98. La rénovation de l'enseignement primaire : le cas genevois à l'épreuve de la pratique
Annelise Rotenberger, 2002.
Les changements ne servent à rien, si ce
n’est à préserver l’essentiel,
disait l’auteur suisse Ludwig Hohl. Pour
l’école publique, l’essentiel est sa
mission : instruire, dans le respect des
différences et de l’égalité des
chances. La rénovation de l’enseignement
primaire genevois, entamée en 1994, s’est
donné cet objectif ambitieux : changer
l’école, pour préserver
l’essentiel.
Au terme de la phase exploratoire, l’heure est venue
de prendre des décisions. C’est à ce
moment clé que l’auteur de cette étude
a souhaité donner la parole à celles et
ceux qui devront appliquer, sur le terrain, la
rénovation. Elle a rencontré onze
enseignantes et enseignants de l’école
primaire genevoise. Que pensent-ils de
l’évaluation formative, de la
responsabilité collective, des cycles
d’enseignement de quatre ans? Ces changements
seront-ils véritablement à même de
conserver l’essentiel, ou en touchent-ils
précisément le cœur ?
Avec une liberté de ton précieuse, les
enseignants abordent à la fois les espoirs, les
attentes ou les doutes que suscite chez eux la
rénovation du primaire. Contrairement à une
idée reçue, on n’observe pas que les
enseignants soient, par nature, réfractaires au
changement. Au contraire : ils s’interrogent, se
remettent en cause, nourrissant la réflexion de
leurs propres expériences.
Préface de Philippe Perrenoud
Depuis l'automne 1994, Annelise Rotenberger est enseignante au sein de l'école primaire genevoise. Ce mémoire, présenté au terme de ses études à la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, porte l'empreinte de son souci de rester proche de son expérience de praticienne.
6 févr. 2013