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Médecins - CEC

Les stratégies ambulatoires pendant le Covid-19

1.Ěý EVALUATION DES SYMPTOMES CLINIQUESĚý

Mise Ă  jourĚý: 28 octobre 2020Ěý

: Outil d'aide au tri pour patients et professionnels de santé

SymptĂ´mes les plus frĂ©quents:Ěý
Toux, gorge sèche, fièvre, céphalées, nez bouché ou sec, diarrhées, asthénie, dyspnée (survenant si évolution défavorable après à environ 7 à 10 jours), anosmie, agueusie, myalgies, douleurs thoraciques

Ěý
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Extrait de l'article Tudrej B, Sebo P, Lourdaux J, Cuzin C, Floquet M, Haller DM, Maisonneuve H. Self-Reported Loss of Smell and Taste in SARS-CoV-2 Patients: Primary Care Data to Guide Future Early Detection Strategies.Ěý J Gen Intern Med. 2020 Jun 9:1–3. . Epub ahead of print

Risque de décompensation chez des patients isolés à la maison (source : OFSP)

Après environ 5 Ă  7 jours d’isolement, des patients ont prĂ©sentĂ© une dĂ©gradation critique caractĂ©risĂ©e par de la fièvre et de l’asthĂ©nie, alors que les autres symptĂ´mes restaient limitĂ©s. Bien que ne souffrant pas de dyspnĂ©e, ils pouvaient prĂ©senter une pneumonie accompagnĂ©e d’une faible saturation en oxygène.Ěý Il est essentiel d’identifier au plus vite ceux qui risquent une Ă©volution critique. En consĂ©quence, demandez Ă  vos patients de vous contacter si leur Ă©tat les inquiète ou les signes suivants surviennent :

- Fièvre persistante
- Asthénie persistante
- Détresse respiratoire
- Fort sentiment de pression ou douleurs dans la poitrine
- État confusionnel
- Lèvres ou visage bleuâtres (cyanose)

Un examen clinique standard avec des signes vitaux (y inclus saturation) permet d'évaluer si le patient doit être référé au système hospitalier.

2. PEDIATRIE

Mise Ă  jour:  28 octobre 2020  

2.1 Critè°ů±đs de dĂ©pistage
Pour les enfants < 12 ans, dans la grande majorité des cas, un test n'est pas nécessaire. L'indication est à évaluer par le pédiatre selon les recommandations spécifiques de l'OFSP (du25 septembre 2020) élaborées en collaboration avec la société suisse de pédiatrie
 

2.2 Coronabambini, l’équivalent du coronacheck des adultes

L’offre en ligne prĂ©sentĂ©e le 16 octobre 2020 a pour objectif de faciliter l’accès des parents aux nouvelles recommandations de l’OFSP et leur application. Elle aide Ă  dĂ©terminer si l’enfant est autorisĂ© Ă  frĂ©quenter l’école, s’il doit rester Ă  la maison ou s’il faut contacter son mĂ©decin pour discuter de la nĂ©cessitĂ© de faire un test. 

2.3. Sites de prélèvement
Mise Ă  jour: 6 avril 2021
 

Filiè°ů±đ de dĂ©pistage sans consultation:
6-15 ans révolus: sans prescription
< 6 ans: sur prescription médicale si symptômes.

  • HUG secteur H pĂ©diatrique rendez-vous en ligne
  • Clinique et Permanence d’Onex: rendez-vous en ligne
  • HĂ´pital de La Tour : rendez-vous en ligne
  • Clinique des Grangettes- Hirslanden : rendez-vous en ligne
  • Centre mĂ©dical Qorpus-Hirslanden : rendez vous en ligne
2.4. Société Suisse de Pédiatrie (SSP)
 
2.5 Recommandations médecin cantonal (Genève)
Documentation
 
2.6. Recommandations DIP (Genève)
Mise à jour: le 15 février 2021

Flambées dans les écoles et testing chez les enfants

Lors de survenue de cas positifs dans des crèches ou des écoles, la situation est évaluée par le SMC, sur la base du nombre de cas, de l'identification des chaînes de transmission, de l'application des mesures de protection (masques) et conduit si nécessaire, à ordonner des quarantaines de classes, voire des fermetures d'écoles.
Lors d'une décision de mise en quarantaine d'une classe ou de fermeture d'école, les parents des élèves concernés sont contactés par téléphone et reçoivent un courriel d'information accompagnant la décision formelle de quarantaine.
Dans certains cas de figure, il est Ă©galement recommandĂ© Ă  toutes les personnes vivant dans le foyer de l'enfant mis en quarantaine de se faire tester (enfants et parents). Au vu du nombre de personnes concernĂ©es (adulte et enfant), deux filiè°ů±đs de testing sont privilĂ©giĂ©es: les HUG (familles avec enfants https://www.ge.ch/covid-19-se-faire-tester).
Pour les enfants en quarantaine suite à un contact étroit ou à une fermeture de classe, la levée anticipée de la quarantaine s'applique également dès le 7e jour, sous réserve d'un test négatif. En cas de résultat positif à J7, les enfants sont placés en isolement et leurs contacts étroits sont mis en quarantaine.
En dehors des situations de flambées, les indications de test chez les enfants (lien) et les lieux de prélèvements incluant les pédiatres (voir point ci-dessous), restent inchangés.
Ces différentes mesures sont ciblées et limitées dans le temps et l'espace. Cela vise à maintenir les écoles ouvertes, autant que faire se peut.

2.7. Revue de littérature pédiatrique
  • Etude genevoise dĂ©montrant que les chaĂ®nes de transmission des contaminations avec le SARS-CoV-2 va plutĂ´t dans le sens de l'adulte Ă  l'enfant
  • suggĂ©rant que les enfants asthmatiques -qui prĂ©senteraient une diminution des rĂ©cepteurs ACE 2!- seraient de facto mieux protĂ©gĂ©s que les non asthmatiques.

3. HANDICAP

Mise à jour: 17 août 2020

Protocole d’évaluation pour médecin traitant du 14 août 2020
CoordonnĂ©es pour filiè°ů±đ handicapĚý
Description des buts et public cible de Handiconsult

4. EMS ET SOINS A DOMICILE

Mise Ă  jour: 17 dĂ©cembre 2020Ěý

Texte rédigé par le Dr Cédric Gillabert

4.1. EMS

Toute question concernant la prise en charge d’un patient COVID-19 positif en EMS peut ĂŞtre adressĂ©e Ă  la Task force EMS pluri-professionnelleĚý: EMS.covid19(at)fegems.chĚý

Prise en charge de patients suspects d'infection COVID19 ou confirmés en EMS
Algorithme de dépistage en EMS du 15.12.2020 du service du médecin cantonal Genève

En prĂ©ambule, il est important de respecter le fonctionnement des soins pratiquĂ©s en EMS, chaque institution ayant ses particularitĂ©s quant au type de soins proposĂ©s (oxygĂ©nothĂ©rapie, traitement IV, monitoring clinique, etc.). Il en est de mĂŞme pour le fonctionnement du mĂ©decin rĂ©pondant de l’EMS qui peut proposer de prendre en charge de maniè°ů±đ diffĂ©rente les rĂ©sidents d’un EMS Ă  l’autre suivant les règles institutionnelles.
Les recommandations suivantes représentent une synthèse de directives ou de recommandations de Swissnoso, de l’OSFP, du service du médecin cantonal, de la Task force EMS Covid19. Les autres sources sont citées dans le texte.

4.1.a En prĂ©sence de symptĂ´mes Ă©vocateurs d'IVRS (sans nĂ©cessitĂ© de fièvre) ou de pneumonie ou diarrhĂ©es inhabituellesĚý

1)ĚýĚýĚýĚýĚý Isolement gouttelettes et contact du patient dans sa chambre, identique aux HUG :Ěýsurblouse- gants-masque chirurgical ou FFP2-protection oculaire et s'il y a beaucoup d'expectoration : charlotte et surchaussures devant la porte de la chambre, le temps de l'attente du rĂ©sultat du frottis nĂ©gatif ou -en cas de positivitĂ©- le temps de la disparition des symptĂ´mes + 2 jours mais au minimum 10 jours au total.

2)ĚýĚýĚýĚýĚý Frottis COVID19 Il est de la responsabilitĂ© du mĂ©decin traitant ou du mĂ©decin rĂ©pondant de proposer de faire le frottis. Genève-mĂ©decin (022 754 54 54) ou un laboratoire mandatĂ© par le mĂ©decin cantonal (MGD, Unilabs, etc.) peut faire le frottis. Les laboratoires d’analyses fournissent sur demande un set de prĂ©lèvement (Ă©couvillon, tube, protection de tube, feuille de demande), Le rĂ©sultat positif du frottis doit ĂŞtre annoncĂ© par le prescripteur dans les 24 heures au mĂ©decin cantonal (cf. ).

3)ĚýĚýĚýĚýĚý DĂ©finir les soins appropriĂ©s Ă  la situation du patient en intĂ©grant le cas Ă©chĂ©ant ses directives anticipĂ©es, le plan de soins anticipĂ©s, les co-morbiditĂ©s et l'espĂ©rance de vie (cf. ). Ceci dĂ©termine l’utilitĂ© d’une hospitalisation, des traitements de support ou curatifs, du monitoring clinique.

4)ĚýĚýĚýĚýĚý En cas de suspicion de pneumonie, pratiquer un bilan biologique minimal permettant d'adapter la thĂ©rapeutique et de donner des Ă©lĂ©ments objectifs de pronostic (FSC, CRP, creat, Na, K) et une radiographie du thorax en chambre si le rĂ©sultat influence la prise en charge (Ă©carter un diagnostic alternatif, p.ex.) via Mobirad (tĂ©l. 078 685 11 11 pour un premier contact puis: ).

5)ĚýĚýĚýĚýĚý ConsidĂ©rer le transfert aux urgences de Cluse-Roseraie pour une personne en dĂ©tresse respiratoire* si Ă©ligible Ă  une intubation et une ventilation mĂ©canique. Ce cas de figure devrait concerner une minoritĂ© de personnes institutionnalisĂ©es au vu de leurs comorbiditĂ©s et au vu de la rarissime rĂ©versibilitĂ© d'un SRAS dans ces conditions (cf. et ASSM).

6)ĚýĚýĚýĚýĚýĚý ConsidĂ©rer le transfert Ă  l’hĂ´pital des 3 ChĂŞnes pour une personne ne nĂ©cessitant pas des soins intensifs et prĂ©sentant un des critè°ů±đs suivantsĚý:

  1. Besoin oxygène de 4l (Fi02 35%) ou plus pour maintenir une saturation adéquate
  2. Tachypnée soutenue (FR >20/min)
  3. Décompensation des comorbidités
  4. Altération majeure de l’état général
  5. Évolution clinique défavorable

7)ĚýĚýĚýĚýĚý Proposer le cas Ă©chĂ©ant et en fonction du personnel soignant disponible un traitement optimal proche de celui pratiquĂ© en service de gĂ©riatrie

  • 02 pour Sa02 >94%
  • dexamethasone PO 2 mg 2-3x/j en cas d'oxygĂ©nodĂ©pendance durant 5-7 jours
  • hydratation IV si EF/ difficultĂ© d'hydratation PO avec Glucosalin 2:1 (2/3 Glucose 5% + 1/3 NaCl 0.9%)
  • physiothĂ©rapie respiratoire quotidienne: un masque sans valveĚý FFP2 est requis

8)ĚýĚýĚýĚýĚý Proposer le cas Ă©chĂ©ant des soins palliatifs symptomatiques avec un accompagnement au dĂ©cès en EMS.

*Fi02 > 50% et SaO2<90% avec signes d’insuffisance respiratoire sĂ©vè°ů±đ (FR >30/min, tirage)

4.1.b. Autres considérations en lien avec l'épidémie COVID19 en EMS

Mise Ă  jour: le 15 mars 2021

  • Les visites en EMS et les sorties de rĂ©sidents sont autorisĂ©es avec certaines conditions selon les EMS. Les directions d’EMS, en concertation avec le mĂ©decin-rĂ©pondant de l’institution organisent des visites individuelles, en respectant les recommandations fĂ©dĂ©rales et cantonales ainsi que les principes de prĂ©caution en matiè°ů±đ de sĂ©curitĂ© sanitaire et de distances sociales, pour maintenir le lien social des rĂ©sidant.e.s avec leur famille proche. La fermeture partielle des EMS aux visites peut ĂŞtre dĂ©cidĂ©e par les directions des EMS en cas de flambĂ©e de cas intra-EMS. Les visites seront toujours possibles pour des rĂ©sidents en fin de vie avec une protection maximale des visiteurs.

  • La communication de la positivitĂ© au covid19 est faite aux familles concernĂ©es/reprĂ©sentant ĚýthĂ©rapeutique (avec l’accord du rĂ©sidant le cas Ă©chĂ©ant). Les EMS ne donnent pas de statistique interne ni de donnĂ©e nominative aux familles eu Ă©gard au secret de fonction et au secret mĂ©dical.

  • En fonction du nombre d’isolements ou d’une situation de quarantaine d’un EMS, des soins rĂ©duits (ne touchant pas les soins de plaies ni la dispensation de mĂ©dicaments) peuvent ĂŞtre transitoirement dispensĂ©s aux rĂ©sidants afin d’apporter les soins nĂ©cessaires aux patients de COVID19 symptomatique (notion d’équitĂ©).
  • Le contact avec le corps du dĂ©funt COVID-19 positif ne requiert qu’un isolement de contact et non un isolement de type gouttelettes. Il en est de mĂŞme pour les pompes funèbres qui n’ont aucune obligation de mettre le corps dans une housse en plastique et encore moins dans un cercueil au lit du dĂ©funt.
  • Tous les collaborateurs des EMS portent un masque lorsqu'ils sont en contact avec un rĂ©sident Ă  moins de 1,5 mètre et/ou durant plus de 15 minutes avec lui. Tous les collaborateurs traditionnels porte le masque en permanence quelque soit leur activitĂ© Ă  l'exception des cuisiniers. Une exposition sans masque d'un membre du personnel soignant Ă  une personne COVID19 positive intra ou extra EMS impose une mise en quarantaine de celle-ci sur ordre du mĂ©decin cantonal. Un collaborateur COVID19 positif reste en isolement Ă  domicile durant la durĂ©e des symptĂ´mes plus 2 jours sans symptĂ´mes mais 10 jours au minimum. L'employeur doit dĂ©clarer Ă  l'assurance une maladie professionnelle et c'est la perte de gain maladie qui entre en ligne de compte.

    En cas de pénurie de personnel, une quarantaine sociale peut être décidée par le médecin cantonal (oe collaborateur capable de travailler avec des symptômes mineurs travail avec toutes les précautions requises mais il se comporte en quarantaine chez lui et en société).

  • Le personnel d’EMS prĂ©sentant un risque de complications Ă  l’infection COVID-19 (selon les critè°ů±đs de l’OFSP et des sociĂ©tĂ©s mĂ©dicales (cf. ) doit faire la demande Ă  l’employeur d’un changement de poste permettant d’éviter le contact interpersonnel Ă  moins de 1,5 mètres uniquement s'il existe des cas COVID-19 dans l'EMS. Il est demandĂ© au personnel une attestation fournie par le mĂ©decin traitant (art 10 b et c ordonnance fĂ©dĂ©rale COVID19 ).

Assouplissements dans les EMS
Le nouveau document intitulé COVID-19 : effets de la vaccination sur la vie quotidienne dans les institutions médico-sociales (05.03.2021) a été publié ().
Il offre un aperçu des assouplissements qui, selon les connaissances scientifiques actuelles, sont possibles une fois les vaccinations contre le COVID-19 effectuées dans les EMS. Les assouplissements nécessitent une procédure d’évaluation et sont mis en place progressivement.

4.1.c.ĚýEMS et Ventilation non invasive (CPAP) pour patients COVID ou suspects de COVIDĚý

Mise Ă  jour: 09 avril 2020

Rédigé par Dr Grégoire Gex, Hôpital du Valais (Version du 23.03.2020)
Validé par le SIG et le Comité de la Société Suisse de Pneumologie
Révisé par le Pr Jean-Paul Janssens, HUG, pour les patients en EMS (09.04.2020)

Patients en EMS, ou en foyer

Deux types d’appareillages en pression positive peuvent augmenter le risque de transmission virale aux soignants lors de COVID-19. L’attitude en cas de suspicion d’infection COVID dépend de la nature du traitement.

1. Traitement par CPAP ou par ventilation servo-assistée (pour syndrome d’apnées du sommeil obstructif, central ou mixte)
En cas de suspicion de COVID, et avec l’aval du pneumologue en charge du cas, mettre en suspens le traitement par CPAP.
Si le diagnostic de COVID-19 est retenu (forte présomption clinique et/ou FNP+), le traitement n’est pas repris avant 21 jours à dater du début des symptômes. Un FNP à J21 est possible si l’amélioration clinique est modeste. Le patient est mis en chambre seule.

Les précautions à prendre par les soignants sont détaillées dans le paragraphe 4.1.a ci-dessus.

2. Traitement par ventilation non-invasive (VNI)
En cas de suspicion de COVID et de décision de non-transfert en milieu hospitalier, l’interruption de la VNI ne peut se faire que sur décision du médecin ou pneumologue traitant (directives anticipées).
Déterminer pour tout patient sous VNI, le prestataire et le pneumologue responsables du patient.
L’EMS doit prévoir des masques FFP2, des sur-blouses et lunettes en nombre suffisant pour le/les patients concernés.

Le prestataire est contactĂ© rapidement (< 6 heures) pour mettre en place le jour mĂŞme un montage COVID sur le ventilateurĚý: masque facial sans valve de fuite, filtre antibactĂ©rien ou HME, valve expiratoire, retrait de l’humidificateur. Ce montage diminue le risque d’aĂ©rosolisation de particules virales et protège donc les soignants.
Lorsque le patient utilise la VNI, le port d’un masque FFP2, d’une sur-blouse et de lunettes par les soignants est indispensable.
Lorsque le patient n’utilise pas sa VNI, les recommandations sont celles détaillées dans le paragraphe ci-dessus 4.1.a pour un patient avec COVID-19 suspecté/avéré
La sĂ©quence lors de mise en route et arrĂŞt de la VNI est la suivanteĚý:

Mise en routeĚý: 1. Mettre en place le masqueĚý; 2. Mettre en route le ventilateur
´ˇ°ů°ůĂŞłŮĚý: 1. ´ˇ°ů°ůĂŞłŮer le ventilateurĚý; 2. Enlever le masque.

Le montage usuel peut ĂŞtre repris après 21 jours. Un FNP Ă  J21 est possible si l’amĂ©lioration clinique est modeste.Ěý

ĚýVoir aussi 12.4. CPAP/VNI Ă  domicile pour patients COVID ou suspects COVID

Recommandations du service de pneumologie des HUG du 7 avril 2020
Algorithme VNI HUG du 6 avril 2020

4.2. Soins Ă  domicileĚý

Mise Ă  jour: 9 novembre 2020

a)ĚýĚýĚýĚýĚýĚý Adresses/contacts utiles

ĚýHotline rĂ©servĂ©e pour les mĂ©decins genevois

+41 22 427 84 68

Hotline OFSP toujours fonctionnelle 7/7 24/24h

+41 58 463 00 00

Ligne verte, informations générales sur le COVID-19 (Genève) 7/7 10h-22h

0800 909 400

Ligne d'urgence non vitale pour les personnes symptomatiques 7/7 9h-19h

+41 22 427 88 00

Ligne d'urgence vitale 7/7 24/24h

144

Ěý

Recommandations de l'OFSP datant du 2 avril 2020

Covimad - exemple d’itinéraire interprofessionnel à domicile

Actuellement les symptômes des personnes âgées qui ont contracté le virus du Covid-19 évoluent principalement autour des questions de dénutrition, de perte de mobilité associée à une fatigue extrême ou encore de fonte musculaire importante. Pour répondre à cette problématique de santé publique, Imad coordonne depuis le 20 avril 2020 un nouvel itinéraire de prise en charge domiciliaire, notamment au sortir des HUG, appelé Covimad.
Pour en savoir plus

5. AUTO-ISOLEMENT / AUTO-QUARANTAINE

Mise Ă  jour: 19 mai 2021

Hotline pour les patients COVID-19 : 022 546 55 27

Isolement des malades

puis télécharger le pdf

Les personnes positives reçoivent un sms du SMC, les informant du résultat de leur test (les personnes dont le test est négatif reçoivent également un sms du SMC dans les 24-48h).

Les personnes testées positives ne sont plus contactées systématiquement par téléphone. Elles reçoivent par SMS un lien vers un formulaire en vue de réaliser l'enquête d'entourage, d'accélérer la transmission de la décision d'isolement et de récolter des données épidémiologiques afin de freiner la propagation. Le suivi médical reste du ressort du médecin traitant.
Le médecin traitant est l'interlocuteur principal de ses patients pour le suivi clinique (téléconsultation chaque fois que possible). Les patients COVID aigus qui nécessitent une hospitalisation doivent être adressés aux HUG.

