Les transformations de l'entreprise et leurs effets sur la relation de travail
Enquêtes dans les secteurs de la métallurgie et de la grande distribution
La relation de travail taylorienne-fordiste tend à être remise en cause dans l’entreprise contemporaine, où la subordination au travail est censée être supplantée par la capacité de prendre des initiatives, tandis que les garanties liées à la sécurité de l’emploi sont remises en question dans un cadre plus propice à la flexibilisation de la relation d’emploi et des conditions de travail. C’est donc dans la conjugaison d’un double mouvement de flexibilité (interne et externe) que se jouent aujourd’hui les enjeux principaux de la relation de travail.
Sur la base de 130 entretiens approfondis menés auprès de membres de la direction, de cadres, de travailleuses et travailleurs ainsi que de représentant-e-s du personnel, appartenant à quatre entreprises de l’industrie des machines et de la grande distribution, le projet étudie comment les exigences de compétitivité se concilient ou pas avec les droits des travailleurs en termes de bien-être matériel, de sécurité de l’emploi et de qualité des conditions de travail.
Quelques publications et activités en lien avec le projet :
- Bonvin, J.-M. (2016). Transformations des conditions de travail : quels enjeux pour les salariés ? Terra Cognita : revue suisse de l'intégration et de la migration, 29, 32-34.
- Bonvin, J.-M., Cianferoni, N., & Kuehni, M. (2015). . L’homme et la société, 195-196 (1-2), 33-50.
- Bonvin J.-M., Cianferoni, N., & Martinelli, A. (2016). , ±·Ã©²µ´Ç³¦¾±²¹³Ù¾±´Ç²Ô²õ, 26 (2), 41-53.
- Bonvin, J.-M., Cianferoni, N., & Widmer, F. (2012). Normative Avenues: Promoting Quality of Employment in the European Union and Beyond: the Necessary Contribution of Law. In S. Borelli & P. Vielle (Eds.), (pp. 257 - 272). Brussels : P.I.E. Peter Lang.
- « L’entreprise contemporaine en mutation : quel impact sur la motivation et le bien-être des travailleurs ? », Journée de conférences du CESCAP, le 27 novembre 2014 à la HETS&Sa | EESP | Lausanne, avec notamment la participation de Sergio Rossi (professeur en macroéconomie et économie monétaire à l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de Fribourg) et de Bénédicte Zimmermann (Directrice du Centre Georg Simmel à l’École des hautes études en sciences sociales de Paris).