Iris Rivoire, qui prépare un doctorat en sciences biomédicale, mention bioéthique sous la direction de Samia Hurst-Majno à l'Institut éthique, histoire, humanités (iEH2) de la Faculté de médecine, a remporté la 3e place lors de la finale genevoise du fameux concours de vulgarisation scientifique "Ma Thèse en 180 secondes".
Le principe est simple: 3 minutes pour présenter son sujet de thèse à un jury et à un public, et en direct à la télévision, de la manière la plus accessible possible. Sous le titre "Faites moi confiance, je suis (presque) docteur", Iris Rivoire a expliqué comment se construisent (ou pas) les relations de confiance dans un contexte médical.
Dans ses recherches, comme dans sa vie, Iris Rivoire a un intérêt très important pour les questions portant sur les notions de genre, de féminismes, de discriminations, d’éthique ou encore de justice sociale. Son travail porte sur les relations de confiance entre les patient-e-x-s et les professionnel-le-x-s de santé.Après un master en philosophie contemporaine, Iris se tourne vers un domaine plus appliqué: la bioéthique. Cette discipline lui offre la possibilité de mêler les réflexions théoriques à des applications pratiques, donnant ainsi à ses recherches une dimension plus concrète. Sa motivation principale pour participer à MT180 était initialement de valoriser ses recherches et de partager sa passion sur son sujet. De récents événements politiques ajoutent à cela la nécessité de présenter les enjeux de sa recherche, qui sont de plus en plus actuels.
En parallèle à ses recherches doctorale, Iris collabore à 50% sur le projet de recherche du FNS et du Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités (CMCSS) « Nuits polluantes : masculinité et médecine en Suisse et en France (XVIII - XX siècles) ».