Les personnes qui se font tester restent en isolement à domicile en attendant les résultats du test.
En cas de résultat positif, les personnes :

  • sont isolĂ©es Ă  domicile ou sur le lieu de vie, si leur Ă©tat de santĂ© le permet ;
  • sont isolĂ©es aux HUG si leur Ă©tat de santĂ© le nĂ©cessite;
  • doivent respecter les de l'OFSP;
  • sont contactĂ©es systĂ©matiquement par le SMC;
  • sont appelĂ©es rĂ©guliè°ů±đment par le SMC pour s'assurer du respect de cette mesure;
  • le suivi mĂ©dical incombe au mĂ©decin traitant. Si la durĂ©e des symptĂ´mes excède 10 jours, il revient au mĂ©decin traitant de prolonger l'arrĂŞt maladie du patient.

Les personnes testées positives pour lesquelles un résultat positif a déjà été effectué dans les 3 mois précédents ne sont pas isolées à nouveau.

Durée de l’isolement pour les cas confirmés ou probables de COVID-19 hospitalisés : dépend de la sévérité des symptômes. En cas de retour à domicile ou de transfert dans un autre établissement, l’isolement doit être poursuivi selon les recommandations de et du médecin hospitalier.

Mesures pour les personnes symptomatiques avec un test négatif sans facteur de gravité: restent à domicile jusqu’à 24 heures après la disparition des symptômes, indépendamment du temps écoulé.

Après la période d'isolement, les personnes continuent de respecter les mesures d'hygiène et de conduite comme le reste de la population.

Risque de décompensation chez des patients isolés à la maison (source : OFSP)

Après environ 5 à 7 jours d’isolement, des patients ont présenté une dégradation critique caractérisée par de la fièvre et de l’asthénie, alors que les autres symptômes restaient limités. Bien que ne souffrant pas de dyspnée, ils pouvaient présenter une pneumonie accompagnée d’une faible saturation en oxygène.

Il est essentiel d’identifier au plus vite ceux qui risquent une évolution critique. En conséquence, demandez à vos patients de vous contacter si leur état les inquiète ou les signes suivants surviennent:

  • Fièvre persistante
  • AsthĂ©nie persistante
  • DĂ©tresse respiratoire
  • Fort sentiment de pression ou douleurs dans la poitrine
  • État confusionnel
  • Lèvres ou visage bleuâtres (cyanose)

Un examen clinique standard avec des signes vitaux (y inclus saturation) permet d'évaluer si le patient doit être référé au système hospitalier.

Quarantaine des contacts étroits

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Les personnes-contact mises en quarantaine reçoivent une notification du SMC leur recommandant d'aller se faire tester gratuitement au 7e jour.

  • Si le rĂ©sultat est positif: la personne est isolĂ©e durant 10 jours et ses contacts Ă©troits sont mis en quarantaine par le SMC.
  • Si le rĂ©sultat est nĂ©gatif: la quarantaine est levĂ©e, dès rĂ©ception du rĂ©sultat par le SMC. Dès 12 ans, la personne doit, en dehors de son domicile, porter en tout temps un masque et respecter une distance de 1.50 mètre jusqu'au 10e jour de la quarantaine effective.

Pour rappel, les personnes contact placées en quarantaine par le service du médecin cantonal (SMC) doivent rester 10 jours à domicile, à partir de la date du dernier contact avec le cas. Elles doivent surveiller leur état de santé, suivre les consignes de quarantaine (lien) se faire tester immédiatement en cas de survenue de symptômes compatibles avec le COVID-19.

Personnes vaccinées

Pour les personnes complètement vaccinées*, la quarantaine de contact est levée pendant 6 mois (180 jours) après la vaccination.
*DĂ©finition d'une personne entiè°ů±đment vaccinĂ©e:

  • vaccinĂ©e avec 2 doses d'un vaccin ARNm autorisĂ© en Suisse (Pfizer ou Moderna) dès le 15e jour suivant la 2e doseet 15 jours après la 1è°ů±đ dose pour les personnes ayant prĂ©sentĂ© le Covid et Ă©ligibles pour 1 dose de vaccin
  • ou dès le 15e jour après une dose unique d'un vaccin ARNm autorisĂ© en Suisse (Pfizer ou Moderna) pour les personnes avec un antĂ©cĂ©dent de COVID-19 confirmĂ© par PCR ou test rapide antigĂ©nique (et vaccinĂ© 3 ou 6 mois après la guĂ©rison).

La quarantaine de voyage continue de s'appliquer.

Personnes guéries

La quarantaine de contact est levée pour les personnes guéries pendant 6 mois (180 jours).
La quarantaine de voyage continue de s'appliquer.

Dès le 22 janvier 2021, les quarantaines sociales ne sont plus autorisées. Si une telle mesure apparaît nécessaire une dérogation peut être demandée, dûment motivée, adressée à derogation.covid(at)etat.ge.ch Néanmoins la quarantaine sociale ne sera accordée qu'au cas par cas et qu'à titre exceptionnel.

La quarantaine de contact ou de voyage

Elle peut être levée au 7e jour si :

  • le rĂ©sultat du test (test rapide antigĂ©nique de prĂ©fĂ©rence) effectuĂ© dès J7 est nĂ©gatif ET
  • les mesures barriè°ů±đs sont appliquĂ©es en dehors du domicile et ce jusqu'au 10e jour de quarantaine inclus: port du masque (>12 ans) et maintien de la distance de 1.50 mètre en dehors du domicile.

Pour l'allègement de quarantaine de contact, les laboratoires ou cabinets médicaux, pharmacies, centres de test le déclarent rapidement le résultat négatif selon les modalités habituelles.

Pour les retours de voyage, les laboratoires ou cabinets médicaux, pharmacies, centres de test n'ont pas besoin de déclarer le résultat négatif, mais les personnes concernées peuvent contacter la cellule en joignant le résultat négatif afin de recevoir une confirmation ou attestation de l'allègement.

Les coûts de ces tests sont pris en charge par la Confédération. La fiche d'information de l'OFSP sur la quarantaine a été mise à jour (21.04.2021 lien)

Quarantaine pour les voyageurs en provenance d'Etats ou de zones Ă  risque

Les exemptions de quarantaine au retour d'une zone ou d'un pays à risque sont réglées par l'Ordonnance sur les mesures destinées à lutter contre le coronavirus (COVID-19) dans le domaine du transport international de voyageurs (RS 818.101.27). Toute personne qui souhaite bénéficier d'une exemption de quarantaine de retour d'une zone ou d'un pays à risque doit se référer aux informations disponibles en ligne (lien):

A noter que les exemptions ne s'appliquent pas dans les situations ci-dessous :

  • ·des motifs professionnels ou mĂ©dicaux impĂ©rieux pour les personnes en provenance de pays prĂ©sentant un risque Ă©levĂ© d'infection en raison de la prĂ©sence d'une mutation du coronavirus (Ă©tat au 21 janvier: BrĂ©sil, Royaume-Uni, Afrique du Sud et Irlande);
  • un test positif dans les 3 mois pour les personnes en provenance de pays prĂ©sentant un risque Ă©levĂ© d'infection en raison de la prĂ©sence d'une mutation du coronavirus (Ă©tat au 21 janvier 21: BrĂ©sil, Royaume-Uni, Afrique du Sud et Irlande);
  • une attestation de vaccination contre le COVID-19 (1 ou 2 doses).
  • Document avec les exigences et restrictions des diffĂ©rents pays ()
    Puis cliquer sur le lien "Liste des pays» qui se trouve en bas de page-sous « Renseignements gĂ©nĂ©raux concernant les tests COVID"

Quarantaine des professionnels de la santé

L'évolution de la situation épidémiologique est préoccupante. L'apparition et l'extension rapide à Genève des nouveaux variants du SARS-CoV-2 plus contagieux font craindre une recrudescence des contaminations sur le Canton.
Cette situation nécessite de revoir les conditions d'allègement de quarantaine, notamment le principe de quarantaine sociale.
Les quarantaines sociales de principe ne sont en conséquence désormais plus autorisées.

Si elles portaient un équipement de protection adéquat pendant toute la durée du contact avec un cas confirmé ou une personne présentant une affection aiguë des voies respiratoires, les personnes peuvent continuer à travailler normalement.

Des mesures doivent être prises pour le personnel médical ayant eu un contact non protégé et étroit avec un cas confirmé. Par contact non protégé et étroit, on entend :

  • prodiguer des soins ou effectuer un examen mĂ©dical ou une activitĂ© professionnelle avec contact corporel (<1,5 mètre) sans utiliser d’équipement de protection appropriĂ© ;
  • contact direct, sans Ă©quipement de protection, avec les sĂ©crĂ©tions des voies respiratoires ou les fluides corporels ;

Ces personnes sont mises en quarantaine par le service cantonal compétent.

En cas de pĂ©nurie sĂ©vè°ů±đ et rĂ©pandue de personnel – quarantaine et travail : les mesures de quarantaine sociale ont Ă©tĂ© levĂ©es.

Dans certaines situations extrêmes, le service cantonal compétent (p. ex. service du médecin cantonal) peut autoriser les professionnels de la santé ayant eu un contact étroit avec une personne malade du COVID-19 à travailler, pour autant qu’ils ne présentent aucun symptôme. Ils portent toujours un masque adéquat et veillent à maintenir une hygiène des mains irréprochable. Durant les dix jours qui suivent le contact non protégé, la personne exposée doit activement surveiller son état de santé et documenter qu’aucun symptôme compatible avec le COVID-19 n’est survenu. Durant cette période, elle doit appliquer dans le cadre privé les consignes relatives à la quarantaine transmises par le service cantonal compétent. Elle reste donc en quarantaine chez elle ou dans un hébergement adapté, sauf pour le travail et les trajets y relatifs.

6. CRITERES D’HOSPITALISATION

Mise Ă  jour: 19 novembre 2020

du 31 octobre 2020

Critè°ů±đs d’hospitalisation COVID-19 Ă  l’étage (SMIG/Trois-ChĂŞnes)
Pneumonie avec CURB-65≥2 (score ci-dessous)
Ou nouvelle dépendance à l’O2 ou augmentation des besoins en O2
Ou tachypnée soutenue (FR≥20 min)
Ou comorbidité(s) décompensée(s)
Ou altération majeure de l’état général, suivi à domicile précaire ou non assuré
Ou évolution clinique défavorable
Et absence de limitation thérapeutique pour l’hospitalisation

Note: La prĂ©sence d’un foyer pulmonaire clinique et/ou d’infiltrat radiologique n’impose pas systĂ©matiquement l’hospitalisation en l’absence des critè°ů±đs ci-dessus.
Critè°ů±đ additionnel pour l’orientation aux Trois-ChĂŞne: Patients COVID-19 confirmĂ© avec limitation thĂ©rapeutique aux SI(attitude dĂ©finie), prĂ©fĂ©rablement de > 75 ans

Score CURB -65
ConfusionĚý: 1 pt
UrĂ©e > 7Ěý: 1 pt
FrĂ©quence respiratoire > 30Ěý: 1 pt
Blood pressure: Tension artérielle systolique < 90 1 pt et diastolique < 60 1 pt
Age > 65 ansĚý: 1 pt
Hospitalisation si ≥ 2 points

L’article de la BMJ apporte de bonnes recommandations pour l’évaluation clinique des patients. Ils ont développé un site avec un score Qcovid qui aide à la décision et donne un score pronostic de mortalité:

7. TELECONSULTATIONS ET SUIVI DES PATIENTS COVID NEG

Mise Ă  jourĚý: 26 novembre 2020

RĂ©digĂ© par les Dres Arabelle RiederĚýet Sanae Mazouri

Depuis la premiè°ů±đ vague de la pandĂ©mie, les mĂ©decins internistes gĂ©nĂ©ralistes et pĂ©diatres ont proposĂ© une prise en charge Ă  distance Ă  leurs patients pour remplir une double missionĚý:

  • DĂ©pister, diagnostiquer et suivre les patientsĚýprĂ©sentant des symptĂ´mes Ă©voquant une infection Ă  Covid-19:ĚýĚýet desĚýĚýpubliĂ©es sur le site du Royal College of General Practice (RCGP).
  • Assurer la prise en charge des problèmes de santĂ© non-Covid 19 aigus et chroniquesĚýdans la population gĂ©nĂ©rale

L’évaluation Ă  distance permet d’identifier les patientsĚýĂ  Ă©valuer en prĂ©senceĚýau cabinet ouĚýĂ  adresser Ă  un centre d’urgenceĚýpour un bilan approfondi et/ou une hospitalisation.

Quels outils?

  1. LeĚýtĂ©lĂ©phoneĚýreste l’outil le plus simple pour certains patients (et mĂ©decins)
  2. LaĚý±ąľ±»ĺĂ©´Çł¦´Ç˛Ô´ÚĂ©°ů±đ˛Ôł¦±đĚýpermet d’avoir des informations non-verbales et d’évaluer des signes cliniques simples. Dans certaines situations, cette technologie apporte des informations prĂ©cieuses (est-ce que le patient montre qu’il a bien compris les consignes, par exemple) et est très apprĂ©ciĂ©e (1).ĚýLe RCGP a dĂ©fini desĚý. Ne pas oublier d’inclure les proches aidants ou les soignants Ă  domicile, qui peuvent assister les patients moins Ă  l’aise avec la technologie digitale.

Ěý(1) Donaghy E et al. Acceptability, benefits, and challenges of video consulting: a qualitative study in primary care. Br J Gen Pract 2019.Aug 29;69(686)e586-e594.

La tĂ©lĂ©consultation en pratiqueĚý: quelles bonnes pratiques?

1. Pour Ěýles mĂ©decins qui souhaitent des conseils pour la pratique de la tĂ©lĂ©consultation, voici un article très instructif:
En particulier, les auteurs proposent des recommandations pour informer les patients sur les modalitĂ©s de rĂ©ponse en cas d’absenceĚý:
«ĚýLorsqu’un mĂ©decin accepte de conseiller ou de rĂ©pondre Ă  des questions mĂ©dicales Ă  distance entre absents (e-mail, SMS ou autres messages Ă©lectroniques non instantanĂ©s), il doit en dĂ©finir les modalitĂ©s avec son patient au prĂ©alable et dĂ©cider comment se comporter en cas d’absence de rĂ©ponse. Configurer un message d’absence automatique, indiquer qu’aucune prise en charge du patient ne se fait en cas d’absence de rĂ©ponse du mĂ©decin ou le rediriger ailleurs Ă©viteront d’engager sa responsabilitĂ© s’il ne fait rien. Cela implique la constitution d’un contrat de mandat ainsi que le respect par le mĂ©decin de son obligation de diligence pour les questions soumises. Il est donc recommandĂ© au mĂ©decin d’indiquer quand et Ă  quelles conditions ce dernier refuse la prise en charge du cas pour ne pas devoir agir selon son obligation de diligence vis-Ă -vis du patientĚý».

2. Pour les aspects de communication et d’évaluation clinique en vidĂ©oconsultationĚý(incluant un tableau rĂ©sumant Ěýles sources pour aller plus loinĚý:

Quels produitsĚýutiliserĚýpour une ±ąľ±»ĺĂ©´Çł¦´Ç˛Ô´ÚĂ©°ů±đ˛Ôł¦±đ?

  • docteur@home: un outil de vidĂ©oconsultation dĂ©veloppĂ© par Ěýl’équipe du Ěýservice de cybersantĂ© et de tĂ©lĂ©mĂ©decine des HUG Ă  Genève disponible gratuitement Ěýpour les mĂ©decins genevois. Il s’agit d’une plateforme sĂ©curisĂ©e qui permet de faire des consultations audio, vidĂ©o ou par chat de maniè°ů±đ sĂ©curisĂ©e. Elle a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e avec le soutien de la Fondation PrivĂ©e des HUG, la Direction GĂ©nĂ©rale de la SantĂ© et l’AMGe sur le modèle de la plateforme HUG@home dĂ©veloppĂ© depuis fin 2017 aux HUG pour des tĂ©lĂ©consultations assistĂ©es par des soignants de l’Imad. Dans les prochaines semaines, il sera possible Ă©galement d’échanger Ěýde maniè°ů±đ sĂ©curisĂ©e des fichiers audio, ordonnances, photos ou autres documents comme un certificat de travail.

Pour obtenir gratuitement docteur@home (mĂ©decins Ă  Genève) : Contacter Fabian Lucchi rĂ©pondant informatique de l’Amge:Ěýit-awareness(at)amge.ch)
Tutorial

  • laĚýĚýet Health Info Net AG (HIN) proposent aux mĂ©decins suisses un système gratuit, simple et fiable de ±ąľ±»ĺĂ©´Çł¦´Ç˛Ô´ÚĂ©°ů±đ˛Ôł¦±đ, disponible sur le siteĚý)
  • ±ąľ±»ĺĂ©´Çł¦´Ç˛Ô´ÚĂ©°ů±đ˛Ôł¦±đ avecĚýonedoc.chĚý() (outil de ±ąľ±»ĺĂ©´Çł¦´Ç˛Ô´ÚĂ©°ů±đ˛Ôł¦±đ proposĂ© par la startup genevoise pour ses abonnĂ©s) d’autres produits (zoom, skype, teams de microsoft, whatsapp etc.) sont dĂ©crits sur leĚýĚý: https://www.fmh.ch/files/pdf24/fiche-dinformation-telemedicine.pdf

Quelles dispositions lĂ©gales/de facturationĚý?

Selon les recommandations de la FMH, le médecin est tenu de respecter les principes usuels relatifs au dossier médical du patient, ainsi que les dispositions régissant la protection de données, le secret médical et le devoir de diligence (le fait d’évaluer le patient en présence si nécessaire ou de déléguer cet examen à un autre médecin si l’on ne peut pas le faire en personne).

Pour aller plus loin sur les aspects juridiquesĚý:

La seule position tarifaire actuellement disponible pour facturer les prestations de teĚleĚmeĚdecine est la position « Consultation teĚleĚphonique par le speĚcialiste » (positions tarifaires 00.0110 et ss). Son champ d’utilisation est toutefois strictement deĚlimiteĚ, puisqu’elle permet en reĚ€gle geĚneĚrale de facturer 20 minutes par consultation, 30 minutes pour les enfants de moins de 6 ans et les personnes de plus de 75 ans et pour les personnes au-dessus de 6 ans et de moins de 75 ans nĂ©cessitant plus de soins.

Les prestations de télémédecine des psychiatres ou des psychologues délégués exerçant au cabinet sont à nouveau soumises aux limitations fixées le 1.1.2018 par le Conseil fédéral dans le TARMED 01.09_BR.

Envoi d'ordonnances?

Le mĂ©decin cantonal genevois rappelle que lesĚýordonnancesĚýen absence doivent ĂŞtre soit faxĂ©es soit envoyĂ©es par mail Ă  la pharmacie soit envoyĂ©es par courrier postal aux patients (pas par mail aux patients car il existe un risque de reproductions multiples).

L’envoi de documents confidentielsĚý: certificat de travail, prescription de physiothĂ©rapie ou encore copie de rĂ©sultats d’examens peut se faire par email en privilĂ©giant un envoi sĂ©curisĂ© via par exemple HIN (ou une autre messagerie sĂ©curisĂ©e comme @amge.ch). Les e-mails confidentiels envoyĂ©s vers les destinataires sans raccordement HIN sont automatiquement cryptĂ©s.

8. MESURES DE PROTECTION

Mise Ă  jour : 11 fĂ©vrier 2021

1)      Le matĂ©riel de protection :

2)     Plan de protection pour l’exploitation des cabinets mĂ©dicaux: recommandations FMH
Le port du masque chirurgical (II, IIR) est obligatoire pour tous les patients et tous les accompagnants à l’intérieur du cabinet, associé à une désinfection stricte des mains à leur arrivée.
Portez, ainsi que vos collaborateurs, un masque chirurgical (II ou IIR) durant toute la journĂ©e de travail, y compris pendant les pauses si vous ĂŞtes en contact direct avec d’autres personnes. DĂ©sinfectez-vous les mains avant de mettre le masque et après l’avoir enlevĂ©. Exception: activitĂ© administrative dans des bureaux individuels sans contact direct avec d’autres personnes.  
Le service du médecin cantonal peut être amené à vérifier le respect des plans de protection et prendre des mesures appropriées. L'OCIRT (Office cantonal de l'inspection et des relations au travail) peut également effectuer des visites.

3)      Le port des masques destinĂ©s aux professionnel.le.s de la santĂ© et autre personnel - Directives de la DGS concernant le port du masque datĂ©es du 3.09.2020

Bonne pratique du port du masque (information tirée du site )

  • Par Ă©lastique :
  • Par laniè°ů±đs :

Avant de mettre votre masque :

  • Lavez-vous les mains avec du gel hydroalcoolique ou du savon et de l’eau
  • Couvrez la bouche et le nez avec le masque et assurez-vous qu’il n’y ait pas d’espace entre votre visage et le masque
  • Eviter de toucher le masque en le portant. Si vous le touchez, lavez les mains avec du gel hydroalcoolique ou du savon et de l’eau
  • Remplacez le masque avec un exemplaire neuf le plus vite possible s’il est mouillĂ©, et ne rĂ©utilisez pas les masques Ă  usage unique
  • Pour Ă´ter le masque, enlevez par l’arriè°ů±đ (ne pas toucher le devant), jetez-le dans une poubelle, lavez-vous les mains avec du gel hydroalcoolique ou du savon et de l’eau
  • Il est Ă  usage unique et ne doit en aucun cas ĂŞtre remis sur le visage une fois enlevĂ©
  • Il ne doit jamais se trouver autour du cou ou sur le front
  • Un masque ne recouvrant pas le nez ou la bouche doit ĂŞtre changĂ©

A noter:

  • Lavage des mains: Ă  l'eau et au savon (ou solution hydro-alcoolique)
  • Surfaces: dĂ©sinfection standard avec les produits habituels

4) Aménagement des cabinets qui prennent en charge des patients suspects ou avérés COVID-19 (selon les recommandations du site du canton de Vaud)

 Pour la prise en charge et le suivi d’un patient suspect ou confirmĂ© CoVID-19 au cabinet, il faut disposer :

  • D’une filiè°ů±đ dĂ©diĂ©e pour ces patients afin qu’ils ne cĂ´toient pas les patients asymptomatiques.
  • Du matĂ©riel nĂ©cessaire au dĂ©pistage et/ou Ă  la prise en charge de ces patients (masque, surblouse, lunettes, gants et Ă©couvillons).

