction professionnelle exercée et sur le contenu de l’activité.
  • La moitié des diplômés a entamé ou terminé une autre formation après le master, particulièrement le certificat de géomatique. Une petite proportion d’entre eux (13%) auraient souhaité être formés à la gestion de projet.

Témoignages d'Alumni

Conseillère en économie d’énergie aux SIG,ÌýClaudia Marsella est chargée d’organiser les opérations prévues par le plan d'action "Particuliers"Ìý Eco21Ìý» auprès des habitants du canton. L'opération "Nouvelle lumière" a duré un mois, après un an de préparation. Un travail de gestion qui cache une magnifique aventure humaine. «ÌýC’est le travail de mes rêvesÌý» explique Claudia Marsella. Pour en arriver là, elle a cependant accumulé les petits stages, multiplié les entretiens d’information et les postulations.

«ÌýDurant mes études, j’ai multiplié les stages d’étéÌý: description des espèces au Museum d’histoire naturelle, petites études et articles de vulgarisation autour du développement durable à la commune de Bernex, guide de balades estampilléesÌýdéveloppement durableÌýpour l’ASDD (Association pour la sensibilisation au développement durable)» . C’est avec Terragir et les SIG qu’elle réalise ensuite son travail de master, consacré aux changements de comportement en matière d’économie d’énergie.ÌýÌýl’engage ensuite pendant un an pour des campagnes de sensibilisation dans les écoles et les ménages. S’en suivent 9 mois de chômage pendant lesquels la jeune femme multiplie les offres d’emploi et les entretiens d’information.Ìý

EcotecÌý: Etudes d’impact et suivi de chantier

Elle décroche ainsi un poste de responsable d’études d’impactÌýsur l’environnement chezÌý. Son travail consiste principalement à rédiger des rapports d’études d’impact. «ÌýJe compilais des études menées par des spécialistes sur différents aspects environnementaux et j’analysais moi-même certains aspects – liés au bruit ou à l’eau - selon un protocole établi par Ecotec et le canton. Pour ce genre de travail, il est essentiel d’avoir une formation généraliste comme celle dispensée par le MUSE.Ìý» Parallèlement aux études d’impact, elle suit quelques chantiers, sur lesquels elle intervient avec doigté mais fermeté. «ÌýJe me souviens du jour où j’ai fait déplacer une orchidée, qui est une espèce protégée. Il a fallu trouver le ton juste…Ìý».

SIGÌý: conseillère en économie d’énergie

Quelques années plus tard, le jeune femme est engagée par le bureau CSD Ingénieurs, qu’elle quittera pour le «ÌýJob de ses rêvesÌý» aux Services industriels de Genève – SIG .Ìý Désormais conseillère en économie d’énergie dans cette entreprise, Claudia Marsella assure la mise en Å“uvre de campagnes destinées à modifier les comportements des ménages en matière d’économie d’énergieÌý: Durant un mois, des «ÌýambassadeursÌý» des SIG conseillent les ménages d’une commune, tout en offrant un matériel plus efficient.Ìý «ÌýJ’assure la coordinationÌý logistique de l’opération, qui comprend la commande du nouveau matériel auprès de nos fournisseurs tout comme l’évacuation des anciens appareils. Je garantis aussi la coordination de la communication entre les SIG et la commune. En cours d’opération, je gère les problèmes inhérents à la gestion des stocks de matériel ou aux ménages mécontents. A la fin de chaque opération, je mène un debriefing avec les communes et rédige un rapport opératinnel, qui comprend notamment les aspects financiers. Je suis également responsable du recrutement et de la formation des ambassadeurs qui visitent les ménages. Chaque opération est une magnifique aventure humaine, car ces personnes sont en phase de ré-insertion professionnelle.

Les écosystèmes et la biodiversité, tel est le fil rouge du parcours professionnel de Verónica Ruiz. Ce dernier Ìýs’est principalement déroulé dans des organisations internationales ou non gouvernementales. Actuellement Research Assistant Junior Professionnal à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la jeune femme Ìýrécolte de données écosystémiques, promeut la méthodologie de l’UICN et participe à la mise en Å“uvre de projets de prévention des risques climatiques.

Obtenir un tel poste n’était cependant pas gagné d’avance. «ÌýJ’ai galéré pendant plus d’un anÌý», se souvient-elle. Des coups de pouce ont heureusement jalonné son parcoursÌý: Après le diplôme de master, obtenu en 2014, elle doit son premier stage àÌýl'Organisation à la recommandation d’une autre diplômée. Puis ce seront les mesures pour les demandeurs d’emploi qui décident l’UICN à l’embaucher, en plus de ses nombreux atouts.

