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Lionel Haemmerlé

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Dr Lionel Haemmerlé

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La formation des étoiles massives

Les étoiles massives se forment vraisemblablement par accrétion, lors de l’effondrement gravitationnel de régions denses au sein de vastes nuages interstellaires. Leurs propriétés essentielles, telles que leur masse et leur moment cinétique, résultent de l’hydrodynamique complexe qui entre en jeu dans l’effondrement.

En raison de leur luminosité élevée, les étoiles massives exercent un fort feedback radiatif sur le gaz et la poussière qui les entourent au cours de leur formation. En particulier, leur rayonnement ultraviolet peut ioniser des régions très étendues de leur voisinage, et de ce fait perturber le processus d’accrétion. Or l’intensité du flux ionisant de l’étoile dépend sensiblement du processus d'accrétion. [; ; ; ; ; ]

Par conservation du moment cinétique, on s’attend à ce que le gaz interstellaire soit accrété par l'étoile sous la forme d'un disque. Des mécanismes d'extraction du moment cinétique (viscosité, champs magnétiques, moments de force gravitationnels induits par la formation de bras spiraux) sont nécessaires, sinon l’étoile tournerait si vite qu’elle atteindrait la vitesse critique à laquelle la force centrifuge prend le dessus sur la force de gravité et détruit l’étoile. Pour que le gaz du disque soit accrété par l’étoile, ces mécanismes doivent être suffisamment efficaces pour extraire plus des 2/3 du moment cinétique du disque interne. []

Étoiles supermassivesÌý: les étoiles les plus massives de l'histoire de l'UniversÌý?

La découverte récente de quasars à hauts redshifts, abritant des trous noirs supermassifs, défie notre compréhension de l'univers primordial. L'accumulation de milliards de masses solaires dans un objet compact en moins d'un milliard d'années nécessite des conditions extrêmes. Le scénario le plus prometteur pour la formation de tels objets est l'effondrement direct de matière interstellaire en une étoile supermassive, qui s'effondre ensuite elle-même par instabilité relativiste. [; ; ; ; ; ; ]

Dans ce scénario, les étoiles supermassives accrètent à des taux >0.1 masse solaire par an. En conséquence de cette accrétion rapide, elles évoluent en supergéantes rouges, avec un feedback ionisant négligeable, ce qui pourrait faciliter leur détection par le James Webb Space Telescope. [; ; ; ]

Les hautes énergies impliquées dans l'effondrement des étoiles supermassives pourraient conduire à l'émission d'ondes gravitationnelles et de sursauts gamma ultra-longs potentiellement détectables. Mais ceci dépend des propriétés rotationnelles de l'étoile, qui sont liées au processus d'accrétion. [; ; ; ]

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