En l’absence de ces prérequis, les patient suspects ou confirmés CoVID-19 doivent être adressés dans un autre cabinet ou dans un centre de dépistage ou de prise en charge.

Structure du cabinet
Principe : Un cabinet de mĂ©decine gĂ©nĂ©rale peut recevoir des patients suspects de COVID-19 ou confirmĂ©s dans le cadre du suivi, si ses locaux permettent de crĂ©er une filiè°ů±đ dĂ©diĂ©e COVID-19.
Les cas suspects ou avérés doivent être vus dans un endroit clairement identifié et différent de celui des patients venus pour un autre motif.

Recommandations pour les locaux :

  • Une salle d’attente dĂ©diĂ©e
  • Une salle de consultation dĂ©diĂ©e
  • Si possible une entrĂ©e/sortie spĂ©cifique pour les patients COVID-19
  • RĂ©server une partie unique du cabinet pour cela (salle d’attente et salle de consultation au mĂŞme endroit)

Pour des dĂ©tails selon les diffĂ©rents moments de la journĂ©e (avant de commencer la journĂ©e, après une prise en charge) et types de patients (patients suspect CoVID-19, autres patients) veuillez-vous rĂ©fĂ©rer aux derniè°ů±đs ,

Entretien des locaux
AĂ©rer et nettoyer rĂ©guliè°ů±đment les sites d’accueil autant que possible. DĂ©sinfecter les surfaces 2 Ă  3 fois par jour (bureaux, poignĂ©es de porte, tĂ©lĂ©phones, etc..). Enlever des lieux oĂą sont reçus les patients, les objets non nĂ©cessaires (jouets, livres pour enfants, revues et journaux, etc.).

Personnel
Un personnel est dĂ©diĂ© Ă  la filiè°ů±đ COVID-19, un mĂ©decin et un-e assistant-e mĂ©dical-e Ă  minima, Ă©ventuellement un-e infirmier-è°ů±đ, par pĂ©riode, par exemple de 4 heures.

  • Il est Ă©galement appropriĂ©, quand cela est possible, de dĂ©dier un personnel (AM ou infirmier.è°ů±đ) pour les contacts tĂ©lĂ©phoniques liĂ©s au COVID-19.
  • Il est conseillĂ© (Recommandations HPCI :) Portez des vĂŞtements professionnels pouvant ĂŞtre lavĂ©s Ă  60 degrĂ©s. Changez de vĂŞtements tous les jours et ne portez ces vĂŞtements que dans votre cabinet.

˛Ń˛ąłŮĂ©°ůľ±±đ±ô
La prise en charge de patients suspects de COVID ou de cas avérés implique certaines mesures de protection et du matériel en conséquence. Ainsi :

  • Disposez un distributeur de produit dĂ©sinfectant Ă  l’entrĂ©e du cabinet et une affiche invitant Ă  s’en servir, idĂ©alement, avec des essuie-mains en papier.
  • L’arrivĂ©e d’un patient suspect de COVID implique de lui remettre un masque de soins (type II ou IIR) et qu’il se dĂ©sinfecte les mains Ă  la porte d’entrĂ©e; le professionnel qui l’accueille et le prend en charge porte Ă©galement un masque (type II ou IIR).
  • Lors de l’examen clinique ou de prĂ©lèvement (frottis naso-pharyngĂ©), l'Ă©quipement de protection recommandĂ© est le suivant :
    - masque de soins (type II ou IIR), port de gants, surblouses et de lunettes (pouvant être désinfectées) si risque de projections de liquides biologiques (toux++). Les prélèvements pour dépistage ne nécessitent pas de masque FFP2, le masque de soins suffit ()

Les masques, les surblouses sont disponible auprès des pharmacies du canton.

 RĂ©fĂ©rences :
- -

9. FROTTIS NASOPHARYNGE

9.1. Critè°ů±đs de dĂ©pistage

Mise Ă  jour: 15 mars 2021

Recommandations pour le diagnostic dans le secteur ambulatoire du 18 janvier 2021

Prise en charge des personnes présentant des symptômes au cabinet

  • Posez un masque chirurgical au patient dès son arrivĂ©e.
  • Isolez le patient dans un local pouvant ĂŞtre facilement aĂ©rĂ©.
  • Portez un masque chirurgical et Ă©valuez les critè°ů±đs de suspicion et les critè°ů±đs de test. sont rĂ©guliè°ů±đment actualisĂ©s par l'OFSP.

Critè°ů±đs de suspicion et de prĂ©lèvement ()

Critè°ů±đs cliniques de l'OFSP

Les symptĂ´mes suivants peuvent indiquer une infection au COVID-19:

  • SymptĂ´mes d’affection aiguĂ« des voies respiratoires (p. ex. toux, maux de gorge, difficultĂ©s respiratoires, douleurs thoraciques) et/ou
  • Fièvre sans autre Ă©tiologie et/ou
  • Apparition soudaine d’une anosmie (perte de l’odorat) et/ou d’une agueusie (perte du goĂ»t) et/ou
  • État confusionnel aigu ou dĂ©tĂ©rioration de l’état de santĂ© chez une personne âgĂ©e sans autre Ă©tiologie
  • Autres symptĂ´mes moins spĂ©cifiques ou plus rares : douleurs musculaires, maux de tĂŞte, sensation de fatigue gĂ©nĂ©ralisĂ©e, rhume, symptĂ´mes gastro-intestinaux (p. ex. nausĂ©es, vomissements, diarrhĂ©es, douleurs abdominales), Ă©ruptions cutanĂ©es (p. ex. pseudo-engelures, exanthèmes urticariens, vĂ©siculaires ou morbilliformes).

Critè°ů±đs Ă©pidĂ©miologiques de l'OFSP

Lien épidémiologique: contact étroit (<1,5 m pendant >15 minutes) avec un cas de COVID-19 confirmé en laboratoire ou exposition dans le cadre d’une flambée de COVID-19 confirmée.

Critè°ů±đs Ă©chantillonnage du 8 fĂ©vrier 2021
Test de dépistage: arbre décisionnel du 11 mars 2021

Contrairement à ce qui a été communiqué, un test PCR par frottis salivaire ne doit pas être confirmé par un nouveau test PCR par frottis naso-pharyngé.

Un test pour le COVID-19 est recommandĂ© par l'OFSP (critè°ů±đs OFSP ) pour:

Les personnes symptomatiques qui rĂ©pondent aux critè°ů±đs cliniques de l'OFSP

  • Test PCR (mĂ©thode de rĂ©fĂ©rence)
  • Test rapide antigĂ©nique possible si l’ensemble des quatre critè°ů±đs suivants sont remplis
    1. Début des symptômes il y a moins de quatre jours ET
    2. Ne fait pas partie des personnes vulnérables (lien) ET
    3. Ne travaille pas dans le secteur de la santé au contact direct de patients ET
    4. Prise en charge ambulatoire
  • Chez les personnes vaccinĂ©es ou en cas de suspicion de nouveau variant autre que le B.1.1.7 ("britannique"), un test PCR est recommandĂ© et, en cas de rĂ©sultat positif, un sĂ©quençage peut ĂŞtre demandĂ© par le SMC. Chez les personnes vaccinĂ©es qui prĂ©sentent des symptĂ´mes ≥ 7 jours après la 2e injection et dont le rĂ©sultat PCR est positif, il faut vĂ©rifier s’il s’agit d’un nouveau variant contre lequel le vaccin n’offrirait pas de protection.

Les personnes asymptomatiques : test rapide antigénique pour le SARS-CoV-2 ou test PCR

  • Chez les personnes-contact mises en quarantaine, sur notification du SMC.
  • Sur notification de contact par l’application SwissCovid.
  • Dans le cadre de l’investigation ou du contrĂ´le d’une flambĂ©e conformĂ©ment aux recommandations de l’OFSP, sur notification du SMC.
  • Dans les hĂ´pitaux, les EMS et d’autres institutions mĂ©dico-sociales certains groupes de personnes peuvent ĂŞtre rĂ©guliè°ů±đment testĂ©s pour la prĂ©vention d’une infection chez les personnes vulnĂ©rables. Il s’agit du personnel au contact direct avec les patients (y compris le personnel des services de soins Ă  domicile), des visiteurs, des autres patients et rĂ©sidents de la structure (lien). Les tests rapides antigĂ©niques positifs doivent ĂŞtre confirmĂ©s, pour cette indication, par un test PCR.

Un frottis post-mortem reste recommandé dans les situations suivantes:

  • En cas de notion de symptĂ´mes de COVID-19, sans test disponible (y compris pour les rĂ©sidents des EMS).
  • Si la cause du dĂ©cès n'est pas Ă©vidente, particuliè°ů±đment lors de facteurs de risque (ex obĂ©sitĂ©).

La ConfĂ©dĂ©ration prend en charge les coĂ»ts des analyses pour le SARS-CoV-2 lorsque les critè°ů±đs de prĂ©lèvement ci-dessus sont remplis.

Ne font pas partie des critè°ů±đs de l'OFSP:

  • Un test effectuĂ© en vue d’un voyage Ă  l’étranger;
  • Un test effectuĂ© sur demande de l'employeur;
  • Un test prescrit dans le cadre d’un plan de protection d’un hĂ´tel, d’une compĂ©tition sportive, etc.

 Ces tests ne sont pas pris en charge par la ConfĂ©dĂ©ration et sont aux frais du demandeur.

Les mĂ©decins cantonaux peuvent aussi ordonner des tests sĂ©rologiques. Un Ă©chantillon salivaire peut Ă©galement ĂŞtre utilisĂ© pour la PCR en utilisant une mĂ©thode validĂ©e par le laboratoire Ă  condition que le laboratoire soit reconnu pour cette mĂ©thode et la salive doit ĂŞtre prĂ©levĂ©e en concertation avec le laboratoire qui effectue la PCR.
Protocole pour la méthode de prélèvement pour l’échantillon salivaire (HUG, 11.02.2021)

Deux tests antigéniques rapides ont été validés par la société suisse de Microbiologie et peuvent être commandés à l'adresse ci-après:

SITUATIONS PARTICULIERES

Personne avec antécédent de COVID-19 confirmé par PCR ou avec antécédents de symptômes compatibles avec le COVID-19 et qui présente des symptômes

  • Un test par PCR positif accompagnĂ© de symptĂ´mes compatibles avec le COVID-19 signifie gĂ©nĂ©ralement qu’il y a une infection aiguĂ«. Chez la plupart des personnes infectĂ©es, le test par PCR du frottis naso-pharyngĂ© commence Ă  ĂŞtre positif entre 48 heures avant l’apparition des symptĂ´mes et le premier jour des symptĂ´mes pour atteindre son maximum dans la semaine suivant l’apparition des symptĂ´mes. Le test par PCR reste gĂ©nĂ©ralement positif durant les premiè°ů±đs semaines suivant le dĂ©but des symptĂ´mes (jusqu’à trois mois); la proportion de tests positifs dĂ©croĂ®t Ă  partir de la troisième semaine.
  • L’OFSP souligne que la durĂ©e de la persistance d’un test PCR positif n’est pas corrĂ©lĂ©e avec l’infectiositĂ©, car le test peut mettre en Ă©vidence du matĂ©riel viral non rĂ©plicable, sans que cela s’accompagne d’un risque de transmission.

Personne avec antécédent de COVID-19 confirmé par PCR

  • Dernier test ≤3 mois. Le dĂ©lai de 3 mois repose sur des donnĂ©es scientifiques ayant une valeur probante limitĂ©e. Les mesures proposĂ©es servent d’orientation: une rĂ©infection est improbable. Un test n’est pas recommandĂ©. Des donnĂ©es suggè°ů±đnt Ă©galement qu’il n’y a pas de risque de transmission dans une telle situation (). La personne reste Ă  domicile jusqu’à 24 heures après la disparition des symptĂ´mes.
  • L’OFSP souligne que la durĂ©e de la persistance d’un test PCR positif n’est pas corrĂ©lĂ©e avec l’infectiositĂ©, car le test peut mettre en Ă©vidence du matĂ©riel viral non rĂ©plicable, sans que cela s’accompagne d’un risque de transmission. C’est pourquoi l’OFSP ne recommande pas de test Ă  l’issue d’un isolement. Le risque rĂ©siduel de transmission – après ≥10 jours d’isolement et la disparition des symptĂ´mes depuis ≥48 heures – est jugĂ© très faible.
  •  Dernier test >3 mois : une rĂ©infection ne peut pas ĂŞtre exclue. Un test est recommandĂ©.

Personne avec antécédents de symptômes compatibles avec le COVID-19 ayant été en lien épidémiologique avec un cas de COVID-19, mais non testée à l’époque

  • DĂ©but des symptĂ´mes lors de l’épisode prĂ©cĂ©dent ≤3 mois : une rĂ©infection est improbable. Un test n’est pas recommandĂ©. La personne reste Ă  domicile jusqu’à 24 heures après la disparition des symptĂ´mes.
  • DĂ©but des symptĂ´mes lors de l’épisode prĂ©cĂ©dent >3 mois : une rĂ©infection ne peut pas ĂŞtre exclue. Un test est recommandĂ©.

Personne avec antécédents de symptômes compatibles avec un COVID-19 n’ayant pas été en lien épidémiologique avec un cas de COVID-19 et non testée à l’époque

  • Un test est recommandĂ©.

Personne présentant des symptômes compatibles avec le COVID-19 mais testée négative

  • Un test par PCR nĂ©gatif n’exclut pas la possibilitĂ© d’une infection par le SARS-CoV-2. Des rĂ©sultats faussement nĂ©gatifs ne sont pas exclus non plus; ils peuvent ĂŞtre dus entre autres Ă  la mauvaise qualitĂ© du prĂ©lèvement, Ă  des conditions de transport inadaptĂ©es ou au fait que le prĂ©lèvement a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© Ă  un mauvais moment (par rapport Ă  l’évolution de la maladie).
  • Si le rĂ©sultat du test est nĂ©gatif, mais que la personne testĂ©e prĂ©sente des symptĂ´mes compatibles avec le COVID-19, il n’est pas nĂ©cessaire de la soumettre Ă  un nouveau test. En revanche, elle doit rester Ă  domicile jusqu’à 24 heures après la disparition des symptĂ´mes (indĂ©pendamment du temps Ă©coulĂ© depuis le dĂ©but des symptĂ´mes), conformĂ©ment aux recommandations pour endiguer la propagation d’autres infections virales respiratoires (par ex. la grippe).
  • Si une personne initialement testĂ©e nĂ©gative voit son Ă©tat clinique s’aggraver au point de devoir ĂŞtre hospitalisĂ©e, elle devra, selon l’indication mĂ©dicale, se soumettre Ă  un nouveau test.
  • Si la personne a un lien Ă©pidĂ©miologique avec un cas de COVID-19 confirmĂ© en laboratoire, il s’agit d’un cas probable de COVID-19 et elle doit ĂŞtre isolĂ©e pendant au moins 10 jours et jusqu’à 48 heures après la disparition des symptĂ´mes.

Personne présentant une image radiologique compatible avec le COVID-19 (CT thoracique) mais testée négative

  • Dans certains cas, l’analyse par PCR du frottis naso-pharyngĂ© peut avoir un rĂ©sultat nĂ©gatif bien que l’examen clinique et la radiologie (CT thoracique) suggè°ů±đnt un COVID-19. Cela peut signifier que le virus est localisĂ© uniquement dans les voies respiratoires infĂ©rieures et qu’il peut ĂŞtre mis en Ă©vidence uniquement dans les sĂ©crĂ©tions obtenues par aspiration trachĂ©ale ou par lavage broncho-alvĂ©olaire. Or, ces mĂ©thodes diagnostiques sont trop invasives et sont jugĂ©es inappropriĂ©es pour les patients qui ne sont pas placĂ©s sous respirateur. Il faut alors systĂ©matiquement considĂ©rer qu’il s’agit de cas suspects et les prendre en charge comme tels (isolement).

Tests rapides antigéniques

Les rĂ©sultats des premiè°ů±đs Ă©tudes montrent que les tests antigĂ©niques reconnus par la ConfĂ©dĂ©ration dĂ©tectent les infections avec une grande fiabilitĂ© dans les quatre premiers jours suivant l’apparition des symptĂ´mes (on peut escompter une sensibilitĂ© au-delĂ  de 87 %).
Ces tests offrent plusieurs avantages : le rĂ©sultat est disponible dans les 15 minutes qui suivent le prĂ©lèvement, et les tests peuvent ĂŞtre rĂ©alisĂ©s de maniè°ů±đ dĂ©centralisĂ©e, sans recours Ă  des laboratoires, ce qui constitue un aspect dĂ©cisif, en particulier pour la population. Les premiè°ů±đs expĂ©riences acquises avec les tests rapides antigĂ©niques ont montrĂ© que leur facilitĂ© d’accès et leur plus grande rapiditĂ© accroissent la disposition des personnes Ă  se faire tester et Ă  informer leur entourage. Ils Ă©vitent Ă©galement aux personnes concernĂ©es de rester dans l’incertitude pendant un ou deux jours en attendant le rĂ©sultat. Enfin, les conseils concernant la suite de la prise en charge peuvent ĂŞtre donnĂ©s sur place, avant que la personne ne quitte le lieu de test.
La dĂ©tection par PCR reste la rĂ©fĂ©rence (gold standard). Elle doit donc encore ĂŞtre utilisĂ©e en premier choix pour tester les personnes remplissant les critè°ů±đs de test. Les tests rapides antigĂ©niques peuvent toutefois ĂŞtre un excellent complĂ©ment aux possibilitĂ©s diagnostiques existantes pendant la vague d’infections actuelle et la saison automne/hiver. Les capacitĂ©s pour les tests PCR Ă©tant actuellement limitĂ©es, les personnes symptomatiques doivent ĂŞtre testĂ©es conformĂ©ment aux recommandations provisoires prĂ©sentĂ©es ci-après et aux critè°ů±đs de prĂ©lèvement d’échantillons du 2 novembre. Le recours aux tests rapides antigĂ©niques permettra d’utiliser les capacitĂ©s de test PCR de maniè°ů±đ ciblĂ©e, Ă  savoir dans les cas oĂą il est particuliè°ů±đment important d’exclure la possibilitĂ© d’une infection (patients hospitalisĂ©s, personnes vulnĂ©rables et professionnels travaillant dans le secteur de la santĂ© au contact direct des patients).
Les recommandations provisoires ci-après s’adressent à tous les professionnels de la santé qui décideront d’utiliser les tests rapides antigéniques au cours des semaines à venir.

Fonctionnement des tests rapides antigéniques

Pour assurer la fiabilitĂ© des tests rapides antigĂ©niques, il est primordial, comme pour les tests PCR, que les Ă©chantillons soient prĂ©levĂ©s correctement, par des personnes formĂ©es, en effectuant un frottis nasopharyngĂ©. Les tests rapides antigĂ©niques sont basĂ©s sur la dĂ©tection d’antigènes, c’est-Ă -dire qu’ils visent Ă  dĂ©tecter des protĂ©ines virales au moyen d’une rĂ©action antigènes-anticorps, qui dĂ©clenche Ă  son tour une rĂ©action de coloration ou de fluorescence. Ă€ noter que, pour des raisons mĂ©thodologiques, la sensibilitĂ© des tests rapides est toujours infĂ©rieure Ă  celle des tests PCR. La PCR permet de dĂ©tecter avec la mĂŞme fiabilitĂ© des concentrations faibles ou Ă©levĂ©es de virus. Les rĂ©sultats des premiè°ů±đs Ă©tudes montrent que les tests antigĂ©niques reconnus par la ConfĂ©dĂ©ration dĂ©tectent les infections avec une grande fiabilitĂ© dans les quatre premiers jours suivant l’apparition des symptĂ´mes (on peut escompter une sensibilitĂ© d’environ 90 %).

