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Valérie Schwitzgebel a obtenu son doctorat en médecine à l'Université de Berne et sa spécialité en pédiatrie aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). Elle a effectué son post-doctorat en endocrinologie pédiatrique à l'Université de San Francisco, en Californie (UCSF), avec Melvin Grumbach, Walter Miller, Selna Kaplan et Felix Conte. Dans le laboratoire de Michael German à l'UCSF, elle a travaillé sur le développement du pancréas et a découvert la neurogénine 3, un marqueur des cellules précurseurs pancréatiques. Elle est aujourd'hui responsable de l'Unité d'Endocrinologie Pédiatrique et de Diabète aux HUG et poursuit ses recherches sur le métabolisme et le diabète. Elle a été nommée Professeure Assistante à la Faculté de médecine de l'Université de Genève en 2015.

Objectifs de recherche

Diabète monogénique

Valérie Schwitzgebel dirige un projet translationnel sur le diabète monogénique financé par le Fonds National Suisse de la recherche scientifique. À cette fin, le laboratoire utilise des techniques de pointe en génétique humaine pour étudier les mécanismes complexes qui sous-tendent la physiopathologie du diabète, dans le but d'identifier les gènes ou les régions régulatrices impliqués dans le développement ou le fonctionnement de la cellule bêta. Le laboratoire a également mis en place un certain nombre d'approches pour analyser la fonction des gènes identifiés par les criblages.

De plus, Valérie Schwitzgebel a lancé un projet de collaboration avec des collègues en Lituanie, financé par le Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse. Semblable aux travaux décrits ci-dessus, des dépistages génétiques seront mis en place pour tous les enfants diabétiques ne présentant pas de signes d'auto-immunité (c'est-à-dire l'absence d'anticorps généralement associés au diabète de type 1) ou atteints de diabète néonatal. Le projet représente une étape vers une cohorte suisse de diabète monogénique avec un pendant international.