AV¶ÌÊÓÆµ

Collaborateur-trices de l'enseignement et de la recherche

Florian Stresemann

Photo
Florian STRESEMANN

Assistant

4-01
+41 22 379 00 00
Courriel


Domaine de recherches

  • Littérature du XVIIIe siècle

Enseignements

Thèse

Titre : Paris capitale romanesque : 1650-1800.

Directeur : Martin Rueff

Date de la soutenance : prévue en juin 2027

Résumé : Il ne serait pas exagéré d’affirmer qu’au XVIIIe siècle, Paris fait une entrée spectaculaire en littérature. Avant la seconde moitié du XVIIe siècle, il est rare de voir des fictions se passer dans la capitale, et l’on peut même dire qu’elles se passent d’elle sans trop de difficultés. Le roman baroque, à la faveur d’une topique qui s’accommode du côtoiement d’espaces réels et imaginaires, mobilise des espaces temps lointains, rêvés, multiples, postulant toujours un éloignement véritable ou purement rhétorique. À partir des années 1650, la fiction romanesque s’approche de la capitale. Au tournant du siècle et à l’horizon des années 1730, les œuvres de Robert Challe, Prévost, Montesquieu et Marivaux, par leurs personnages qui y pénètrent avec étonnement, font de Paris le décor privilégié de la forme romanesque.
Cette thèse se propose de décrire ce phénomène, étonnamment négligé jusqu’ici, et pourtant décisif pour l’histoire littéraire et culturelle de la France. Nous espérons notamment, par l’étude de la présence de Paris dans les œuvres que nous avons déjà citées, mais aussi dans celles de Rousseau, Sade, Louis-Sébastien Mercier ou encore Restif de La Bretonne, proposer des pistes de réflexion pour mieux comprendre la présence hégémonique de la capitale dans la littérature française moderne et ce qui a fini par constituer un véritable « mythe » de Paris.