Remarques concernant l’utilisation et l’interprétation des tests rapides antigéniques

L’interprĂ©tation des rĂ©sultats dĂ©pend non seulement de la sensibilitĂ© et de la spĂ©cificitĂ© des tests, mais aussi de la frĂ©quence des cas de COVID-19 prĂ©sents au sein de la population examinĂ©e (prĂ©valence). Très variable, la prĂ©valence peut aussi bien se situer largement en dessous de 0,1 % (p. ex. personnes asymptomatiques n’ayant eu aucun contact Ă©troit avec des malades) qu’au-dessus de 10 % (p. ex. personnes remplissant les critè°ů±đs de tests actuels).
En fonction du contexte, il faut s’attendre Ă  ce que les tests rapides antigĂ©niques produisent un certain nombre de faux nĂ©gatifs et/ou de faux positifs (« faux nĂ©gatif » = test antigĂ©nique nĂ©gatif mais test PCR positif ; « faux positif » = test antigĂ©nique positif mais test PCR nĂ©gatif). Lorsque la probabilitĂ© d’une infection aiguĂ« est Ă©levĂ©e, il faut s’attendre Ă  des faux nĂ©gatifs, en grande majoritĂ© chez des patients non infectieux au moment du prĂ©lèvement (en raison d’une concentration virale très faible ou de particules virales inactives) ; les rĂ©sultats positifs peuvent par contre ĂŞtre interprĂ©tĂ©s de maniè°ů±đ très fiable. Lorsque la probabilitĂ© d’infection aiguĂ« est très faible, il faut s’attendre Ă  des faux positifs; dans cette situation, les rĂ©sultats nĂ©gatifs peuvent ĂŞtre interprĂ©tĂ©s de maniè°ů±đ très fiable.
Des faux nĂ©gatifs sont possibles chez les personnes qui remplissent les critè°ů±đs de test de l’OFSP (dans le cadre diagnostique). Par exemple, lorsqu’il existe une forte suspicion clinique d’infection au COVID-19 et que le test rapide est nĂ©gatif, un test PCR doit ĂŞtre rĂ©alisĂ© Ă  des fins de confirmation (cf. recommandations provisoires). Les personnes symptomatiques hospitalisĂ©es ou admises Ă  l’hĂ´pital pour un sĂ©jour stationnaire ainsi que les personnes vulnĂ©rables doivent comme jusqu’à prĂ©sent ĂŞtre testĂ©es par PCR.
Un test rapide antigénique négatif n’a pas d’effet sur la durée de la quarantaine ou de l’isolement.

Commande des tests antigéniques rapides : dotation et adresse de commande

  • 100 tests rapides par mois pour un mĂ©decin
  • 500 tests rapides par mois pour les mĂ©decins rĂ©pondants d'EMS

Pour passer votre commande de tests antigéniques rapides: order.ch(at)roche.com

Modalités de financement des tests

Depuis le 25 juin 2020, la Confédération rembourse tous les tests effectués conformément aux recommandations de l’OFSP. Le document à ce sujet est disponible à l’adresse www.bag.admin.ch/nouveau-coronavirus, dans la rubrique «Réglementations de l’assurance-maladie».

Informations sur les auto-tests

Fiche d'information du 3 avril 2021

Déclaration obligatoire

Les critè°ů±đs de suspicion, de prĂ©lèvement d’échantillons et de dĂ©claration sont adaptĂ©s rĂ©guliè°ů±đment Ă  la situation. Veuillez donc suivre les indications du document PDF intitulĂ© « Critè°ů±đs de suspicion, de prĂ©lèvement d’échantillons et de dĂ©claration », disponible Ă  l’adresse https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/infektionskrankheiten-bekaempfen/meldesysteme-infektionskrankheiten/meldepflichtige-ik.html (sous « DĂ©claration COVID-19 »).

Stratégies de dépistage

Nouvelle stratégie testing_202104021.jpg

9.2. Critè°ů±đs de remboursement des tests SARS/Cov-2

Mise Ă  jour: le 15 mars 2021

Fiche d'information sur réglementation de la prise en charge (OFSP du 28 janvier 2021)

Depuis le 24 juin 2020, la ConfĂ©dĂ©ration prend en charge les coĂ»ts des analyses diagnostiques de biologie molĂ©culaire (PCR) et des analyses immunologiques (sĂ©rologiques) des anticorps contre le SARS-CoV-2 effectuĂ©es en ambulatoire, ainsi que les prestations associĂ©es, pour les personnes rĂ©pondant aux critè°ů±đs de suspicion, de prĂ©lèvement d'Ă©chantillons et de dĂ©claration de l'OFSP du 27 janvier 2021.

La ConfĂ©dĂ©ration prend en charge les coĂ»ts des analyses pour le SARS-CoV-2 lorsque les critè°ů±đs de prĂ©lèvement sont remplis.
Ne font pas partie des critè°ů±đs de l'OFSP:

  • Un test effectuĂ© en vue d’un voyage Ă  l’étranger;
  • Un test effectuĂ© sur demande de l'employeur;
  • Un test prescrit dans le cadre d’un plan de protection d’un hĂ´tel, d’une compĂ©tition sportive, etc.

Ces tests ne sont pas pris en charge par la Confédération et sont aux frais du demandeur.

L’OFSP adapte les tarifs applicables aux analyses à compter du 2 novembre 2020. Un nouveau tarif (351) s’appliquera à compter du 2 novembre 2020, avec des codes spécifiques. Le code 3028 utilisé jusqu’ici pour le forfait médical du tarif 406 destiné aux cabinets médicaux n’est plus valable que jusqu’au 1er novembre 2020. Les coûts liés aux tests de dépistage du SARS-CoV-2 réalisés au cabinet médical et les prestations connexes seront rémunérées comme suit à compter du 2 novembre 2020:

a. avec des forfaits comprenant les prestations mĂ©dicales 
I. Code 01.01.1000 PrĂ©lèvement d’échantillon, y compris l’entretien avec le patient et instruction par le mĂ©decin (CHF 25) et 
II. Code 01.01.1050 Entretien médecin-patient détaillé (CHF 22.50),
III. Code 01.01.1100 Transmission du résultat de l’analyse à la personne testée et déclaration clinique à l’autorité par le cabinet (CHF 2.50)

b. un forfait pour l’analyse des antigènes du Sars-CoV-2-2 (y c. test rapide) 
I. Code 01.01.1300 Analyse des antigènes du Sars-CoV-2 (y c. test rapide) (CHF 25)
II. Code 01.01.1350 Forfait pour le traitement du mandat, les frais généraux et le matériel de prélèvement sur mandat propre du fournisseur de prestations (CHF 5)

c. ou un forfait pour l’analyse de biologie moléculaire (CHF 106), resp. un forfait pour l’analyse sérologique (CHF49) (par un laboratoire mandaté)

Forfaits comprenant les prestations médicales

  • Les forfaits comprenant les prestations mĂ©dicales (codes 01.01.1000, 01.01.1050 et 01.01.1100) couvrent l’entretien mĂ©decin-patient en lien avec le prĂ©lèvement d’échantillon (mais pas le traitement du patient), le frottis, le matĂ©riel de protection et la transmission du rĂ©sultat du test Ă  la personne testĂ©e et Ă  l’autoritĂ©. Ces codes peuvent ĂŞtre combinĂ©s.
  • L’entretien mĂ©decin-patient dĂ©taillĂ© comprend une consultation mĂ©dicale Ă  part entiè°ů±đ, y compris un examen clinique, dans le but de poser l’indication pour une analyse de dĂ©pistage du Sars-CoV2 - en lien avec l’analyse par biologie molĂ©culaire pour le Sars-CoV-2, l’analyse immunologique des anticorps contre le du Sars-CoV-2, ou l’analyse des antigènes du Sars-CoV-2.
  • Les positions peuvent ĂŞtre facturĂ©es une fois par jour et par patient.
  • La ConfĂ©dĂ©ration ne prend pas en charge les coĂ»ts si les conditions figurant dans la stratĂ©gie de l’OFSP du 28 octobre 2020 ne sont pas remplies. Dans un tel cas, la personne testĂ©e prend elle-mĂŞme en charge les coĂ»ts et la prestation doit lui ĂŞtre facturĂ©e en tant que prestation non obligatoire (tiers garant, TG). Les partenaires tarifaires ont dĂ©fini des codes Ă  cet effet, sans prĂ©ciser le montant de la rĂ©munĂ©ration (Details dans la fiche d’information de la FMH).

Facturation

La facturation reste identique pour les coûts pris en charge par la Confédération:

  • AUCUNE participation aux frais n’est due par la personne testĂ©e.
  • La facturation se fait donc toujours sĂ©parĂ©ment, en utilisant le formulaire de facturation Tarmed dans le système du tiers payant (TP) (directement Ă  la caisse-maladie), de prĂ©fĂ©rence par voie Ă©lectronique.
  • Pour ce faire, les fournisseurs de prestations envoient une facture sĂ©parĂ©e avec le numĂ©ro RCC / numĂ©ro GLN directement Ă  l’assurance-maladie du patient (caisse-maladie, assurance militaire) ou, pour les personnes non assurĂ©es en Suisse, Ă  l’institution commune LAMal.
  • Les codes spĂ©cifiques liĂ©s au test de dĂ©pistage du SARS-CoV-2 au cabinet mĂ©dical ne doivent pas ĂŞtre combinĂ©s avec d’autres prestations (hors tarif 351) sur une mĂŞme facture. Les autres clarifications ou prestations (p. ex. le traitement contre le coronavirus) font l’objet d’une autre facture et la personne s’acquitte comme Ă  l’ordinaire d’une participation aux frais (franchise, quote-part).

Pour les détails techniques ayant trait à la facturation de ces codes, veuillez vous adresser au prestataire auprès duquel vous avez acheté votre logiciel de gestion. La FMH a informé les prestataires logiciels de cette adaptation du tarif.

9.3. Lieux et modalités de prélèvement

Lieux de frottis Ă  Genève
Mise à jour: le 15 février 2021

  • Sur un site de dĂ©pistage:
    - Adulte sans prescription médicale
    - Enfant>12 ans sans consultation médicale
    - Enfant
  • OĂą se faire tester Ă  Genève pour les adultes:
  • Sur rendez-vous (avec prescription mĂ©dicale nĂ©cessaire) dans les laboratoires de prĂ©lèvements en ajoutant sur la demande le numĂ©ro de natel du patient et le numĂ©ro AVS permettant la facturation Ă  la ConfĂ©dĂ©ration (dĂ©pistage gratuit si les critè°ů±đs OFSP remplis)
  • de l' et du SMCRemettre Ă  ses patients dĂ©pistĂ©s le document d’information pour les patients prĂ©levĂ©s (revu par une association spĂ©cialisĂ©e dans la simplification des textes) qui explique le processus d'information et de notification du SMC et rappelle au patient que son mĂ©decin traitant reste son interlocuteur principal.
    - Communiquer le résultat de test au patient.

Voir aussi les critè°ů±đs de dĂ©claration

Interco IMAD

Assurer les tests Covid-19 des personnes qui ne peuvent ou qui ne doivent pas se déplacer hors de leur domicile.
InterCo assure le dépistage Covid-19 à domicile ET prise des paramètres.

Pour les personnes :

  • avec des symptĂ´mes Ă©voquant le Covid-19,
  • qui ne peuvent, pour raison de santĂ© (comorbiditĂ©s) ou de perte de mobilitĂ© physique, pas se dĂ©placer hors de leur domicile,
  • les personnes qui souhaitent entrer en UATR,
  • les situations de cluster covid-19 en Ă©tablissement spĂ©cialisĂ© de type EMS,
  • les situations particuliè°ů±đs : uniquement sur dĂ©cision du Service du MĂ©decin Cantonal (SMC )
  • les situations exceptionnelles : les personnes symptomatiques qui devraient ĂŞtre en quarantaine et qui ne doivent pas se rendre sur un site de dĂ©pistage.

 Ne sont en principe pas inclus:

  • Tous les patients/personnes valides. Ces derniers se rendent sur les diffĂ©rents sites de test (HUG, centres de test, labos, mĂ©decins traitants, etc.)

 La dĂ©cision d'intervention ( => ’prescription’’ pour InterCo ) se fait sur ordre mĂ©dical (Ă©valuation mĂ©dicale et prescription mĂ©dicale):

  • d'un mĂ©decin traitant pour l'un de ses patients ( y inclus demande d’entrĂ©e en UATR ),
  • ou de Genève MĂ©decins (GeMed),
  • ou d'un mĂ©decin rĂ©pondant d’un Ă©tablissement spĂ©cialisĂ© type EMS,
  • ou de la « cellule Covid » du SMC.

 Organisation :

  • L’équipe InterCo est disponible au numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone confidentiel 022 420 28 88 (Ă©quipe Imad) de 10h00 Ă  19h00, 7 jours sur 7.
  • Le rĂ©pondant mĂ©dical de l’intervention (Ă©valuation mĂ©dicale, le cas Ă©chĂ©ant suivi post rĂ©sultat test Covid-19 positif) est le mĂ©decin prescripteur de la demande.
  • Une copie des rĂ©sultats est adressĂ©e au patient et au mĂ©decin demandeur.

ProcĂ©dure diagnostique : frottis nasopharyngĂ©

Se munir du matériel nécessaire, soit :
- Un tube de prélèvement avec 1 écouvillon.
- Un tube de protection avec papier absorbant et bouchon.

du frottis

  • Appliquer les Mesures de base VigiGerme® (hygiène des mains, gants, lunettes de protection, tablier) et la Mesure spĂ©cifique « AIR » (port d’un masque ultrafiltrant) pour rĂ©aliser ce geste.
  • Introduire l’écouvillon dans le conduit nasal jusqu’à atteindre le nasopharynx (environ 7 cm de l’arcade chez l’adulte), puis faire 2 rotations, retirer l’écouvillon, le plier et l’introduire directement dans le tube. Fermer le tube contenant le prĂ©lèvement et COLLER L’ETIQUETTE CORRESPONDANTE DU PATIENT.

Cette procédure n’est pas douloureuse, mais un peu désagréable

Vidéos de démonstration des tests antigéniques rapides

  • Modèle Roche:
  • Modèle Abbott:

9.4. Critè°ů±đs de dĂ©claration

Déclarations à l'OFSP et au SMC

Critè°ů±đs de dĂ©claration

Les critè°ů±đs de suspicion, de prĂ©lèvement d’échantillons et de dĂ©claration sont adaptĂ©s en permanence Ă  l’évolution de l’épidĂ©mie. Consultez-les toujours sous  pour vous tenir informĂ© des changements.

Les cabinets médicaux qui diagnostiquent déclarent : (OBLIGATION LEGALE)

  • les rĂ©sultats positifs dĂ©tectĂ©s par test rapide antigĂ©nique Ă  l’OFSP, dans les 2 heures
  • les rĂ©sultats nĂ©gatifs dĂ©tectĂ©s par test rapide antigĂ©nique Ă  l’OFSP, dans les 24 heures

La déclaration rapide des résultats positifs et négatifs est capital pour permettre le contact tracing et la levée de la quarantaine.

Les rĂ©sultats des tests rapides antigĂ©niques effectuĂ©s en dehors des critè°ů±đs de prĂ©lèvement de l'OFSP ne sont pas soumis Ă  dĂ©claration. En revanche, le test de confirmation par PCR est soumis Ă  dĂ©claration obligatoire.

Les médecins (de ville) déclarent en outre au SMC et à l’OFSP dans un délai de 24 heures :

  • les rĂ©sultats cliniques de rĂ©sidents d’EMS et autres institutions mĂ©dico-sociales avec COVID-19 confirmĂ© par PCR ou par test rapide antigĂ©nique (lien)
  • les rĂ©sultats cliniques de toutes les personnes avec COVID-19 confirmĂ© (par PCR ou test rapide antigĂ©nique) ayant reçu au moins une dose de vaccin anti-COVID (lien)
  • les rĂ©sultats cliniques des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es des suites du COVID-19 confirmĂ© par PCR ou probable (test rapide antigĂ©nique ou critè°ů±đs cliniques remplis et CT-Scan compatible ou critè°ů±đs cliniques et Ă©pidĂ©miologiques remplis) (lien)

NB: les résultats cliniques des patients hospitalisés sont déclarés par les médecins hospitaliers.

Voie de déclaration ()

  • Les rĂ©sultats positifs et nĂ©gatifs des tests antigĂ©niques rapides doivent ĂŞtre dĂ©clarĂ©s par les mĂ©decins par voie Ă©lectronique Ă  l’OFSP : https://forms.infreport.ch/
  • Pour la transmission via le système de dĂ©claration Ă©lectronique, l’OFSP et HIN fournissent une COVID-ID gratuite pour la durĂ©e de la pandĂ©mie:
  • Les rĂ©sultats cliniques des rĂ©sidents d'EMS, des personnes vaccinĂ©es et des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es doivent ĂŞtre dĂ©clarĂ©s Ă  l'OFSP (HIN) ET au SMC:

9.5. Performance du frottis 

Mise Ă  jour: 27 avril 2021

PCR

Ce test est actuellement le seul recommandé pour confirmer une suspicion clinique en pratique ambulatoire. La détection directe de l'acide nucléique viral dans un écouvillon nasopharyngé permet de déduire une infection par le SARS-CoV-2 chez les patients présentant des symptômes COVID-19 compatibles. Les frottis ne doivent être réalisés que par des personnes formées et expérimentées Pendant la période d'incubation, un test PCR négatif n'exclut pas la possibilité que la maladie se déclare plus tard.

¸éĂ©˛őłÜłľĂ©

La probabilité d’être détecté COVID positif (en lien avec la charge virale) va dépendre de la durée des symptômes et de la sévérité de la condition mais également de la qualité de prélèvement du frottis naso-pharyngé.

Plusieurs études ont évalué les propriétés du frottis nasopharyngé-PCR en comparaison avec des examens radiologiques. La qualité des études concernant la sensibilité est faible et les détails quant aux caractéristiques des patients et le gold standard utilisé sont .

Sur la base de ces études, la sensibilité de la PCR du frottis nasopharyngé était estimée entre 56 et 83% avec une valeur prédictive négative entre 88 et 95% en cas de probabilité pré-test de 30% et une valeur prédictive négative entre 92 et 98% en cas de probabilité pré-test de 10 à 20%. La littérature actuelle montre une variabilité importante de la sensibilité estimée de cette PCR qui peut varier entre 24% et 91% en fonction des études. Plus la probabilité pré-test est élevée, plus la valeur prédictive négative est faible (données issues de « date de publication:01.07.2020, Forum Med Suisse. 2020;20(2730):415-41).

Nos collègues lausannois ont calculé la probabilité qu’un individu soit réellement infecté en cas de test positif (valeur prédictive positive) ainsi qu’il ne soit pas infecté en cas de test négatif (valeur prédictive négative). Ces probabilités changent en fonction de la prévalence de la .

Nos collègues lausannois ont calculĂ© la probabilitĂ© qu’un individu soit rĂ©ellement infectĂ© en cas de test positif (valeur prĂ©dictive positive) ainsi qu’il ne soit pas infectĂ© en cas de test nĂ©gatif (valeur prĂ©dictive nĂ©gative). Ces probabilitĂ©s changent en fonction de la prĂ©valence de la maladie. 

Probabilité pré-test

(prévalence supposée de la maladie dans la population)

Valeur prédictive positive (VPP)

Probabilité que l’individu ait le COVID-19 si le test est positif

Valeur prédictive négative (VPN)

Probabilité que l’individu n’ait pas le COVID-19 si le test est négatif

10%

0.86-0.90

0.95-0.98

20%

0.92-0.94

0.92-0.97

30%

0.97-0.99

0.88-0.95

50%

0.98-0.99

0.69-0.85

La VPP du frottis nasopharyngé-PCR est très élevée, quelle que soit la probabilité pré-test.

La VPN du frottis semble suffisamment élevée pour écarter un diagnostic de COVID-19 si la prévalence de la maladie est basse dans la population dont le patient est issu.

Recommandations

  • Un seul test nĂ©gatif permet d’exclure un COVID-19 dans la plupart des situations.
  • Il est indispensable d’assurer le suivi de ces patients (VPN 88 - 95%) et leur recommander l’auto-isolement strict jusqu’à la rĂ©solution de leurs symptĂ´mes.
  • Un deuxième test peut ĂŞtre indiquĂ© chez un patient qui cumule plusieurs symptĂ´mes typiques et qui aurait une probabilitĂ© prĂ©-test de 40 Ă  50%. Dans ces situations un test nĂ©gatif doit ĂŞtre interprĂ©tĂ© avec prĂ©caution.

TESTS ANTIGENIQUES RAPIDES

Pour assurer la fiabilité des tests rapides antigéniques, il est primordial, comme pour les tests PCR, que les échantillons soient prélevés correctement, par des personnes formées, en effectuant un frottis nasopharyngé. Les tests rapides antigéniques sont basés sur la détection d’antigènes, c’est-à-dire qu’ils visent à détecter des protéines virales au moyen d’une réaction antigènes-anticorps, qui déclenche à son tour une réaction de coloration ou de fluorescence. À noter que, pour des raisons méthodologiques, la sensibilité des tests rapides est toujours inférieure à celle des tests PCR. La PCR permet de détecter avec la même fiabilité des concentrations faibles ou élevées de virus.

Les rĂ©sultats des premiè°ů±đs Ă©tudes montrent que les tests antigĂ©niques reconnus par la ConfĂ©dĂ©ration dĂ©tectent les infections avec une grande fiabilitĂ© dans les quatre premiers jours suivant l’apparition des symptĂ´mes (on peut escompter une sensibilitĂ© au-delĂ  de 87 %).
Ces tests offrent plusieurs avantages : le rĂ©sultat est disponible dans les 15 minutes qui suivent le prĂ©lèvement, et les tests peuvent ĂŞtre rĂ©alisĂ©s de maniè°ů±đ dĂ©centralisĂ©e, sans recours Ă  des laboratoires, ce qui constitue un aspect dĂ©cisif, en particulier pour la population.
La dĂ©tection par PCR reste la rĂ©fĂ©rence (gold standard). Elle doit donc encore ĂŞtre utilisĂ©e en premier choix pour tester les personnes remplissant les critè°ů±đs de test.

