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Thérapie cellulaire et troubles musculo-squelettiques

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Notre équipe de recherche se consacre à l'étude fondamentale et translationnelle de l'arthrose, sous la direction du Pr Didier Hannouche, ainsi qu'à l’étude et à la caractérisation des cellules souches musculaires humaines (MuSC), sous la direction du Dr Thomas Laumonier.

Dans l'arthrose, le cartilage articulaire subit une dégradation progressive, dans laquelle l'inflammation de bas grade pourrait jouer un rôle central, notamment à travers un mécanisme lié au stress oxydatif, à l'exposition aux espèces réactives de l'oxygène (ROS) et une modification du métabolisme des chondrocytes. In vivo, nous avons démontré que la production de ROS par les chondrocytes via l'isoforme 4 de NADPH (NOX4) joue un rôle nocif dans la pathogenèse de l'arthrose. Nos recherches se concentrent sur les mécanismes de régulation de la pathophysiologie de l’arthrose par NOX4. Dans un premier temps nous étudions l’impact de l’inflammation synoviale dans l’arthrose et le rôle de NOX4 dans sa régulation. Dans un second temps, nous étudierons les modifications du métabolisme chondrocytaire dans l’arthrose et la dépendance de ces modifications à NOX4. Nous nous intéressons plus particulièrement au rôle du switch entre la glycolyse et le cycle de Krebs ainsi qu’à la beta-oxydation des lipides.

 

Le laboratoire possède aussi une grande expérience dans l'isolement, la culture, la caractérisation et la transplantation de cellules souches musculaires humaines (MuSC). Nos travaux de recherche se concentrent principalement sur l'élaboration de stratégies de thérapie cellulaire pour traiter les troubles musculaires. Cependant, les procédures nécessaires à l'isolement des MuSC humaines avant leur caractérisation et/ou transplantation entraînent leur sortie rapide de la quiescence et provoquent des modulations géniques importantes qui diminuent leur capacité régénérative. Nous avons démontré que les cellules musculaires humaines dites de « réserve » (MuRC), générées in vitro, persistent dans un état quiescent, peuvent être réactivées et possèdent une importante capacité régénérative après transplantation. Nos études en cours visent à caractériser la signature moléculaire et le profil métabolique des MuRC humaines, ainsi qu'à identifier de nouveaux mécanismes régulant leur fonction in vitro et in vivo.