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La reconnaissance des États – autrement dit l’acceptation formelle par un État qu’un autre jouit du même statut – joue un rôle fondamental dans les relations internationales. Pourtant, la nature de cet acte et ses effets juridiques demeurent l’objet de vives controverses.

Cet ouvrage, fruit d’un travail de thèse mené à la Faculté de droit, remet en cause la conception largement répandue de l’État comme un fait absolu et de sa reconnaissance comme un simple acte déclaratoire. À travers une analyse comparative de situations emblématiques – de la Palestine à l’Ukraine orientale, du Kosovo au Somaliland –, Pavle Kilibarda, maître-assistant au Département de droit international public et organisation internationale, élabore une théorie normative de la reconnaissance. Il en précise la valeur et les effets juridiques selon les contextes, distinguant les cas dans lesquels la qualité d’État peut être déduite des règles du droit international, ceux pour lesquels elle ne s’explique qu’à travers la reconnaissance et enfin ceux qui voient l’émergence d’un nouvel État se heurter à des interdictions liées aux normes juridiques internationales.

Au-delà de cette réflexion théorique, l’ouvrage offre une synthèse actualisée des principales jurisprudences et pratiques, internationales comme nationales, et propose un éclairage approfondi sur de multiples cas de contestation de la qualité d’État à travers le monde.

L’ouvrage sera présenté par son auteur le mercredi 17 septembre à 18h15 lors d’un à Uni Mail, salle MS160.