L’interprĂ©tation des rĂ©sultats dĂ©pend non seulement de la sensibilitĂ© et de la spĂ©cificitĂ© des tests, mais aussi de la frĂ©quence des cas de COVID-19 prĂ©sents au sein de la population examinĂ©e (prĂ©valence). Très variable, la prĂ©valence peut aussi bien se situer largement en dessous de 0,1 % (p. ex. personnes asymptomatiques n’ayant eu aucun contact Ă©troit avec des malades) qu’au-dessus de 10 % (p. ex. personnes remplissant les critè°ů±đs de tests actuels).
En fonction du contexte, il faut s’attendre Ă  ce que les tests rapides antigĂ©niques produisent un certain nombre de faux nĂ©gatifs et/ou de faux positifs (« faux nĂ©gatif » = test antigĂ©nique nĂ©gatif mais test PCR positif ; « faux positif » = test antigĂ©nique positif mais test PCR nĂ©gatif). Lorsque la probabilitĂ© d’une infection aiguĂ« est Ă©levĂ©e, il faut s’attendre Ă  des faux nĂ©gatifs, en grande majoritĂ© chez des patients non infectieux au moment du prĂ©lèvement (en raison d’une concentration virale très faible ou de particules virales inactives) ; les rĂ©sultats positifs peuvent par contre ĂŞtre interprĂ©tĂ©s de maniè°ů±đ très fiable. Lorsque la probabilitĂ© d’infection aiguĂ« est très faible, il faut s’attendre Ă  des faux positifs ; dans cette situation, les rĂ©sultats nĂ©gatifs peuvent ĂŞtre interprĂ©tĂ©s de maniè°ů±đ très fiable.
Des faux nĂ©gatifs sont possibles chez les personnes qui remplissent les critè°ů±đs de test de l’OFSP (dans le cadre diagnostique). Par exemple, lorsqu’il existe une forte suspicion clinique d’infection au COVID-19 et que le test rapide est nĂ©gatif, un test PCR doit ĂŞtre rĂ©alisĂ© Ă  des fins de confirmation (cf. recommandations provisoires). Les personnes symptomatiques hospitalisĂ©es ou admises Ă  l’hĂ´pital pour un sĂ©jour stationnaire ainsi que les personnes vulnĂ©rables doivent comme jusqu’à prĂ©sent ĂŞtre testĂ©es par PCR.
Un test rapide antigénique négatif n’a pas d’effet sur la durée de la quarantaine ou de l’isolement.

AUTOTESTS

Il s’agit d’un test antigénique rapide, dont la fiabilité (de par la qualité du test et de la méthode effectuée par la personne elle-même) est plus faible que la PCR ou que le test antigénique rapide fait en institution reconnue.

10. GROUPES A RISQUE, GROSSESSE

Mise Ă  jourĚý: 15 mars 2021

10.1. Groupes Ă  risque OFSP

Sont vulnĂ©rablesĚý:

  • les personnes de plus de 65 ans;
  • les adultes atteints d’une des maladies suivantes :Ěý
    - hypertension artérielle
    - maladies cardio-vasculaires
    - diabète
    - maladies chroniques des voies respiratoires
    - cancer
    - une faiblesse immunitaire due Ă  une maladie ou Ă  un traitement
    - obésité de classe III (morbide, IMC ≥ 35 kg/m2)
    - maladies associées à une capacité pulmonaire fortement réduite
    - greffe de moelle osseuse ou d’organe : personnes opérées ou sur liste d'attente
    - cirrhose du foie
    - insuffisance rénale avec DFG de < 60 ml/min

Le document pdf «ĚýĚý» (sous "Qui est vulnĂ©rable") prĂ©cise qui sont les personnes vulnĂ©rables. Il est actualisĂ© par l’OFSP en permanence en fonction des derniè°ů±đs connaissances scientifiques.

10.2 Grossesse

Sur la base des connaissances actuelles, l’OFSP, en collaboration avec la Société suisse de gynécologie et d’obstétrique (SSGO), a conclu que les femmes enceintes font partie des .

Selon les données actuelles, les femmes enceintes ont un risque accru d'évolution grave en cas d'infection par COVID-19 (par rapport aux femmes non enceintes). Des complications foetales ou la transmission à l'enfant peuvent rarement se produire. Dans l'ensemble, les cas graves chez les nouveau-nés infectés sont très rares.

(28.08):

  • Les femmes enceintes peuvent poursuivre leur travail rĂ©gulier tout en respectant les mesures d'hygiène.
  • Exceptions : elles ne doivent pas s'occuper de patients COVID confirmĂ©s ni faire de dĂ©pistage.

11. CERTIFICATS MEDICAUX ET REPRISE DU TRAVAIL

Mise à jour: 15 décembre 2021

RECOMMANDATIONS CONCERNANT LES ARRÊTS ET CERTIFICATS MÉDICAUX
Synthèse Dres N. Junod-Perron et J. Sommer

ARRET DE TRAVAIL

Certificat médical pour les personnes vulnérables

Mise Ă  jour le 25 janvier 2021
L’art. 27a de l’Ordonnance 3 sur les mesures destinées à lutter contre le coronavirus (cf. lien page 1-4) exige de l’employeur, lorsque cela est possible, qu’il autorise ses employés vulnérables à remplir leurs obligations professionnelles depuis leur domicile.
Par personne vulnérable, on entend les femmes enceintes et les personnes qui n’ont pas été vaccinées contre le COVID-19 et qui souffrent notamment des pathologies suivantes: hypertension artérielle, diabète, maladies cardio-vasculaires, infections chroniques des voies respiratoires, faiblesse immunitaire due à des maladies ou à un traitement, cancer, obésité.
Les pathologies concernĂ©es sont prĂ©cisĂ©es Ă  l’annexe 7 de l’Ordonnance 3 COVID-19 susmentionnĂ©e (cf. lien page 4-8). La liste de ces critè°ů±đs n’est pas exhaustive.
Si l’employé ne peut pas remplir ses obligations professionnelles habituelles depuis son domicile, son employeur doit lui attribuer des tâches de substitution qu’il peut effectuer depuis son domicile.
Si la présence de l’employé vulnérable est indispensable à son poste de travail, il incombe à l’employeur d’aménager ladite place de travail de sorte que tout contact étroit avec d’autres personnes soit exclu.
Si aucune des mesures ci-dessus n’est raisonnablement envisageable, alors, l’employé concerné est dispensé de son obligation professionnelle, avec maintien du paiement de son salaire.
Depuis le 13 janvier 2021, dans ce cas prĂ©cis, l’employĂ© vulnĂ©rable a alors droit Ă  une allocation (cf.Ěýlien, art. 2, al.Ěý3quaterĚýet suivants).
Compte tenu de ce qui précède, aucun certificat médical d’arrêt de travail ne doit être remis à vos patients vulnérables au seul motif que le certificat est requis par leur employeur qui souhaite que leur salaire soit pris en charge, en toutes circonstances, par l’assurance perte de gains.
Un certificat de travail n’est édité que si le médecin constate une incapacité de travail effective liée à l’état de santé de son patient.
En revanche, vous êtes habilité à délivrer “un certificat médical de vulnérabilité”.
Ce document, sans qu’il mentionne la pathologie dont souffre votre patient, doit clairement indiquer que votre patient fait partie des personnes à risque selon l’annexe 7 de l’Ordonnance 3 COVID-19 précitée.
C’est dès lors sur la base d’un tel document que l’employeur est tenu de mettre en œuvre toutes les mesures de protection inventoriées supra.
Si l’employeur ne répond pas à ses obligations, c’est à lui qu’il appartiendra de verser le salaire de l’employé.
En revanche, si aucune des mesures prévues par la loi ne peut raisonnablement être exigée de lui, alors l’employé peut bénéficier de l’allocation perte de gains.

Les personnes vulnérables concernées sont les femmes enceintes et les adultes présentant les problèmes de santé précisés dans l'annexe 7 () et qui n’ont pas été vaccinés contre le COVID-19.
A noter que les personnes vulnérables vaccinées contre le COVID-19 sont considérées comme protégées et peuvent réintégrer leur lieu de travail avec les mêmes mesures de protection que les autres employés.

CRITERES DE GUERISON ET LEVEE DE L'ISOLEMENT

Extrait desĚýĚýInformations et recommandations cantonalesĚý destinĂ©es aux mĂ©decins traitants genevois concernant le COVID-19, DGS du 17 avril 2020

Les critè°ů±đs de guĂ©rison et de levĂ©e des mesures d’isolement sont les mĂŞmes pour les patients COVID-19 positifs ou suspects:

  • Après une pĂ©riode minimale de 10jours suivant l’apparition des symptĂ´mes
    ET
  • Au moins 48h après rĂ©solution des symptĂ´mes (en particulier fièvre)

A noter

  • En cas de perte soudaine de l’odorat et/ou du goĂ»t, les nerfs touchĂ©s peuvent prendre plus de temps Ă  se rĂ©tablir. S'il s'agit du seul symptĂ´me rĂ©siduel, l’isolement peut ĂŞtre levĂ©.
  • En cas de symptĂ´mes persistants (fièvre, toux) ou de symptĂ´mes difficiles Ă  Ă©valuer, les patients ne sont plus contagieux après 21 jours depuis le dĂ©but des symptĂ´mes.
  • La guĂ©rison peut survenir avant les 21 jours mais est plus difficile Ă  Ă©valuer chez les patients avec troubles cognitifs ou psychiatriques ou ayant une pathologie respiratoire chronique (BCPO, bronchite chronique, asthme, mucoviscidose, bronchectasies).

ENTOURAGE DES PERSONNES VULNERABLES

·ˇ˛Ô´Ú˛ą˛ÔłŮ˛ő-Ă©±ôè±ą±đ˛ő
Lorsqu'un élève vit avec une personne vulnérable, le médecin de la personne vulnérable (à l'exclusion du médecin pédiatre de l'enfant) peut établir un certificat qui atteste que son patient fait partie des catégories vulnérables au sens de l'article 10b, al. 2 et 3 de l'Ordonnance COVID-19 du Conseil Fédéral.
Les parents concernés peuvent alors requérir de la direction de l'établissement scolaire de son enfant, que ce dernier puisse continuer à suivre les cours à domicile. La décision finale demeure à la discrétion du responsable de l'établissement considéré.
La compétence du médecin s'arrête à la délivrance du certificat susmentionné. Comme vous le savez, le médecin n'est pas habilité à délivrer un certificat maladie en faveur de l'enfant si celui-ci n'est effectivement pas malade.
Concernant les enfants atteints de maladie chronique, merci de vous référer au point 2 Pédiatrie des stratégies ambulatoires.

Proche aidant ou personne faisant ménage commun

Il n’existe pour l’instant pas de . La fiche d’information «ĚýRecommandations pour les proches aidant ou faisant mĂ©nage commun avec les personnes Ă  risqueĚý» du 20.4.2020 ne parle pas des implications pour le travail.

REPRISE DU TRAVAIL

Rédigé par Dre N. Junod

Un frottis naso-pharyngé (analyse par RT-PCR) n’est pas indiqué pour permettre le retour au travail.

Retour sur le lieu de travail pour les personnes COVID-19 + ou suspects ou pour les personnes en auto-quarantaine
Si on tient compte des recommandations en lien avec l’auto-isolement/auto-quarantaine, la proposition qui en dĂ©coule est la suivanteĚý: la personne peut reprendre le travail 48 heures après la disparition complète des symptĂ´mes, mais au plus tĂ´t 10 jours après l'apparition des symptĂ´mes.
Ěý

Reprise du télétravail pour les personnes COVID-19 + ou suspects
Il n’y a pas de recommandation officielle Ă  ce sujet, mais de maniè°ů±đ pragmatique, la reprise de travail se fait selon l’évolution des symptĂ´mes cliniques et de leurs rĂ©percussions physiques et psychologiques.

Reprise pour les professionnels de la santé travaillant en soins aigus
Ěýa Ă©mis des recommandations pour les professionnels de la santĂ© travaillant en soins aigus dans le contexte de la pandĂ©mie Ă  coronavirus selon deux scĂ©nariosĚý: personnel suffisant ou grave pĂ©nurie de personnel (version 4.1 du 23.10. 2020).

12. ORDONNANCES / GESTION DES TRAITEMENTS EN COURS / DES VACCINATIONS

¸éĂ©˛őłÜłľĂ© de synthèse rĂ©digĂ© par Dres N. Junod Perron, J. Sommer

12.1. Ordonnances

Mise Ă  jour : 28 avril 2020

Le médecin cantonal genevois rappelle que les ordonnances en absence doivent être soit faxées soit envoyées par mail à la pharmacie soit envoyées par courrier postal aux patients (pas par mail aux patients car risque de reproductions multiples).

Recommandations concernant l'envoi des ordonnances du 6 avril 2020
Liste des officines de pharmacie avec e-mail à Genève

12.2. Médicaments en cours

AINS et COVID-19
Mise Ă  jour: 23 avril 2020

A ce jour, nous ne disposons pas d’évidence scientifique associant la prise d’AINS et l’aggravation d’une infection à SARS-CoV2 (COVID-19). Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pourraient être associés à une aggravation des symptômes lors de virose ou d’infection bactérienne. Par principe de précaution, nous préférons donner le paracétamol en 1e intention.

Recommandations :

  • En cas d’état grippal dĂ» Ă  un COVID-19 confirmĂ© ou suspectĂ©, il est recommandĂ© de prescrire le paracĂ©tamol en 1e intention et de rĂ©server les AINS en cas de contrĂ´le symptomatique insuffisant de cet Ă©tat grippal.
  • En cas de situation clinique liĂ© au COVID-19 nĂ©cessitant un traitement anti-inflammatoire (p. ex. pĂ©ricardite), il est possible de prescrire un AINS en 1e intention.
  • En cas de situation clinique qui nĂ©cessite les AINS (p. ex. trauma ou migraines), il n’y a pas de contre-indication Ă  donner les AINS, mĂŞme en pĂ©riode de pandĂ©mie COVID-19.
  • Un traitement d’AINS prescrit au long cours pour une maladie chronique ou l’aspirine utilisĂ©e Ă  dose antiagrĂ©gant plaquettaire (100 mg) ne devrait pas ĂŞtre interrompu. 

Plus d’informations et rĂ©fĂ©rences :


IEC/ARA-II et COVID-19
Mise Ă  jour: 29 octobre 2020 

Le possible lien entre sévérité plus importante à SARS-CoV-2 et prise d’IEC/ARA-LL a été suggéré par le fait que l’ACE2 (une enzyme différente de ACE (ACE =enzyme de conversion de l’angiotensine I en angiotensine II, vasoconstrictrice, voie classique) est le récepteur cellulaire pour l’entrée de SARS-CoV-2 dans les cellules hôtes des poumons et autres sites extra-pulmonaires. L’ACE2 convertit l’angiotensine II en angiotensine 1-7, vasodilatatrice et antiproliférative. Dans des expériences animales, les IEC n’inhibent cependant pas l’activité de l’ECA2 et le lien entre un nombre plus élevé de récepteurs ECA2 et des dommages plus importants aux organes en cas d’infection par COVID-19 n’a pas été établi.

En date du 13 octobre 2020, plusieurs études observationnelles concernant la poursuite d’IEC/ARA-II lors d’une infection par COVID-19 ont été publiées ainsi que 9 méta-analyses. Les méta-analyses regroupaient les informations de 8 à 25 études observationnelles avec un total de 3'936 à 62'706 patients. Toutes ces études ne retrouvent pas d’association entre le traitement par IEC/ARA-II et un risque d’infection accru, une augmentation des marqueurs inflammatoires, une augmentation du risque d’admission aux soins intensifs, la gravité du COVID-19 ou une augmentation de la mortalité, ni dans la population générale, ni chez les patients hypertendus. Certains résultats montreraient même un meilleur pronostic chez les patients traités par un IEC/ARA-II, sans que les résultats soient statistiquement significatifs.

Recommandations :

  • A l’heure actuelle, les Ă©vidences scientifiques sont insuffisantes pour justifier l’arrĂŞt d’un traitement antihypertenseur par IEC ou ARA-II chez les patients susceptibles d’être infectĂ©s par le SARS-CoV-2 (maladie COVID-19) (et en accord avec la position des diverses SociĂ©tĂ©s internationales et nationales de Cardiologie et d’Hypertension).
  • En cas d’infection par le SARS-CoV-2, une Ă©valuation au cas par cas de la poursuite du traitement par IEC/ARA-II devrait se faire en fonction de la sĂ©vĂ©ritĂ© de l’infection, de la stabilitĂ© hĂ©modynamique du patient et de la valeur de fonction rĂ©nale.

Plus d’informations et référence:

CorticoĂŻdes et COVID-19
Mise Ă  jour: 29 octobre 2020

En pratique, l’utilisation des corticostĂ©roĂŻdes systĂ©miques est recommandĂ©e dans la prise en charge thĂ©rapeutique des patients atteints d’une infection Ă  COVID-19 sĂ©vè°ů±đ ou critique, (recommandation forte, Ă©vidence modĂ©rĂ©e). Les critè°ů±đs de sĂ©vĂ©ritĂ© de l’OMS sont une dĂ©saturation 30/min, ou des signes de dĂ©tresse respiratoire (Etude Recovery).

En l’absence de ces critè°ů±đs, soit chez les patients atteints d’une infection non grave, l’utilisation des corticostĂ©roĂŻdes n’est PAS recommandĂ©e (recommandation conditionnelle, Ă©vidence faible).

Recommandations

  • CorticostĂ©roĂŻdes, inhalĂ©s ou systĂ©miques dans l’asthme :
    • Il faut poursuivre le traitement habituel avec corticostĂ©roĂŻdes inhalĂ©s
    • Les corticostĂ©roĂŻdes systĂ©miques peuvent ĂŞtre donnĂ©s en cas d’indication avec les mĂŞmes prĂ©cautions d’usage.

  • CorticostĂ©roĂŻdes, inhalĂ©s ou systĂ©miques, dans la BPCO :
    • Il faut garder un traitement de fond efficace par voie inhalĂ©e
    • Il ne faut pas interrompre un traitement de corticostĂ©roĂŻdes chez les patients en exacerbation aigĂĽe de BPCO
    • L’indication Ă  des corticostĂ©roĂŻdes systĂ©miques dans l’exacerbation de BPCO est Ă  Ă©valuer au cas par cas en fonction de la sĂ©vĂ©ritĂ© clinique.
  • CorticostĂ©roĂŻdes et ARDS dans le contexte d’une pneumonie virale Ă  SARS-CoV-2:
    • Les corticostĂ©roĂŻdes systĂ©miques ne devraient pas ĂŞtre administrĂ©s de routine dans le traitement de la pneumonie virale, y compris Ă  SARS-CoV-2, en dehors des essais cliniques ou en milieu hospitalier
    • L’utilisation des corticostĂ©roĂŻdes reste possible s’ils sont indiquĂ©s pour d’autres raisons, telles qu’une exacerbation d’asthme bronchique ou de BPCO ou un choc septique.
    L'Ă©tude RECOVERY a dĂ©montrĂ© que l'administration de la dexamĂ©thasone pour les patients hospitalisĂ©s, diminue la mortalitĂ© de 20% pour ceux ayant besoin d'oxygène et ventilation non invasive et jusqu’à 30% pour ceux nĂ©cessitant une ventilation invasive.

Plus d’informations et rĂ©fĂ©rences :


Méthotrexate et COVID-19

Le méthotrexate (MTX), comme d’autres immunosuppresseurs, peut favoriser une infection nouvelle ou aggraver les symptômes lors de virose ou d’infection bactérienne. A ce jour, nous ne disposons pas d’évidence scientifique associant spécifiquement la prise de MTX et l’aggravation d’une infection à SARS-CoV2 (COVID-19). Les patients sous médicaments immunosuppresseurs rentrent dans la catégorie des personnes vulnérables. Les symptômes d’une infection pulmonaire à SARS-CoV2 peuvent être difficiles à distinguer d’une toxicité pulmonaire du MTX.
Recommandations

  • La prise au long cours de MTX Ă  faible posologie (5 Ă  25 mg une fois par semaine) peut ĂŞtre poursuivie en l’absence de signes infectieux, d’autant plus qu’un arrĂŞt brutal peut aggraver une maladie sous-jacente.
  • En cas de survenue de symptĂ´mes compatibles avec une infection Ă  SARS-CoV2 (COVID-19) il est recommandĂ© de discuter l’arrĂŞt du traitement de MTX avec l’accord du mĂ©decin prescripteur.
  • L’administration de MTX Ă  haute dose est Ă  discuter au cas par cas.

:

Carbimazole et COVID-19

Le carbimazole est un antithyroïdien de synthèse dont un des effets indésirables hématologiques est l’agranulocytose aiguë. Les données sur l’effet immunosuppresseur de carbimazole sont limités mais rassurantes. Hormis la période de premiers mois depuis l’introduction du traitement par carbimazole durant laquelle le risque de développer une agranulocytose et une neutropénie est plus augmenté, les patients sous traitement de longue date ne semblent pas présenter un risque d’immunosuppression lié à ce traitement.
Recommandations

  • Les patients traitĂ©s par carbimazole peuvent poursuivre leur traitement
  • Pour les patients nĂ©cessitant de dĂ©buter un traitement par carbimazole cette thĂ©rapie n’est pas contre-indiquĂ©e, mais il conviendra de procĂ©der au contrĂ´le de la formule sanguine vu le risque d’immunosuppression prĂ©sent mais rare.

