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Le Léman et ses plages sous haute surveillance scientifique

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Des dizaines d’expert-es observent constamment les eaux du lac Léman à la loupe. Il s’agit de prévenir les risques de pollution et de détecter la présence de bactéries dangereuses. Pour analyser le Léman, les chercheurs et chercheuses disposent notamment d’une plateforme expérimentale. En effet, depuis 2019 et jusqu’en 2026 le lac accueille au large de Pully une plateforme de plus de 100 m2, à l’initiative des Universités de Genève et de Lausanne, mais aussi de l’EPFL et de l’Institut fédéral suisse des sciences et technologies de l’eau (Eawag).

Concrètement, il s’agit d’un ponton équipé d’une instrumentation de haute technologie, conçu pour fournir des mesures en continu, jour et nuit et par toutes conditions météorologiques. Comment cela fonctionne ? "Les chercheurs de ces institutions peuvent utiliser pour leurs études. En particulier, nous sommes intéressés à générer des ensembles de données autonomes à haute fréquence, par exemple la température et l’oxygène en fonction de la profondeur, la couleur de l’eau, la quantité et la diversité du plancton, etc.", explique à l’hebdomadaire GHI Bastiaan Ibelings, professeur à l’Université de Genève.

Plusieurs dizaines de recherches sont ainsi menées sur LéXPLORE, grâce à ses 109 capteurs. Alors que la première phase arrive à son terme, que deviendra cette plateforme ? "Les dix années suivantes seront consacrées à l’opérationnalisation et à l'expansion", se réjouit le professeur. Le lac continuera bien à être méticuleusement scruté. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez lire l’article publié le 16 juillet 2025 dans le GHI.

 

16 juil. 2025

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