À l’UICN, l’approche écosystémique de la prévention des risques

En tant que Research Assistant Junior Professional, Verónica Ruiz partage son temps entre des tâches de coordination – email, séances et téléphones -, le travail de terrain et la rédaction de rapports, en anglais, français ou espagnol. «ÌýL’échange avec les collègues constitue l’aspect le plus stimulant de mon travailÌý», estime-t-elle.

Elle est en charge de la mise à jour de la «Ìýliste rougeÌý» des écosystèmes, qui est à la base de mesures préventives. «ÌýJe pratique une revue de la littérature au niveau international pour trouver des données d'évaluation réalisées selon la méthodologie de l'UICN.Ìý Je les intègre ensuite dans une base de données globale.Ìý» L’IUCN a par ailleurs mis en place une méthodologie d’évaluation des risques écosystémiques, que Verónica Ruiz est chargée de promouvoir lors d’événements réunissant des professionnels du domaine. «ÌýJe leur explique l’intérêt de cette méthode et leur propose de collaborer sur des projets précis.Ìý»

Tout naturellement, son travail comprend également un volet pratique lié à la mise en Å“uvre des projets. L’un d’entre eux visait la mise en place de mesures de prévention basées surÌý l’écosystème plutôt que sur des solutions d’ingénierie, par exemple pour atténuer l'effet de la salinisation dans les sols des zones côtières du Sénégal.Ìý«ÌýJ’ai participé à la fin de ce projet, explique Verónica Ruiz. J’ai préparé un atelier de trois jours avec les communautés villageoises impliquées, pour faire le bilan des mesures prises. J’ai aussi rédigé un rapport sur ce projet et l’ai présenté lors d’un événement public organisé par «ÌýSwiss NGO DRR PlatformÌý»,Ìýà l’intention des acteurs humanitaires. L’an prochain, j’irai sur le terrain expliquer à différentes communautés la composante écologique de la prévention des risques, selon le principe de de la réduction de risques de catastrophes basée sur les écosystèmes.

Consultante indépendante

Avant son travail à l’UICN, Verónica Ruiz a goûté quelques mois aux joies de l’indépendance, comme consultante auprès de l’organisation internationaleÌý. ÌýTravaillant le plus souvent à domicile, elle rencontrait ses collègues lors de séances de travail.

Après une spécialisation de master en sciences de l’eau, Juliette Lerch débute sa carrière dans le domaine du climat. C'est toutefois dans le domaine du management énergétique qu'elle dispense désormais ses conseils, comme  chargée de projet chez , petite entreprise active dans l’environnement et le développement durable.

Au fur et à mesure de la carrière professionnelle, l’expérience prévaut sur les options de formation, analyse Juliette Lerch. A l’issue de ses études, elle effectue un premier stage à l à la division climat. Cette expérience lui ouvre ensuite les portes de Swiss Climate, où elle participe à l’établissement de bilans carbone pour les entreprises. Retour ensuite à l’OFEV. « Je participais à la rédaction de rapports présentant des concepts généraux sur l’adaptation climatique. Le travail à l’OFEV est d’un niveau très stratégique. » L’expérience à l’OFEV sera ensuite un atout pour postuler auprès de Bio Eco.

Juliette Lerch y travaille sur des projets concrets, ce qu’elle apprécie : « Je conseille les communes qui ont un Agenda 21 ou qui souhaitent obtenir le label « Cité de l’énergie ». » Pour l’une d’entre elles, elle a créé le contenu d’une exposition sur le développement durable, exposition qui s’est tenue dans un centre commercial. « J’ai produit des informations à propos d’alimentation, de mobilité, d’achats et de finance durables. » Pour le compte de Bio Eco, elle collabore encore avec l’OFEV, dans le cadre d’un projet destiné à aider les communes à s’adapter aux changements climatiques.

Encore étudiante du MUSE et concernée par le développement durable, Marina de Vasconcelos Pinheiro crée «ÌýÌý», une association qui loue des vêtements pour bébés. Forte de cette expérience et d’un travail de master réalisé en Bolivie, elle est ensuite engagée comme «responsable communication, recherche de fonds et coordination Amérique centraleÌý» chezÌý. Dans cette petite ONG, elle assure la communication, le recrutement de bénévoles et le démarchage de fondations susceptibles de financer des projets.A

l’issue de son master, Marina de Vasconcelos Pinheiro envoie de nombreuses candidatures spontanées auprès d’ONG et d’administrations publiques. Son certificat en géomatique lui vaut deux propositions de stage, et son expérience associative convainc l’ONG Eirene. Ìý«ÌýCet emploi me permet de conjuguer mon intérêt pour la coopération humanitaire et pour le développement durable.Ìý»