12.3. Vaccins

Mise Ă  jour:  19 mai 2021

Les derniers chiffres concernant la vaccination à Genève: Campagne de vaccination dans le canton de Vaud:
Informations sur la vaccination anticovid-19 par Infovac : fiche-vaccination-covid-fr-20-12-2020
Informations OFSP sur les vaccins ()

Recommandations pratiques pour Genève 

Lieux de vaccination

Informations pour les patients (Genève):

  • Centres de vaccination : M3 Sanitrade, Clinique et Permanence d'Onex, Clinique de Carouge;
  • Equipes mobiles de l'IMAD pour les EMS et les IEPA et unitĂ©s spĂ©cifiques des HUG;
  • Ouverture Ă  partir de mi-janvier de nouveaux centres de vaccination: HUG (CMU), Grangettes, Colline et Clinique GĂ©nĂ©ral-Beaulieu;
  • 2 nouveaux centres de vaccination sur la rive droite: l’un gĂ©rĂ© par l’HĂ´pital de la Tour, ouvert dès le 22 mars Ă  la salle communale de Meyrin, et l’autre pilotĂ© par l'AMG et PharmaGenève, Ă  Palexpo dans le courant du mois d'avril.
  • Dès le mois d'avril : en fonction de la dotation gĂ©rĂ©e par la ConfĂ©dĂ©ration et pour autant que le volume dĂ©livrĂ© soit suffisant, Ă©largissement prĂ©vu de la vaccination dans les cabinets mĂ©dicaux (conditions seront dĂ©taillĂ©es dès que possible).
  • Lorsque le volume de doses le permettra, certaines pharmacies seront Ă©galement impliquĂ©es.

Il faut savoir que la logistique d'implémentation est complexe et ne permet pas une gestion au sein de multiples cabinets, de par les conditions de stockage, la manipulation, la préparation, le nombre de doses par fiole et la distribution dans les normes requises. Pour garantir une utilisation optimale de chaque dose, un nombre restreint de centres de vaccination à haut débit a été privilégié.

Population cible prioritaire

Le nombre de doses disponibles dans le canton restera modeste durant le premier trimestre 2021 ce qui nécessite une priorisation et un échelonnement des vaccinations comme suit:

  • Depuis le 28 dĂ©cembre 2020:  population âgĂ©e de plus de 75 ans
  • Depuis le 22 fĂ©vrier 2021 : vaccination des adultes particuliè°ů±đment vulnĂ©rables (prĂ©sentant des maladies chroniques impliquant des risques Ă©levĂ©s selon liste ci-dessous), quel que soit leur âge; et les soignants en contact avec les populations vulnĂ©rables
  • 65-74 ans
  • Autres

Puis:

  • Personnel de santĂ© en contact avec les patients et personnel encadrant des personnes vulnĂ©rables
  • Contacts Ă©troits de personnes vulnĂ©rables (membre d'un mĂŞme mĂ©nage)
  • Adultes des structures communautaires Ă  risque accru d’infection et de flambĂ©es

Vaccination du personnel de santé: ordre de priorité
Document OFSP du 25 janvier 2021

Rôle des médecins traitants

Il est important que vous identifiiez tous vos patients adultes de moins de 74 ans qui présentent des maladies chroniques à haut risque de complication (voir tableau ci-dessous) pour pouvoir les informer et leur transmettre une attestation de vaccination prioritaire. Une ordonnance nominative est également admise.

Affiche précisant les indications pour l'attestation de vaccination prioritaire.

Liste des maladies chroniques à haut risque de complication et définitions (OFS/CFV lien)

12.3-groupe_maladies_chroniques.png

 * L'indication Ă  la vaccination doit ĂŞtre dĂ©cidĂ©e par le mĂ©decin spĂ©cialiste en charge du patient après une Ă©valuation soigneuse du rapport bĂ©nĂ©fice-risque.

Attestation de priorité pour la vaccination à remettre à vos patients

Cette attestation peut également être remise à un proche du patient ou transmise par courrier/courriel.

Même si la vaccination n'est pas encore disponible au sein des cabinets, vos patients comptent sur vous pour leur fournir des conseils sur la vaccination, les lieux de vaccination et les aider, si nécessaire, pour l'inscription.

Inscription pour la vaccination

L'inscription est ouverte en ligne sur le site ou en appelant une ligne téléphonique dédiée au 0800 909 400 (lundi-vendredi 8h-19h).

Les personnes présentant une trisomie 21 et âgées de 16 ans (ainsi que leur tuteur ou soignant) sont invitées à appeler la ligne verte au 0800 909 400 pour une inscription directe. Des plages sont ouvertes entre le 25 et le 31 mars au centre de vaccination du CMU (HUG) spécifiquement pour ces patients.
Les femmes enceintes particuliè°ů±đment vulnĂ©rables sont priorisĂ©es pour la vaccination dès lors qu'elles cochent qu'elles appartiennent aux personnes vulnĂ©rables en raison d'une maladie chronique Ă  haut risque et disposent d'un certificat mĂ©dical de leur gynĂ©cologue puis reçoivent un rendez-vous vaccinal et s'y rendent avec l'attestation du mĂ©decin.

A noter (informations transmises aux médias et en ligne):

  • Il y aura des doses pour tout le monde. La ligne pour les inscriptions ne peut pas prendre tous les appels actuellement.
  • Toutes les doses Ă  disposition sont injectĂ©es, il n'y a pas de stockage, la distribution est rapide.
  • Pour les 75+ ans: encouragez-les Ă  rappeler la ligne la semaine suivante ou secondez-les pour effectuer l'inscription en ligne.

Nouvelle recommandation de l’OFSP du 13.4.2021 :

  • Toute personne immunosupprimĂ©e : 2 doses
  • Personne ayant eu le Covid et sans critè°ů±đ de vulnĂ©rabilitĂ©: dĂ©lai de 6 mois, et 1 dose  de vaccin
  • Personne ayant eu le Covid  et prĂ©sentant une immunosuppression comme seul critè°ů±đ de vulnĂ©rabilitĂ©: dĂ©lai 3 mois et 1 dose

Types de vaccins et spécificités

  • Comirnaty® de Pfizer/BioNTech
  • COVID-19 Vaccine Moderna® de Moderna autorisĂ© par Swissmedic le 12.01.2021

Ces deux vaccins Ă  ARNm sont quasi similaires en termes de mĂ©canisme de vaccination, d’efficacitĂ©, de tolĂ©rance, de sĂ©curitĂ©, d'indication et de schĂ©ma de vaccination. Ils diffè°ů±đnt toutefois dans leur gestion logistique.

Pour les deux vaccins, deux doses sont nécessaires pour une protection optimale. L’intervalle recommandé est de 4 semaines (28 jours). Le même vaccin doit être utilisé pour les deux doses.

Contre-indications :

  • Allergie connue (avec choc anaphylactique) au PEG ou autres composants du vaccin
  • Grossesse sans critè°ů±đ de vulnĂ©rabilitĂ© ni risque d'exposition Ă©levĂ© (personnel de santĂ©)
  • Report de vaccination pour les personnes infectĂ©es dans les six derniers mois.

Se référer aux documents :
- "Recommandations pour la vaccination des personnes atteintes de maladies allergiques avec les vaccins à ARNm contre le COVID-19 (procédure selon les antécédents d’allergie)" Annexe 2 p 23 ()
- "Recommandations pour la vaccination contre COVID-19 chez les personnes atteintes de maladies allergiques" de la Société Suisse d’Allergologie et d’Immunologie (11.01.21 )

Nombre de doses, délais si maladie COVID+

Les vaccins à mRNA nécessitent 2 doses à 4 semaines d’intervalle

En cas de maladie COVID+, la nouvelle recommandation de l’OFSP du 13.4.2021 recommande:

  • Toute personne immunosupprimĂ©e ayant eu le covid: 2 doses
  • Personne ayant eu le Covid et sans critè°ů±đ de vulnĂ©rabilitĂ©: dĂ©lai de 6 mois, et 1 dose  de vaccin.
  • Personne ayant eu le covid  et prĂ©sentant une immunosuppression comme seul critè°ů±đ de vulnĂ©rabilitĂ©: dĂ©lai 3 mois et 1 dose

Patients COVID +

délais minimale de la vaccination

Nombre de doses

et  NON VULNERABLES

6

1

et VULNERABLES 

3

1

et IMMUNOSUPPRIMES

3

2

 

Lorsqu'une infection au COVID survient après la 1re dose de vaccination, une 2e dose de vaccin à 3 mois (PV) ou à 6 mois (non PV) est recommandée, et si PV immunosupprimée refaire 2 doses.

Il n’est pas encore clair de savoir comment on va certifier la vaccination pour les personnes qui n’auront eu qu’une dose (reste à clarifier).

Situations spécifiques

  • Grossesse

L’OFSP a  Ă©largi depuis le 14 avril 2021 les possibilitĂ©s de vaccination contre le COVID-19  au 2e ou au 3e trimestre pour les femmes enceintes. Les femmes enceintes atteintes de l’une des maladies chroniques dĂ©finies pour les personnes vulnĂ©rables au COVID-19 ainsi que celles prĂ©sentant un risque accru d’exposition au COVID-19 peuvent se faire vacciner au 2 e ou au 3 e trimestre.
Ainsi, les modalitĂ©s d’enregistrement pour la vaccination des femmes enceintes ont Ă©tĂ© modifiĂ©es sur la plateforme d’enregistrement en ligne  () pour tenir compte de ces nouvelles recommandations vaccinales du 14.04.2021. Le questionnaire a Ă©tĂ© simplifiĂ©. DĂ©sormais, la personne qui s’enregistre doit uniquement indiquer qu’elle est enceinte et si un certificat du gynĂ©cologue a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©, après l’évaluation des critè°ů±đs de vaccination que vous aurez effectuĂ©e. Si la personne enceinte confirme qu’une attestation est disponible, elle peut alors s’inscrire.
Ces informations destinĂ©es aux femmes enceintes ont Ă©tĂ© adaptĂ©es sur notre site internet Ă  l’adresse ci-après  , comme suit:
Toutes les femmes enceintes peuvent désormais se faire vacciner en priorité contre la COVID-19. Pour cela, elles sont invitées à prendre contact avec leur gynécologue afin d’obtenir une attestation de vaccination prioritaire qu’elles devront présenter lors de leur premier rendez-vous vaccinal.

  • Si elles s’inscrivent sur la plateforme de vaccination, après avoir obtenu leur attestation de vaccination prioritaire, elles devront cocher la case “enceinte”.
  • Si elles sont dĂ©jĂ  inscrites sur la plateforme mais ne l’avaient pas signalĂ© au moment de leur inscription, elles peuvent contacter la ligne d’information gĂ©nĂ©rale COVID-19 (0800 909 400) pour une mise Ă  jour de leur dossier, après avoir obtenu leur attestation de vaccination prioritaire.
  • Infections aigues avec EF: report après Ă©pisode aigu.

 Accès Ă  la vaccination

La vaccination est possible dans le canton pour les personnes listées ci-dessous.

Personnes éligibles pour la vaccination et document à fournir lors du 1er rendez-vous (en plus de l'attestation de priorité si requise)

 Affiche information pour la vaccination (´Ú°ů˛ą˛Ô粹ľ±˛ő)
Affiche information pour la vaccination (anglais)
Affiche information pour la vaccination (espagnol)
Affiche information pour la vaccination (portugais)
Affiche information pour la vaccination (albanais)
Affiche information pour la vaccination (russe)

Déclarations des effets indésirables

Les effets secondaires peuvent être déclarés par les professionnels de la santé au moyen de l’outil en ligne ElViS (indésirables des vaccinations via l’outil en ligne ElViS (Electronic Vigilance System) sur .

C'est le professionnel de santé qui observe l'effet indésirable qui doit le signaler.

Statistiques de vaccination

Le nombre de vaccinations effectuées par semaine et le cumul est disponible sur le site

Considérations pratiques

  1. Les personnes vaccinées avec deux doses restent pour l'instant soumises aux mesures de quarantaine, si indiquées, car les données disponibles sont encore insuffisantes pour pouvoir affirmer que le vaccin empêche la transmission du virus. Cela est susceptible d'évoluer rapidement.
  2. La vaccination est gratuite pour la population. Les coûts sont pris en charge par l’assurance obligatoire des soins (AOS), la Confédération et les cantons.
  3. Les frontaliers couverts par l’assurance-maladie obligatoire en Suisse peuvent se faire vacciner à Genève.

Informations complémentaires

La ligne verte d'information est ouverte pour la population au numéro 0800 909 400 7/7j (pour la prise de rendez-vous la ligne est temporairement fermée les week-end).

L'Infoline Coronavirus est disponible pour les professionnels de la santé pour toute question concernant le vaccin : 058 462 21 00 (7/7j 7h-20h).

Des informations détaillées concernant les vaccins contre le COVID-19 sont disponibles sur :

  • Site d'Infovac :
  • Site du canton :
  • Site de la ConfĂ©dĂ©ration pour les professionnels de la santĂ© :

Recommandation de la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV

Un vaccin contre le COVID-19 est disponible en Suisse mais pour l’instant en faible quantitĂ©. D’après les , les mĂ©decins traitants peuvent commencer Ă  fixer des rendez-vous en vue de la vaccination des personnes prĂ©sentant des risques Ă©levĂ©s, mĂŞme si la marche Ă  suivre diffè°ů±đ d’un canton Ă  l’autre. Veuillez donc consulter les instructions et les directives Ă©mises par votre canton. Nous nous permettons de rappeler que le nombre de vaccins disponibles sera faible au dĂ©but (pour 1 % de la population, soit 107 000 doses) et qu’il est donc particuliè°ů±đment important d’étudier de près les informations concernant la pose de l’indication pour la vaccination. Pour l’heure, la règle est la suivante : personnes de plus de 75 ans et/ou prĂ©sentant un risque Ă©levĂ© au vu des critè°ů±đs cliniques et de l’anamnèse. Nous vous invitons Ă  informer les patients Ă  haut risque et Ă  leur proposer en prioritĂ© un rendez-vous pour les vacciner. Les remarques et la marche Ă  suivre de la CFV et de l’OFSP pour poser l’indication reposent sur des informations scientifiques nationales et internationales, nous vous prions donc de les considĂ©rer comme des directives. Comme l’organisation et la mise en Ĺ“uvre de la vaccination relèvent de la compĂ©tence des cantons, veuillez suivre les informations de votre canton pour savoir oĂą et comment il est possible de vacciner et comment dĂ©clarer les patientes et les patients Ă  la vaccination. Pour de plus amples informations sur la vaccination, cliquez

La MFE a établi des recommandations pratiques pour les cabinets en lien avec la vaccination datée du 14 janvier 2021

La vaccination contre la Covid-19

La durĂ©e de l’immunitĂ© engendrĂ©e par le vaccin n’est pas encore connue, mais les premiè°ů±đs donnĂ©es suggè°ů±đnt un taux d’anticorps neutralisants plus Ă©levĂ©s comparĂ©s Ă  ceux induit par le virus SARS-CoV-2.
Il est trop tĂ´t pour dire s’il y a des patients non rĂ©pondeurs au vaccin (comme pour l’hĂ©patite B par exemple). Il y a 5% des patients vaccinĂ©s qui ont prĂ©sentĂ© la Covid : ceux-ci Ă©taient probablement exposĂ© dĂ©jĂ  au virus lors de la 1ere dose…
Les précautions pour la vaccination en lien avec les allergies sont seuls les patients présentant des chocs anaphylactiques aux PEG, ou à d’autres vaccins présentent une contre-indication au vaccin ou entrainent la nécessité de prendre des mesures préventives. Pour en savoir plus,
Les patients immunosupprimés ou souffrant de SIDA peuvent être vaccinés; au pire les immunosupprimés feront une immunité plus faible mais ne risquent pas plus que les autres patients.
Le vaccin ne garantit pas 100% de couverture comme la maladie non plus; après la vaccination il sera recommandĂ© de poursuivre les gestes barriè°ů±đ tant que la pandĂ©mie durera.
La maladie comme le vaccin gĂ©nè°ů±đ d’une part des anticorps (dont le taux peut diminuer assez rapidement) mais aussi une immunitĂ© cellulaire. L’absence d’anticorps ne signifie donc pas absence d’immunitĂ©. Dans le cadre de la recherche, des mesures de l’immunitĂ© cellulaire se font aux HUG. Certains laboratoires sont en train de valider des tests pour l’immunitĂ© cellulaire.
Il n’y a pas encore de certitude mais par analogie avec les autres vaccinations, le vaccin contre la Covid protègera non seulement le patient de faire la maladie, mais devrait aussi interrompre la chaine de transmission. De même qu’après la maladie, on procédera au dépistage chez un patient vacciné qui présentera des symptômes.

La vaccination se fait sur une base volontaire. Le patient ne pourra pas choisir entre Pfizer-Biontech et Moderna, mais on administrera le vaccin disponible. L’efficacitĂ© est comparable pour ce 2 vaccins.  Le vaccin sera donc administrĂ© selon la disponibilitĂ©, mais pas d’interchangeabilitĂ© entre les doses possible. Le vaccin vectoriel (ADN) d’AstraZeneca n’est pas encore Ă  l’ordre de jour pour la Suisse.

Le vaccin a Ă©tĂ© administrĂ© actuellement Ă  plus de 20 millions de personnes Ă  travers le monde. Les effets secondaires (lien) sont le plus souvent locaux (rougeur, douleurs) parfois de la fièvre, des cĂ©phalĂ©es, des diarrhĂ©es, des douleurs musculaires. Mais dans la très grande majoritĂ©, on les considè°ů±đ comme discrets Ă  modĂ©rĂ©s. De graves allergies (rĂ©actions anaphylactiques) sont rapportĂ©es chez des patients a priori connus pour des allergies. Il n’y a pas eu de dĂ©cès chez ces personnes ayant prĂ©sentĂ© une allergie sĂ©vè°ů±đ.

Depuis le dĂ©but de la campagne les patients de plus de 75 ans ont reçu un courrier, ils peuvent s’inscrire par internet ou appeler. La centrale est surchargĂ©e et le programme mis Ă  disposition par Berne n’est pas très performant. De toute maniè°ů±đ, toutes les plages disponibles sont saturĂ©es actuellement et il faut encourager les patients Ă  persister ou rĂ©essayer dans quelques jours. Il y aura assez de doses progressivement, mais la disponibilitĂ© des doses est limitĂ©e et les arrivages de doses se feront progressivement. L’ordre prĂ©vu de distribution sera respectĂ© : d’abord les patients les plus vulnĂ©rables (plus de 75 ans), puis les plus de 65 ans et les malades chroniques. Pour ceux-ci, il sera demandĂ© aux mĂ©decins traitants (qui ont commencĂ© Ă  rĂ©pertorier leurs patients sur une liste) de dĂ©livrer une attestation aux patients (qui sera demandĂ©e par le SMC en temps voulu).
Les critè°ů±đs pour les malades chroniques ont Ă©tĂ© dĂ©finis par l’OFSP.
Les patients frontaliers peuvent être vaccinés s’ils sont couverts par la Lamal.

Vaccination contre la grippe

L'OFSP recommande la vaccination des personnes Ă  risque ( > 65 ans et  tous ceux avec co-morbiditĂ©)  de novembre Ă  dĂ©cembre et d'inviter les personnes en bonne santĂ© et sans facteurs de risque de s'annoncer Ă  partir de la mi-dĂ©cembre.

