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Avenir professionnel

Caroline Coutau, éditrice

J’étais déjà une grosse lectrice avant d’entrer à l’université.

Ce que m’a apporté la lecture pratiquée au département de français ce sont des outils d’analyse.  Peu à peu j’ai su naturellement mettre en perspective un texte littéraire et l’approfondir. Mes goûts se sont affinés, affirmés. Et mon bonheur de lecture s’est encore accru. Que ce soit l’œuvre de Claude Simon, les Lais de Marie de France ou Tristes tropiques de Claude Levi-Strauss, ces découvertes et bien d’autres m’ont marquée au fer.

Ce que je n’ai pas appris au département de français ? Gérer une entreprise, travailler avec des auteur.e.s, établir comptes et bilan, collaborer avec l’ensemble des professionnels de la chaîne et de la culture du livre.

Cela, je l’ai appris sur le tas, grâce à des personnes qui en savaient plus que moi. Néanmoins il est évident que ces quatre ans et demi passés sur les bancs de l’Université de Genève m’ont donné une base cruciale pour devenir éditrice :  une culture générale et une sensibilité au texte.