Ìý«ÌýJ’y ai débuté en stage, pour organiser le stand de l’ONG à la fête de la musiqueÌý», raconte-t-elle. «Désormais, mes responsabilités se sont élargies, notamment à la recherche de fonds. Par exemple pour un projet de soutien à l’enseignement, j’ai d’abord recruté une volontaire avec une formation adéquate. Puis j’ai constitué un dossier présentant le projet de formation et le profil de la volontaire.Ìý Je l’ai adressé à plusieurs fondations, en adaptant la présentation aux intérêts de ces dernières.Ìý» Comme il arrive dans les petites structures, la jeune femme est très polyvalente. «ÌýJ’assure aussi toute la communication d’Eirene Suisse.Ìý» Cela comprend la réalisation de flyers, la rédaction d’une newsletter et la responsabilité éditoriale d’un magazine pluriannuelÌý: «ÌýJe rédige, relis les articles écrits par les volontaires, choisis les illustrations et la titraille. J’assure aussi la mise en page.Ìý» Eirene Suisse étant présent sur les réseaux sociaux, Marina de Vasconcelos Pinheiro agit encore comme community manager. «ÌýJe poste des informations sur facebook dans un style adapté et assure une veille de la présence des autres ONG sur les réseaux.Ìý» Peu avare de ses compétences, ÌýMarina de Vasconcelos Pinheiro traduit enfin des rapports, de l’espagnol au français et inversement.

Ses activités au sein de l’ONG n’ont cependant pas détourné la jeune femme de sonÌý projet associatifÌý:Ìý. Après avoir créé le site web et la page facebook, ouvert un local près de la gare, Marina de Vasconcelos Pinheiro envisage l’ouverture d’un espace permanent (Ìý???) pour répondre à la demande.

Alumni MUSE: Selfie vidéo

Igor CHERNOV, Associate Support Officer, World Meteorological Organization

Alumni MUSE, Aline Freiburghaus

Aline FREIBURGHAUS, Members & External Relations, SwissFoundations

Alumni MUSE, Louis-Philippe Tessier

Louis-Philippe TESSIER, Chef de projet, Mobilidée

Sophie Compagnon, alumni MUSE

Sophie COMPAGNON, Assistante de projet en efficience énergétique, Services industriels de Genève

Léo RICHARD, Chagé de communication, Pro Natura

Ludovic GODARD, Business Analyst, Expedia Group

Les alumni muse sur linkedin

Fonctions les plus fréquemment exercées, selon les indications données sur Linkedin :

  • Gestion de projet: 36
  • Recherche: 23
  • Gestion, coordination: 18
  • Consultants, conseil, audit: 14
  • Collaborateurs ou adjoints scientifiques: 12
  • Enseignement, formation, animation: 12
  • Ingénieurs: 9
  • Communication, événement: 8

Par spécialisation: fonctions exercées et secteur de l'entreprise

Les diplômés ayant dont le lieu de travail a pu être identifié, se répartissent principalement entre l'administration (12) et les OI/ONG (8). Les autres se retrouvent dans l'économie privée (4) ou dans le parapublic (4).

Exemples de fonction

  • Chargée de projet, ECOLIVA
  • Responsable communication recherche de fonds, EIRENE SUISSE
  • Consultant pour le marché suisse, ECO2VALUE

Les diplômés Muse ayant choisi la spécialisation "biodiversité" travaillent principalement dans des administrations.

Exemples de fonction

  • Cheffe de projet, DIRECTION GENERALE DE L'EAU
  • Chargé d'études hydrauliques, gestion des eaux, CEREMA
  • Collaborateur scientifique, DROSERA ECOLOGIE APPLIQUEE

Les diplômés de la spécialisation Energie ayant indiqué leur lieu de travail, sont majoritairement employés dans le secteur privé (20) et dans l'administration (10). Rares sont ceux à oeuvrer dans le secteur associatif ou dans les OI/ONG (4).

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ÌýExemples de fonction

  • Project Officer, FXB INTERNATIONAL
  • Ingénieure en énergie, CSD INGENIEURS
  • Responsable de la stratégie énergétique Rive droite
    OFFICE CANTONAL DE L'ENERGIE

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Les diplômés dont le lieu de travail a été identifié, travaillent aussi fréquemment dans l'administration (11) que dans des entreprises privées (10). Quelques-uns travaillent également dans le domaine associatif ou dans les OI/ONG.

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Exemples de fonction

  • Consultant,
    UNITAR OPERATIONAL SATELLITE APPLICATIONS PROGRAMME (UNOSAT)
  • Médiateur scientifique, PRO NATURA
  • Safe Water CoordinatorÌý (Asie), FONDATION ANTENNA

Les diplômés ayant indiqué leur lieu de travail, sont employés aussi bien dans les administrations, que les OI/ONG, les entreprises privées ou le milieu associatif.

Exemples de fonction

  • Coordinatrice de campagne, E-CHANGER
  • GIS Consultant
    UNITED NATIONS INSTITUTE FOR TRAINING & RESEARCH - UNITAR
  • Consultante, UN MIGRATION AGENCY (IOM)

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