Informations sur le développement des vaccins contre le nouveau virus SARS-CoV-2

  • Que rĂ©pondre Ă  nos patients qui nous questionnent sur les nouveau vaccins Ă  ARN des nouveaux vaccins COVID-19?IntĂ©gration de l'ARN dans notre gĂ©nome? Risque de mutagĂ©nèse?
    Corollaire
    Lors de toute infection virale, le génome viral est intégré dans le noyau de nos cellules. Ainsi toutes les personnes malades de Covid-19 ont intégré l'intégrité du génome viral de SARS-CoV-2 dans le génome de leur cellules.
  •  Qu'en est-il des vaccins contre la COVID?
    2 types de vaccins sont disponibles, les vaccins vectoriels et les vaccins mARN contenus dans des particules lipophyles.
    1. Le vaccin vectoriel ChAdOx1 de AstraZeneca
    Le vaccin vectoriel comporte une souche attĂ©nuĂ©e d'adĂ©novirus dont on a intĂ©grĂ© uniquement le bout d'ARN de SARS-CoV-2 (retranscrit en DNA) codant pour la protĂ©ine Spike. Ainsi le virus vectoriel infectant les cellules de l'hĂ´te va intĂ©grer le gĂ©nome viral dans le noyau des cellules infectĂ©es. S'ensuit une transcription de l'ARN messager intra-cytoplasmique qui va instruire la machinerie cellulaire Ă  produire les protĂ©ines "spike", qui Ă  leur tour vont induire le système immunitaire de l'hĂ´te. Ainsi pour ce vaccin vectoriel, il n'y a que l'ARN codant pour les protĂ©ines "spike"  qui sera intĂ©grĂ© dans notre gĂ©nome. A ce jour, les craintes d'une mutagĂ©nèse relevante par les vaccins vectoriels sont infimes en comparaison du risque de mutagĂ©nèse par le virus SARS-CoV-2 sauvage (entier).
    2. Les vaccins Ă  messager ARN) mRNA-1273 de Moderna et BNT162 de Pfizer-BioNTech
    Cette technologie vaccinale fait recours directement Ă  l'utilisation du messager ARN (mARN), recouvert d'une particule lipophyle pour atteindre le cytoplasme cellulaire- et ensuite instruire la machinerie cellulaire Ă  produire  les protĂ©ines "spike", qui Ă  leur tour vont induire le système immunitaire de l'hĂ´te. Ainsi l'ARN messager des vaccins mARN se dĂ©grade en quelque jours dans le milieu intra-cytoplasmique et n'est pas intĂ©grĂ© dans le gĂ©nome des cellules de l'hĂ´te.
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    Pour de plus amples références sur le
    Vous trouverez ici les informations professionnelles concernant le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech. Les éventuelles actualisations à venir peuvent être consultées (swissmedicinfo.ch)
    sur les responsabilités et droits des patients (bullmed.ch)
    Lettre d'information de l'OFSP destinée aux professionnels de la santé concernant la stratégie de vaccination et l’état actuel des préparatifs de la vaccination contre le COVID-19. (OFSP, 9.12.20)
    Lettre d'information cantonale sur l'état d'avancement des préparatifs (DGS, 15.12.20)

Pour de plus amples rĂ©fĂ©rences sur le 
Vous trouverez ici les informations professionnelles concernant le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech. Les Ă©ventuelles actualisations Ă  venir peuvent ĂŞtre consultĂ©es  (swissmedicinfo.ch)
sur les responsabilités et droits des patients (bullmed.ch)
Lettre d'information de l'OFSP destinée aux professionnels de la santé concernant la stratégie de vaccination et l’état actuel des préparatifs de la vaccination contre le COVID-19. (OFSP, 9.12.20)
Lettre d'information cantonale sur l'état d'avancement des préparatifs (DGS, 15.12.20)

La durĂ©e de l’immunitĂ© engendrĂ©e par le vaccin n’est pas encore connue, mais les premiè°ů±đs donnĂ©es suggè°ů±đnt un taux d’anticorps neutralisants plus Ă©levĂ©s comparĂ©s Ă  ceux induit par le virus SARS-CoV-2.
Il est trop tĂ´t pour dire s’il y a des patients non rĂ©pondeurs au vaccin (comme pour l’hĂ©patite B par exemple). Il y a 5% des patients vaccinĂ©s qui ont prĂ©sentĂ© la Covid : certains Ă©taient probablement exposĂ© dĂ©jĂ  au virus lors de la 1ere dose…
Les patients immunosupprimés ou souffrant de SIDA peuvent être vaccinés; au pire les immunosupprimés feront une immunité plus faible mais ne risquent pas plus que les autres patients.
Le vaccin ne garantit pas 100% de couverture comme la maladie non plus; après la vaccination il sera recommandĂ© de poursuivre les gestes barriè°ů±đ tant que la pandĂ©mie durera.
La maladie comme le vaccin gĂ©nè°ů±đ d’une part des anticorps (dont le taux peut diminuer assez rapidement) mais aussi une immunitĂ© cellulaire. L’absence d’anticorps ne signifie donc pas absence d’immunitĂ©. Dans le cadre de la recherche, des mesures de l’immunitĂ© cellulaire se font aux HUG. Certains laboratoires sont en train de valider des tests pour l’immunitĂ© cellulaire.
Le vaccin contre la Covid protège comme les autres vaccins non seulement le patient de faire la maladie, mais interrompt aussi la chaine de transmission. De même qu’après la maladie, on procédera au dépistage chez un patient vacciné qui présentera des symptômes.

La vaccination se fait sur une base volontaire. Le patient ne pourra pas choisir entre Pfizer-Biontech et Moderna, mais on administrera le vaccin disponible. L’efficacitĂ© est comparable pour ces 2 vaccins.  Le vaccin sera donc administrĂ© selon la disponibilitĂ©, mais pas d’interchangeabilitĂ© entre les doses possible. Le vaccin vectoriel (ADN) d’AstraZeneca n’est pas encore Ă  l’ordre de jour pour la Suisse.

Le vaccin a Ă©tĂ© administrĂ© actuellement Ă  plus de 500 millions de personnes Ă  travers le monde en avril 2021. Les effets secondaires (lien) sont le plus souvent locaux (rougeur, douleurs) parfois de la fièvre, des cĂ©phalĂ©es, des diarrhĂ©es, des douleurs musculaires. Mais dans la très grande majoritĂ©, on les considè°ů±đ comme discrets Ă  modĂ©rĂ©s. De graves allergies (rĂ©actions anaphylactiques) sont rapportĂ©es chez des patients a priori connus pour des allergies. Il n’y a pas eu de dĂ©cès chez ces personnes ayant prĂ©sentĂ© une allergie sĂ©vè°ů±đ.

Les patients frontaliers peuvent être vaccinés s’ils sont couverts par la Lamal.

Vaccination mRNA et couverture des variants
Les vaccins mRNA garantissent une excellente protection contre les variants B117 (identifié en UK), qui est désormais le variant majoritaire en Suisse, le variant B13501 (identifié en Afrique du Sud) et le variant P1 (identifié au Brésil).

Vaccin pneumocoque Prevenar 13 (note OFSP 20.3.2020)
On observe actuellement en Suisse une demande accrue du vaccin conjugué contre les pneumocoques, le Prevenar 13® dans le contexte de la pandémie de SARS-CoV-2. Cela est peut-être dû entre autre à de fausses informations qui circulent et selon lesquelles la vaccination contre les pneumocoques pourrait prévenir une évolution compliquée ou grave de COVID-19. Cette évolution ne résulte pas d'infections bactériennes pneumococciques secondaires, mais plutôt de réponses inflammatoires pulmonaires et systémiques dues au virus SARS-CoV-2. Cette évolution ne peut être évitée par la vaccination contre les pneumocoques.
Recommandations

  • Il n’est pas utile de vacciner les patients contre le pneumocoque pour Ă©viter la pneumonie COVID.
  • Le vaccin Prevenar13® est livrable, mais sa disponibilitĂ© est limitĂ©e. Il doit ĂŞtre utilisĂ© selon les recommandations figurant dans le plan de vaccination suisse pour les groupes Ă  risque.

Vaccination mRNA et couverture des variants
Les vaccins mRNA garantissent une excellente protection contre les variants B117 (identifié en UK), qui est désormais le variant majoritaire e Suisse, le variant B13501 (identifié en Afrique du Sud) et le variant P1 (identifié au Brésil).

12.4. CPAP/VNI Ă  domicile pour patients COVID ou suspects COVID

Mise à jour le 1er décembre 2020

a. Patients ambulatoires ou en institution avec CPAP/VNI
Avertir le médecin traitant et le prestataire de soin qui suit le patient.
• Si le patient vit seul, poursuite de la CPAP/VNI sans précaution. Bien aérer la chambre avant d’éventuelles visites.
• Si le patient ne vit pas seul :
        - Mettre en suspens la CPAP/VNI pendant l’infection si cela est possible cliniquement (trouble respiratoire du sommeil peu sĂ©vè°ů±đ et/ou peu morbide). 
         - Si l’arrĂŞt du traitement n’est pas possible, poursuivre la CPAP/VNI idĂ©alement dans une chambre Ă  part, Ă  aĂ©rer le matin (cf. remarque ci-dessous pour patients en institution). Ne mettre en marche l’appareil CPAP/VNI qu’après avoir mis en place le masque et l’arrĂŞter avant d’enlever le masque (pour Ă©viter les fuites). Eviter l’utilisation d’un humidificateur.
Ces mesures doivent ĂŞtre maintenues jusqu’à la fin de l’isolement dĂ©fini par les directives de l’OFSP (après 2 jours sans symptĂ´mes, minimum 10 jours après le dĂ©but des symptĂ´mes). 

 b. Retour Ă  domicile avec CPAP/VNI après hospitalisation
Il n’y a pas suffisamment de donnĂ©es pour proposer une recommandation formelle. Une attitude pragmatique serait d’utiliser un montage classique (avec masque ventĂ© sans filtre) et de recommander au patient d’utiliser sa VNI/CPAP dans une pièce Ă  part pendant 2 semaines, Ă  aĂ©rer rĂ©guliè°ů±đment. 

Remarque pour les patients vivant en institution (ex : EMS) : Les institutions hĂ©bergeant des patients sous CPAP/VNI doivent ĂŞtre informĂ©es du risque d’aĂ©rosolisation du virus par la CPAP/VNI en cas d’infection par SARS-CoV-2, ainsi que des prĂ©cautions Ă  prendre en terme de protection du personnel et d’utilisation de l’appareil (cf. chapitre PrĂ©cautions ci-dessus). En cas d’infection, le prestataire de soin et le pneumologue doivent ĂŞtre avertis immĂ©diatement, afin de rajouter si possible des filtres selon un montage COVID dĂ©crit ci-dessus. Des directives anticipĂ©es devraient aussi ĂŞtre discutĂ©es. 

Voir aussi chapitre 4.1 EMS

12.5. Addictions

Prise en charge des patients sous traitement agoniste opioide (traitement de substitution)

La SociĂ©tĂ© Suisse de ˛ŃĂ©»ĺ±đł¦ľ±˛Ô±đ de l’Addiction (SSMA) nous rappelle qu’une majoritĂ© des personnes appartient au groupe Ă  haut risque en cas d’infection au Covid-19 du fait de la polymorbiditĂ© et de l’âge. De ce fait, ces personnes doivent ĂŞtre sensibilisĂ©es et bĂ©nĂ©ficier d’une protection spĂ©cifique.
Il faut informer ces patients, les encourager à respecter les mesures de protection usuelles pour le privé et le professionnel.
Les personnes dont le test est positif doivent ĂŞtre accompagnĂ©es de maniè°ů±đ intensive dans leur pĂ©riode d’isolement volontaire, avec des contacts tĂ©lĂ©phoniques rĂ©guliers et un suivi des symptĂ´mes, dont prise de la tempĂ©rature corporelle. Ces personnes doivent ĂŞtre sensibilisĂ©es Ă  l’importance des mesures de protection des tiers.
Penser à munir les personnes soignées de certificats attestant du traitement.
Pour respecter le confinement, les intervalles de remises doivent ĂŞtre maximisĂ©s, en tenant compte des contre-indications individuelles (par exemple : troubles mentaux ou somatiques en voie de dĂ©compensation) et des directives cantonales en matiè°ů±đ de TAO.
Un TAO stabilisé avec prescription de méthadone, L-méthadone, buprénorphine et morphine à libération prolongée devrait pouvoir être remis à l’emporter jusqu'à 30 jours.
Pour les personnes non stabilisées et à risque pour elles-mêmes ou pour les tiers, en cas de remise à l’emporter, il y a lieu d’impliquer la pharmacie la plus proche du domicile.
Pour les traitements avec prescription de diacétylmorphine, l’OFSP a adressé une circulaire (13.03.2020) permettant notamment l’emport du traitement jusqu’à une semaine.
Dans la mesure du possible, les entretiens de suivis doivent être réalisés par téléphone ou visio-conférence.
Pour les mesures de confinement au domicile, le médicament peut être livré par coursier (ce qui est également prévu par la circulaire de l’OFSP précitée). Si nécessaire, mettre en place des services de soins et visites médicales à domicile.

13. TRAITEMENT DU COVID

Mise Ă  jourĚý: 16 novembre 2020

Synthèse rédigée par Dres N. Junod-Perron et J. Sommer

Proposition de prise en charge de patients avec pneumonie COVID + Ă  domicile: adaptĂ©e Ă  l’ambulatoire d’après la fiche de recommandationĚý: Prise en charge d’un patient infectĂ© par le SARS-CoV-2 UnitĂ©s COVID-19 et Trois-ChĂŞneĚý:

(Pour l’organisation des soins Ă  domicile se rĂ©fĂ©rer Ă  la rubrique 4.2 «ĚýSoins Ă  domicileĚý»)

Suivi des constantesĚý:
- T° : 3x/jour
- TA, FC, FR 1x/jour si possible par patient Ă  domicile
- Si toux++, fièvre persistanteĚý: essayer d’obtenir mesure de la saturation 1x/j (soit faire emprunter/acheter saturomètre, soit passer Ă  domicile soit covidhome (cf 4.2.)

PhysiothĂ©rapie respiratoireĚý: selon besoins. Se rĂ©fĂ©rer Ă  la rubrique 4.2 «ĚýSoins Ă  domicileĚý»

°żłć˛â˛µĂ©˛Ô´ÇłŮłóĂ©°ů˛ą±čľ±±đĚý: Se rĂ©fĂ©rer au point 13.3 "OxgygĂ©nothĂ©rapie Ă  domicile"

´ˇ˛ÔłŮľ±±č˛â°ůĂ©łŮľ±±çłÜ±đ˛őĚý:
- paracétamol en cas d’état fébrile mal toléré : max 1g 4x/jour, en l’absence de contre-indication (tests hépatiques)
-AINSĚý: ibuprofen 3x400 mg/j (cave insuffisance rĂ©nale)

Traitement de la toux
Tous les antitussifs classiques peuvent être donnés, dont la codéine si nécessaire.
Pour une toux considérée comme hyperréactivité bronchique postinfectieuse on peut essayer des stéroïdes en inhalation.

ThromboprophylaxieĚý:
Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse ambulatoire en cas de COVID-19 8

a. Stimuler la mobilité et l’hydratation.

b. Absence d’indication Ă  une thromboprophylaxie pharmacologique en ambulatoire, hormis chez les patients avec infection Ă  COVID-19 symptomatique et antĂ©cĂ©dent personnel de MTEV (embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde), et/ou nĂ©oplasie active ou en cours de traitementĚý; ou si les critè°ů±đs d’hospitalisation sont remplis mais qu’on traite le patient Ă  domicile.

c. Molécule de choix : héparine de bas poids moléculaire, par exemple enoxaparine 40mg 1x/j (si GFR>30ml/min). Durée : minimum 6 jours et jusqu’à résolution de l’épisode infectieux aigu

Article sur l'anti-coagulation

Pour le choix de traitement de la pneumonie CovidĚý: se rĂ©fĂ©rer Ă  la rubrique 14.2 «ĚýSuivi en cas de pneumonieĚý» (Covicare)

Pour en savoir plus sur les considĂ©rations liĂ©es aux mĂ©dicaments ci-dessous:ĚýCorticostĂ©roĂŻdes et CovidĚý
Azithromycine et CovidĚý
Vitamine D et CovidĚý
Zinc et Covid 19
Vitamine C et CovidĚý

13.1. Critè°ů±đs pour commencer un traitement Anti COVID19

De nombreuses études prouvent que l’introduction de l’azythromycine, de l’hydoxychloroquine ou le ritonavir, lopinavir, ou remdesivir, n’apportent pas de bénéfice ni pour l’hospitalier ni pour le préhospitalier. Ces molécules ne sont plus données en intrahospitalier et pour l’ambulatoire il n’y a pas d’indication ; ces molécules ne sont donc pas indiquées sauf indication spécifique autre que le Covid.

Informations rĂ©guliè°ů±đment rĂ©actualisĂ©es sur les mĂ©dicaments en Ă©tude pour le traitement d'une infection COVID-19 se trouvent sur le siteĚý

13.2. Prise en charge clinique dans les soins palliatifs et COVID

Pour en savoir plus du 14 novembre 2020

13.3. °żłć˛â˛µĂ©˛Ô´ÇłŮłóĂ©°ů˛ą±čľ±±đ Ă  domicile

Mise à jour le 1er décembre 2020

Recommandations de la société Suisse de Pneumologie (version du 20.11.2020 )
La SpO2 cible est en principe de 92% - 96% dans la phase aiguë de l’infection, sauf dans les situations à risque d’insuffisance respiratoire hypercapnique (cible 88-92%).
• Si le débit d’O2 doit être augmenté > 6L/min, passer des lunettes à un masque à O2, qui évite du haut débit dans le nez et permet une plus haute FiO2. Les évidences pour cette recommandation sont faibles.
• Certaines donnĂ©es expĂ©rimentales suggè°ů±đnt une augmentation de la distance de dispersion des aĂ©rosols avec les masque Venturi par rapport aux masques simples ou aux masque Ă  rĂ©servoir. NĂ©anmoins, il n’y a aucune Ă©vidence en situation clinique que la contagiositĂ© soit plus grande avec les masques Venturi, qui ne sont donc pas Ă  Ă©viter.Ěý
• Un masque chirurgical peut ĂŞtre placĂ© au-dessus des lunettes Ă  oxygène lors des soins, en particulier quand le patient tousse. Les Ă©vidences pour cette recommandation sont faibles.Ěý

Oxygène Ă  domicile : l’oxygène peut ĂŞtre prescrit Ă  domicile chez les patients COVID dans 2 situations : dans le cadre de soins palliatifs Ă  domicile ou après une hospitalisation quand l’état du patient s’est objectivement amĂ©liorĂ© mais qu’une oxygĂ©nothĂ©rapie est encore nĂ©cessaire. Dans ce dernier cas, il faut distinguer 2 situations:Ěý
1. Les patients avec un long séjour hospitalier et des besoins stables en oxygène. Dans cette situation, l’oxygénothérapie à domicile est gérée comme toute oxygénothérapie à domicile des patients non-COVID.
2. Les patients hypoxĂ©miques qui sont encore dans la phase aiguĂ« de l’infection, mais qui s’amĂ©liorent suffisamment pour envisager un retour Ă  domicile prĂ©coce justifiĂ© par une surcharge hospitaliè°ů±đ. Ceci n’est en gĂ©nĂ©ral envisageable que si on peut obtenir une SpO2 > 92% avec un dĂ©bit d’O2 entre 1 et 3L/min. Dans ce cas, un saturomètre doit ĂŞtre fourni au patient, avec la consigne de vĂ©rifier rĂ©guliè°ů±đment la SpO2 et de signaler une diminution persistante de la SpO2 < 92% Ă  son mĂ©decin rĂ©fĂ©rent et au prestataire qui a fourni l’oxygène.

Le patient et le prestataire doivent avoir les coordonnĂ©es d’un mĂ©decin rĂ©fĂ©rent au courant de la situation mĂ©dicale du patient. Un suivi structurĂ© doit ĂŞtre prĂ©vu, afin de pouvoir identifier une aggravation ou arrĂŞter l’O2 dès qu’il n’est plus nĂ©cessaire. Les contre-indications relatives Ă  ce type de retour prĂ©coce Ă  domicile sous O2 concernent les fumeurs actifs et les patients vivant seuls. Il est nĂ©cessaire de donner systĂ©matiquement au patient une instruction sur les mesures de sĂ©curitĂ© en lien avec l’oxygène et sur l’utilisation correcte du saturomètre. La prescription d’O2 Ă  domicile n’est pas recommandĂ©e pour les patients COVID en dehors des 2 indications susmentionnĂ©es (palliation ou post-COVID), en particulier pour tenter d’éviter une hospitalisation. En effet, le risque d’aggravation clinique est trop important par rapport aux possibilitĂ©s de surveillance et d’escalade thĂ©rapeutique disponibles Ă  domicile.Ěý

La gravitĂ© de l’infection COVID est signalisĂ©e par un taux de saturation d’oxygène infĂ©rieur Ă Ěý 93-94% (Ă  moins d’un problème respiratoire connu, auquel cas une limite Ă  90% est considĂ©rĂ©e).
En cas de nĂ©cessitĂ© de traitement d’oxygène Ă  domicile si une hospitalisation n’est pas retenueĚý:
SOS oxygène (022 300 01 00) apporte O2 dans Les 24 heures ils répondent 24/24h ( Fax : 022 300 10 06, e-mail : suisse(at)sosoxygene.ch).
Le contrôle du taux de saturation peut se faire par IMAD (Covidhome téléphone : 022 420 28 89)

PrescriptionĚý: Il faut une ordonnance avec nom, prĂ©nom, date de naissance, posologie : litres O2/min. Prise en chargeĚý: L’oxygène est pris en charge par l’assurance de base pour une durĂ©e de 3 mois si prescrit par 1 interniste gĂ©nĂ©raliste (12 mois si prescrit par 1 pneumologue).

