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Stockage des données

La Faculté de médecine est particulière au sein de l’institution dans le sens où elle travaille avec des jeux de données parfois extrêmement volumineux et pouvant contenir des données sensibles. Les défis liés au stockage des données, et en particulier le stockage des données actives au cours de la recherche, sont nombreux, tant en termes de quantité et de transfert de données que du point de vue de la sécurité des données.

Les questions essentielles Où stocker ses données de recherche ? et Combien de temps conserver ses données de recherche ? sont abordées ci-dessous.

Il existe de nombreuses solutions de stockage accessibles aux chercheurs et chercheuses de la Faculté pour chacune des grandes phases des projets de recherche et qui garantissent les normes de sécurité attendues. 

La question de la durée de conservation des données est également importante, particulièrement en tenant compte des multiples recommandations et obligations légales régulant les différents types de données en circulation au sein de la Faculté.

Par ailleurs, le glossaire du stockage @FacMed permet de mieux comprendre la terminologie et les problématiques liées au stockage des données de recherche.
 

Où stocker ses données de recherche ?

Au préalable du choix des solutions de stockage, il convient en premier lieu d’analyser le cycle de vie des données au sein du laboratoire ou de la plateforme. Pour ce faire, il est recommandé d’utiliser l’outil Diagramme de Flux des Données de Recherche créé et mis en place par la Faculté de médecine.

L’Université propose de nombreuses solutions pour le stockage des données de recherche. Un panel des solutions est présenté dans le . 

Une vue d’ensemble des solutions de stockage avec lieux de stockage, usages et indications tarifaires est aussi disponible sur l’. Ces informations sont reprises sur la page ResearchData @UNIGE correspondante.

Le visuel solutions de stockage @FacMed ci-dessous liste les outils et infrastructures recommandés en Faculté de médecine en fonction des différentes étapes du cycle de vie des données de recherche :

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Des informations supplémentaires sur ces outils sont à retrouver sur les pages dédiées : Calcul haute performance (HPC), SmartLabHedera, , , , Yareta, , .

Combien de temps conserver ses données de recherche ?

La durée de conservation des données dépend de diverses recommandations et réglementations. La durée typique peut varier selon les activités de recherche, les thématiques et disciplines. Les obligations et recommandations générales (@UNIGE) et spécifiques à la Faculté (@FacMed) sont couvertes ci-dessous. Il est important de préciser que, par principe, les durées de conservation indiquées dans la loi sont des minima.

Recommandations générales (@UNIGE) :

  • L’UNIGE recommande que les données de recherche soient conservées pendant au moins 5 ans après la fin de la recherche (, point 2.6). 
  • Le (FAQ, point o) et d’autres organismes de financement (par exemple Horizon Europe), ainsi que les éditeurs de journaux scientifiques, recommandent de manière générale que les données et la documentation soient conservées pendant au moins 10 ans après la fin du projet.
  • La (LPD) et la (LIPAD) indiquent que les données personnelles ne doivent être conservées pas plus longtemps que nécessaire aux fins poursuivies. Cependant, l’ (OPDo, article 4) indique que les procès-verbaux de journalisation doivent être conservés durant au moins 1 an .


Recommandations pour les disciplines de la Faculté de médecine (@FacMed) :

  • Dossiers médicaux des patients : la (FMH) recommande que les données soient conservées au moins 20 ans après la fin du traitement (, article 12). A Genève, la (LS, article 57) recommande la conservation des données médicales au moins 10 ans après la dernière consultation du patient, mais pour un maximum de 20 ans. Par ailleurs, la  (LArch) demande de vérifier la valeur archivistique avant d’envisager la destruction des données.
  • Données génétiques : la  (LAGH, article 11) stipule que les échantillons et données génétiques ne peuvent être conservés que pendant 2 ans, sauf si un consentement prolongé est donné. Cela ne s’applique plus en cas d’anonymisation. L' (OAGH, article 25) indique que les rapports d'analyse doivent être conservés par les laboratoires pour une durée de 5 ans.
  • Biobanques : la durée de conservation des échantillons et des données dépend de la gouvernance de la biobanque. La durée doit être indiquée dans le consentement. Plus d’information sur les sites internet de et de la .

Recherche sur l'être humain :

  • Recherche clinique et sur des êtres humains : la (LRH, article 43) et l’ (ORH, article 23a) recommandent une durée de conservation d’au moins 10 ans après la fin de l’étude.
  • Essais cliniques : l’ (Ordonnance sur les essais cliniques, OClin, article 45) stipule que les données relatives à un essai clinique (y inclus les documents nécessaires à l’identification et au suivi médical) doivent être conservées pendant au moins 20 ans à compter de la fin de l’essai. Cependant, pour les essais cliniques de transplants standardisés et pour les essais cliniques avec du sang ou des produits sanguins, la  (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh, article 40) indique que les données doivent être archivées pendant 30 ans.
  • Essais cliniques de dispositifs médicaux : l’ (ODim, article 48) indique que les données doivent être conservées pour une durée de 10 ans au moins, voire 15 ans dans le cas de dispositifs implantables.

Recherche sur l'animal :

  • Expériences impliquant des animaux : la  (LPA) et l’ (OPAn, article 144) stipulent que les procès-verbaux d’expérience doivent être conservés durant 3 ans après l’expiration de l’autorisation.

Groupe de travail Stockage :

Valérie Barbié, Eric Beuchotte, Laurent Bouysset, Hugues Cazeaux, Sébastien Courvoisier, Sami El-Boustani, Arnaud Didierlaurent, Alexis Hervais-Adelman, Daniel Huber, Christophe Lamy

Personne de contact :

Johann Bosson