Daniele Beltrametti
Après avoir obtenu sa licence en Sciences de l’Éducation à l’Université de Genève avec un mémoire consacré aux politiques publiques en faveur des publics faiblement qualifiés, Daniele Beltrametti a travaillé pendant sept ans à la Fédération genevoise des EMS, où il était en charge de la formation continue des aides-soignantes et du personnel de l’intendance. Par la suite, il a participé à des projets européens de recherche avec la , tout en travaillant pour la Ville de Lausanne en tant que référent pour la . Entre 2014 et 2017, il a été le directeur de l’, pour revenir ensuite à son poste de Lausanne, qu’il a occupé jusqu’en août 2020.
Actuellement chargé d’enseignement à 60% à l’Université de Genève, Daniele Beltrametti travaille également à la et pour le .
Conférences et contributions : quelques exemples
Recherche-action participative DORA
Daniele Beltrametti est l’initiateur (avec la Professeure Nathalie Muller Mirza et Jessica Belperroud et) du projet de recherche-action participative « Défis et opportunités du numérique en formation aux compétences de base : une recherche-action ». Menée entre 2022 et 2025 grâce au soutien du , de la et d’une Fondation privée, cette recherche travaille sur deux axes distincts en lien avec la problématique générale de la digitalisation de la société et de la formation comme moyen de lutte contre l’exclusion numérique :
- Axe 1 : analyse des besoins des adultes dans le domaine du numérique et définition de principes de conception pédagogique
- Axe 2 : impact du numérique comme support pédagogique et expérimentation de l’analyse réflexive conjointe
DORA implique activement 11 institutions de Suisse romande actives dans la formation en compétences de base, qui ont notamment participé à mettre en place les objectifs et le design du projet. Le partenariat avec la vise à diffuser et valoriser les résultats et les livrables de DORA (qui seront entièrement publiés d’ici fin juin 2025) au niveau romand (voir sous ).
Conférence - Colloque national sur les compétences de base (Berne, 02 novembre 2021)
Titre: Compétences de base des adultes : la difficile rencontre entre besoins et offres de formation
Les statistiques sont unanimes : les individus les plus qualifiés participent plus souvent à la formation continue que les moins qualifiés et ce constat est stable dans le temps. Il existe aujourd’hui une volonté politique forte pour changer cette situation, mais on ne peut pas encore apercevoir des vrais changements, raison pour laquelle il est nécessaire de questionner un certain nombre de pratiques et d’évidences.
En s’inspirant des travaux de Le Boterf, il est rappelé que le déploiement des compétences concerne toujours trois dimensions, qui doivent être prises en compte pour favoriser l’entrée en formation : le savoir agir (le niveau de compétences de départ et donc la proposition de cours adaptés), le pouvoir agir (la mise en place des conditions cadre permettant de suivre un cours) et le vouloir agir (la motivation individuelle pour se former). L’absence de l’une ou l’autre de ces dimensions constituera un frein à l’entrée en formation.
Il est également rappelé que l’entrée en formation n’est pas une condition suffisante pour acquérir des compétences de base, il faut encore que l’adulte puisse aller jusqu’au bout de son projet. Or les abandons sont fréquents en formation de base. Il est donc fondamental de se questionner sur l’entrée en formation mais aussi sur le maintien en formation.
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