13.4. Collaboration avec les services infirmiers Ă  domicile

a) IMAD

Covidhome
La nouvelle phase de l’épidémie de Covid-19 dans laquelle nous entrons nous amènera à prendre en charge, durant plusieurs mois encore, des patientes et patients atteints par cette maladie. Ainsi, cette organisation permet de gérer de façon distincte et optimale les flux de nos patientes et patients, selon que cette patientèle soit touchée ou non par la Covid-19. Cette organisation vise également à faciliter le travail de nos collaboratrices et collaborateurs au quotidien.
Contact : 022 420 28 89

Covimad
Le dispositif Covimad a pour but d’accompagner les patients de de l’Imad qui ont été atteints du Covid-19 et qui retournent à domicile après une hospitalisation aux HUG ou qui sont suivis à domicile par l’Imad.
En effet, les personnes, bien que guéries du Covid-19, peuvent rencontrer des problèmes de dénutrition, de perte de mobilité ou encore de fonte musculaire importante. Ainsi, pour répondre à cette problématique de santé publique, l’Imad coordonne ce dispositif évolutif de prise en charge domiciliaire adapté aux besoins de chaque situation. Il privilégie une forte interprofessionalité, en assurant l’harmonisation des prestations des professionnels de santé Imad et des partenaires Covimad.
En lien avec les infirmiè°ů±đs rĂ©fĂ©rentes des Ă©quipes de proximitĂ© sur l’ensemble du canton, il propose la mise en place d’une Ă©quipe de soutien constituĂ©e d’infirmiè°ů±đs spĂ©cialisĂ©es pour faciliter la coordination des prises en soins. Ce dispositif s’appuie naturellement sur une collaboration privilĂ©giĂ©e avec le mĂ©decin traitant du patient, en lien avec les physiothĂ©rapeutes, les ergothĂ©rapeutes, les diĂ©tĂ©ticiens et Ă©videmment le patient et les proches aidants.
Contact : covimad(at)imad-ge.ch ou 022 420 22 50.

b) Autres structures de suivi ambulatoire

Infirmiè°ů±đs indĂ©pendantes
CSI Coopérative de Soins Infirmiers
Av. Cardinal-Mermillod 36
1227 Carouge
csi(at)hin.ch
TĂ©lĚý: 022 577 68 00

Sitex-HĂ´pital Ă  domicile
Chemin des Aulx 12
1228 Plan-Les-Ouates

TĂ©lĚý: 0848 11 00 00

Spitex pour la Ville et la Campagne SA
Filiale Genève
Rue Jacques-Grosselin 8
1227 Carouge
TĂ©lĚý: 022 340 40 95

Prestiservices
Rue Pré-bouvier 27, 1242 Satigny, Suisse
info(at)presti-services.ch
TĂ©lĚý: 022 300 66 41

Domisoins
Soins infirmiers et Aide-soignants
Présence 7/7-24/24
info(at)domisoins.ch
TĂ©lĚý: 078Ěý209 89 78

Vivitas SA
Société d'aide et de soins à domicile
Route de Frontenex 90
1208 Genève
info(at)vivitashomecare.com
TĂ©lĚý: 058 590 40 00

Vivitas Pédiatrie
Route de Frontenex 90
1208 Genève
info.ped(at)vivitashomecare.com
TĂ©lĚý: 058 590 40 10
TĂ©lĚý: 058 590 40 01

c) Laboratoires pour prises de sang Ă  domicile

Voir aussi la rubrique 9.3 «ĚýLieux et modalitĂ©s de prĂ©lèvementĚý» (frottis Ă  domicile)

MGD
Route des Acacias 45a
1227 Les Acacias
info(at)labomgd.ch
TĂ©lĚý: 022 309 15 20
Fax : 022 343 30 44
Du lundi au vendredi de 7h30 Ă  18h30

UNILABS
Prélèvement à domicile
Avenue de Frontenex 16
1207 Genève
Tél: 022 707 91 40

VIOLLLIER
Chemin de Beau-Soleil 22
1206 Genève
Tél: 022 849 85 85

DIANALABS
Rue de la Colline 6
1205 Genève
infodiana(at)dianalabs.ch
TĂ©lĚý: 022 807 12 40

d) Oxygène à domicile

Voir aussi la rubrique 13.3 «°żłć˛â˛µĂ©˛Ô´ÇłŮłóĂ©°ů˛ą±čľ±±đ Ă  domicile»

SOS oxygène
suisse(at)sosoxygene.ch
TĂ©lĚý: 022 300 01 00
FaxĚý: 022 300 10 06
Apporte O2 dans les 24 heures 24/24h

14. COVICARE

Mise Ă  jour: 16 novembre 2020

Pour en savoir plusĚý

15. CRITERES DE FRAGILITE ET SOUTIEN PSYCHOSOCIAL

Mise Ă  jourĚý: 16 avril 2020

Rédigé par les Drs Sigiriya Aebischer Perone CICR-HUG, Nicolas Perone, Anne Meynard UIGP et Centre médical de Lancy

Les mesures de confinement peuvent affecter divers domaines de la santé. Les cabinets de médecine générale et de pédiatrie ont un rôle important à jouer pour garantir les soins de premier recours.

Une consultation pour conseils sur l’attitude face au Covid peut permettre d’aborder les craintes des patients face au Covid (fausses reprĂ©sentations) ainsi que d’autres sujets afin de prĂ©server la santĂ© d’une maniè°ů±đ globale.

Un questionnaire associé permet à l’assistante médicale, au médecin ou d’autres professionnels de collecter les informations nécessaires à assurer le maintien d’un bon état de santé durant la période de confinement.

15.a. Critè°ů±đs de fragilitĂ© (liste non exhaustive)

  1. Multi-morbidité ou maladie mal contrôlée
  2. Pluri-médication (plus de 5 médicaments)
  3. Atteinte de la santĂ© mentaleĚý: troubles cognitifs, comportement addictifs, troubles de l’humeur, troubles alimentaires (anorexie, boulimie), suicidalitĂ©
  4. Situation socio-Ă©conomiqueĚý: problèmes d’assurance, prĂ©caritĂ© financiè°ů±đ, logement inadĂ©quat
  5. ActeursĚý: absence de proche ou membre de la famille, isolement
  6. Interactions entre les acteursĚý: absence de concordance thĂ©rapeutique, rĂ©sistance ou opposition aux soins, agressivitĂ© verbale ou physique.
  7. Barriè°ů±đs de langue ou de cultureĚý: penser aux enfants qui traduisent pour leurs parents (se rĂ©fĂ©rer au document )
  8. Handicap
  9. Statut de sĂ©jourĚý: requĂ©rants d’asile et particuliè°ů±đment mineurs et jeunes non accompagnĂ©s, personnes sans papiers
  10. Situation familiale fragileĚý: post-partum, enfants ou jeunes en foyers, mè°ů±đs cĂ©libataires, violence domestique, troubles psychiques ou addiction des parents
  11. Maladies chroniquesĚý: impact de la maladie des parents sur les enfants et adolescents ou vice versa.

L’équipe du cabinet établit une liste des patients fragiles et prend contact de façon proactive par téléphone ou par mail.
Le questionnaire peut être utilisé comme fiche de suivi.
Un accord pour le type de suivi (mode de consultation, horaires du cabinet, consultations en présence-téléconsultation) est consigné dans le dossier au cas par cas.
Il appartient au médecin traitant de décider du suivi approprié pour son patient dans le respect des mesures de protection en cabinet (personnel et patients), des recommandations sanitaires en vigueur. Le médecin traitant fait une analyse liée au Covid ET aux effets négatifs de retarder des consultations pour la santé du patient (physique, psychique et sociale).
Une liste des ressources pour l’encadrement psychosocial est rĂ©guliè°ů±đment mise Ă  jour.
Un plan de suivi individualisé peut ainsi être établi dans le cabinet pour les mois à venir.

15.b. Comment protéger la santé mentale?

Rédigé par Dre Sigiriya Aebischer Perone, CICR-HUG

Recommandations

  • Garder les liens avec ses proches par tĂ©lĂ©phone, mĂ©dias sociaux et avoir les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone importants et d’urgence Ă  disposition (e.g. mĂ©decin traitant, pharmacie, personnes Ă  avertir en cas de problème, etc.). La communication avec les autres, le partage et Ă©coute, le maintien des relations avec les amis et les familles sont importants pour rester connectĂ© et rĂ©silient. La liste de tĂ©lĂ©phones importants facilement disponible est rassurante dans des pĂ©riodes d’incertitude
  • Etre assurĂ© de la couverture des besoins de baseĚý: nourriture, mĂ©dicamentsĚý: identifier une personne qui peut faire les courses, sortir le chien etc. et savoir Ă  qui s’adresser
  • Limiter son exposition aux mĂ©dias et choisir des sources d’information fiables. Les sources recommandĂ©es sont l’OFSP et l’OMS - Information Coronavirus / CoVid19; mettre des mots clĂ©s sur silencieux sur Twitter, ou dĂ©sinscription de diffĂ©rents comptesĚý; mettre Whatsapp sur silencieux1
  • Apprendre Ă  gĂ©rer l’incertitude «Ěýpar exemple retenez-vous d’envoyer immĂ©diatement un SMS Ă  un ami la prochaine fois que vous cherchez une rĂ©ponse Ă  une question. En renforçant la tolĂ©rance Ă  l’incertitude, on peut rĂ©duire sa propension Ă  consulter internet pour se tenir constamment au courant de l’évolution de la situationĚý»2
  • Diminuer l’ennui et l’isolementĚý:
    • garder une routine (se lever Ă  une heure fixe, repas, s’habiller, etc.)3
    • couvrir les besoins de baseĚý: nourriture, sommeil, activitĂ© physique (qu’est-ce qui est possible de faireĚý: activitĂ© physique avec bouteilles remplies d’eau, etc.), musiqueĚý; lecture, cuisine, techniques de relaxation, jeux, yoga on-line, mĂ©ditation
    • se faire une liste de choses Ă  faire qu’on n’a habituellement pas le temps de faire
  1. Coronavirus:
  2. Psychologie 10.45pm GMT Adjunct Professor of Psychology, Georgetown AV¶ĚĘÓƵ
  3. Parent/Caregiver guide to helping families cope with the coronavirus disease 2019.
Ěý15.c. Questionnaire d’évaluation psychosociale et suivi des facteurs de fragilitĂ© psychosociale

Ce questionnaire est une adaptation permettant à tout professionnel de santé de prendre en compte les besoins des personnes vulnérables en période de confinement. Il peut être introduit dans le dossier informatisé (Mediway par exemple) avec l’entête du cabinet et ainsi permettre un suivi des besoins du patient.
Chaque cabinet peut y ajouter des documents à faire parvenir au patient (conseils alimentaires, idées d’exercice physique, consommation alcool, etc.) et une liste de ressources d’aide disponibles (voir les ressources dans le document Covicare Genève santé mentale) dans la région.
Questionnaire d’évaluation psychosociale et suivi des facteurs de fragilité psychosociale

16. SEROLOGIES et TESTS RAPIDES

Mise Ă  jour: 10 novembre 2020

  • ĚýTests sĂ©rologiques

Recommandations et interprétations des tests selon la fiche d'information sur les tests COVID-19 en cours en Suisse (1.09): lien

Plusieurs tests sérologiques de différents fabricants sont disponibles sur le marché suisse. La grande majorité de ces tests sont basés sur les méthodes ELISA10 ou ECLIA11. Les premiers résultats des travaux de validation dans les laboratoires suisses montrent une grande variabilité de la valeur diagnostique des différents tests disponibles sur le marché suisse: la sensibilité varie entre 92 et 100%, et la spécificité entre 97 et 99.8%12.

Il n’est actuellement pas possible de recommander des tests sérologiques pour répondre à des questions individuelles dans le domaine ambulatoire et hors du cadre d’études. En particulier, une sérologie positive ne doit pas être assimilée à l’existence d’une immunité, c’est-à-dire d’une protection contre une infection par le SARS-CoV-2. Si un test sérologique est néanmoins prescrit, il est important de garder à l’esprit les points suivants:

  • Les tests doivent ĂŞtre limitĂ©s aux anticorps de la classe IgG (ou Ig totales), car la performance de ces tests est meilleure dans les Ă©tudes de validation.
  • Les tests sĂ©rologiques disponibles actuellement pour rechercher les anticorps des classes IgA et IgM ont une validitĂ© diagnostique nettement infĂ©rieure et ne sont donc pas recommandĂ©s.
  • Le test ne doit pas ĂŞtre effectuĂ© avant le 15e jour suivant le dĂ©but des symptĂ´mes car c’est seulement Ă  partir de ce moment que les IgG sont dĂ©tectables.

L’interprétation des résultats des tests sérologiques est un défi lorsqu’il y a peu de cas dans la population.

Une sérologie positive (IgG) signifie seulement qu’une réponse immunitaire (production d’anticorps) a pu avoir lieu suite à une exposition au virus. Elle ne signifie pas que la personne testée est protégée contre une infection par le nouveau coronavirus.

Dans des cas exceptionnels, les tests sérologiques peuvent être utiles pour répondre à des questions individuelles dans le cadre du traçage des contacts par le service cantonal compétent. Par exemple, si une personne identifiée comme une personne-contact a présenté des symptômes compatibles avec le COVID-19 dans les trois derniers mois (mais n’a pas subi de PCR à l’époque) et que sa sérologie est positive, on peut renoncer à lui imposer une quarantaine. Dans ces situations très spécifiques, en effet, la probabilité pré-test est plus élevée, ce qui augmente la valeur prédictive positive et la validité de la sérologie. Dans ces cas, c’est le service cantonal compétent qui prescrit les tests sérologiques, impliquant par-là leur prise en charge par la Confédération.

Situation particuliè°ů±đ dans laquelle une sĂ©rologie peut ĂŞtre justifiĂ©e chez des patients hospitalisĂ©s: la sĂ©rologie peut ĂŞtre employĂ©e comme mĂ©thode diagnostique complĂ©mentaire si le test PCR est nĂ©gatif mais que le tableau clinique et l’image radiologique indiquent une infection (probabilitĂ© prĂ©-test Ă©levĂ©e). Une sĂ©rologie positive dans une telle situation permet de poser le diagnostic de COVID-19 avec une haute probabilitĂ© et de prendre les mesures appropriĂ©es (mettre en isolement, envisager certains traitements, etc.)

Les coûts des tests sérologiques ne sont pris en charge par la Confédération que s'ils ont été effectués sur l'ordre exprès du médecin cantonal.

  • Tests rapidesĚý

Les tests antigĂ©niques rapides offrent de nombreux avantages (pour les modalitĂ©s voir la rubrique 9.3. «ĚýLieux et modalitĂ©s de prĂ©lèvementĚý»Ěý:

  • le rĂ©sultat du test est disponible dans les 15-20 minutes suivant le prĂ©lèvement, idĂ©alement lorsque le patient est encore sur place, permettant une mise en Ĺ“uvre rapide des mesures (isolement, traçage, quarantaine);
  • les tests peuvent ĂŞtre rĂ©alisĂ©s de maniè°ů±đ dĂ©centralisĂ©e au cabinet, sans un centre diagnostique, sur le lieu d'une flambĂ©e ou Ă  domicile par un soignant, sans recours Ă  un laboratoire;
  • la facilitĂ© d'utilisation de ces tests permet Ă  un grand nombre de professionnels de les rĂ©aliser après une courte formation;
  • leur facilitĂ© d'accès devrait permettre d'Ă©largir la frange de la population pouvant ĂŞtre testĂ©e;
  • leur Ă©conomicitĂ©;
  • l'alternative; solide qu'ils reprĂ©sentent face Ă  la pĂ©nurie en rĂ©actifs molĂ©culaires.

Bien que les tests moléculaires (PCR) restent la référence en termes de sensibilité et de spécificité, il convient, afin de répondre aux besoins de diagnostic rapide et large dans la population, d'élargir l'accessibilité aux tests.

Les tests antigéniques rapides reposent, comme les tests moléculaires (PCR) sur un frottis nasopharyngé. Leur fiabilité reste élevée dans les quatre premiers jours, permettant de détecter 85% à 90% des personnes infectées. Des faux négatifs sont possibles mais une grande partie des personnes qui ne seront pas détectées par ces tests sont probablement non contagieuses, rendant acceptable ce risque en termes de santé publique. Le but premier est d'ajouter un outil visant à mieux contrôler l'épidémie et ne se substitue pas aux tests moléculaires pour les personnes hospitalisées ou présentant des complications.

17. MESURE EN CAS DE DECES

Mise Ă  jour: 29 octobre 2020

En cas de dĂ©cès faisant suite Ă  un cas suspect de COVD-19, le frottis post-mortem doit ĂŞtre effectuĂ© (cf. Critè°ů±đs de test de l'OFSP du 16.10.2020 sous 9.1.).

18. VARIANTS DU COVID-19

Mise Ă  jour: 27Ěý avril 2021

Texte rédigé par la Dre Pauline Vetter

Un variant rĂ©sulte de l’évolution naturelle d’un virus qui accumule des «ĚýerreursĚý» lors de la rĂ©plication. Lorsque ces mutations confè°ů±đnt un avantage au virus, notamment sous l’effet d’une pression de sĂ©lection externe, elles peuvent se fixer dans une population de virus.

Les diffĂ©rents variants du coronavirus dĂ©crits dans le monde portent chacun plusieurs mutations qui les caractĂ©risent. Toute mutation, notamment au niveau de la protĂ©ine spike, peut avoir un impact sur l’entrĂ©e du virus dans la cellule, mais aussi sur la capacitĂ© des anticorps Ă  neutraliser le virus. Si les effets de diffĂ©rentes combinaisons de mutations ne peuvent pas ĂŞtre prĂ©vus, les diffĂ©rentes mutations mises en Ă©vidence ne suffisent pas Ă  elles seules Ă  empĂŞcher toute neutralisation, et il est attendu que les vaccins protègent aussi contre les diffĂ©rents variants, au moins contre le dĂ©veloppement d’une maladie sĂ©vè°ů±đ.

Il existe plusieurs variants, aux noms diffĂ©rents, dont 3 sont considĂ©rĂ©s comme Ă©tant des variants «ĚýprĂ©occupantsĚý» (variants of concern, VOC). Un variant est considĂ©rĂ© comme un VOC s’il a soit une plus grande transmissibilitĂ©, un phĂ©notype diffĂ©rent (par exemple plus grande sĂ©vĂ©ritĂ©), un potentiel d’échappement au système immunitaire ou Ă  des traitements, ou s’il entraĂ®ne un Ă©chec diagnostic.

-Lignée B1.1.7: mis en évidence initialement au Royaume Uni, actuellement responsable de la grande majorité des nouvelles infections dans le région genevoise depuis fin février 2021. Ce variant a remplacé ceux qui circulaient localement précédemment. Plusieurs études épidémiologiques et de modélisation retrouvent une transmissibilité plus importante (de 40 à 70%) par rapport aux variants précédents, en raison des mutations qu’il comporte au niveau de la protéine Spike, qui augmentent son infectiosité. Il n’y a pas d’argument parlant en faveur d’un mode de transmission différent. Une augmentation de sa sévérité est mise en évidence par une augmentation du nombre d’hospitalisation après infection, mais la mortalité des patients hospitalisés n’est probablement pas plus élevée que pour les précédents virus circulants. L’efficacité des vaccins à ARNm contre ce variant est conservée.
-Lignée B.1.351: identifié initialement en Afrique du Sud, il circule à bas bruit en Suisse et notamment à Genève. Il semble aussi sur la base de données épidémiologiques se transmettre plus facilement, mais à l’heure actuelle ne semble pas être capable de remplacer le variant B.1.1.7 (anglais).
-Variants P.1: (origine Brésil) Il est responsable d’une importante flambée de cas au Brésil.
Ces 3 VOCs comportent la mutation 501Y, qui entraîne une entrée facilitée dans la cellule.

En plus, les variants P.1 et B.1.351 portent aussi la mutation 484k, qui est connue pour favoriser un échappement au système immunitaire. In vitro, la présence de cette mutation entraîne une diminution des capacités de neutralisation des sérums convalescents ou de vaccinés, ce qui fait redouter un risque plus important de réinfections ou de moins bonne protection vaccinale.

Depuis la mise en place de programmes de surveillance plus large de ces variants, de nombreux nouveaux variants ont Ă©tĂ© mis en Ă©vidence. Certains sont considĂ©rĂ©s comme des variants d’intĂ©rĂŞt (variants of interest, VOI), qui ne remplissent pas tous les critè°ů±đs pour ĂŞtre considĂ©rĂ©s comme des VOCs mais qui sont surveillĂ©s de près. Parmi lesquels, notamment:
-un variant B.1.427/429 (identifié en Californie), 20% plus transmissible que les virus qui circulaient précédemment
-un variant B.1.627 (dit indien), observe pour la premiè°ů±đ fois en octobre 2020 en Inde
-un variant B.1.526 (mis en evidence de New York). Il en existe maintenant de nombreux mis en évidence.

Ils portent tous des mutations qui font redouter un échappement immunitaire. Le variant B.1.627 (indien) comporte, parmi ses multiples mutations, 2 changements de base (E484Q et L452R) connus pour partiellement échapper à l’immunité. Cependant, il n’est pas encore mis en évidence que ce soit sa présence qui soit à l’origine de la nouvelle vague observée en Inde, la situation sanitaire et les mesures de prévention sur place étant très différentes du système suisse. Ce variant n’a pas encore été identifié à Genève.

Tous ces variants restent identifiables par les tests de PCR, qui ont plusieurs cibles permettant de détecter le virus.

Les tests antigéniques ont été montré efficaces pour détecter le variant B1.1.7, et devraient de la même façon être efficaces pour détecter les autres variants.

Aux HUG, la recherche systématique de la mutation 501Y a été arrêtée mi-avril 2021 sur les tests détectés positifs, car quasi toutes les nouvelles infections identifiées étaient dues à des variants qui comportent cette mutation. Le laboratoire de virologie continue à systématiquement rechercher une mutation en position 484 pour surveiller les variants, et un programme de surveillance par séquençage permet de suivre et d’identifier les différents variants.

Le laboratoire de virologie des HUG surveille la proportion de nouveaux variants et la cellule COVID-19 du service du médecin cantonal a renforcé ses investigations autour des cas infectés par un variant porteur d’une mutation 484k. Les contacts étroits, placés en quarantaine, sont tous incités à se faire tester au cinquième jour de leur quarantaine via un SMS du médecin cantonal. Le test est remboursé. A Genève, les contacts étroits des contacts étroits ne sont ni identifiés ni contactés. Le traitement et les durées d’isolement sont les mêmes, quel que soit le variant identifié.