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Initialement réservé aux cursus de la GSEM, cet enseignement particulier, reconnu pour ses qualités d’innovation pédagogique en 2020, est devenu interfacultaire il y a trois ans et accueille, depuis, des étudiant-es de toutes les facultés de l’���Ծ������������é. Il est mené par de petits effectifs, environ 20 étudiant-es, divisé-es en groupes de cinq personnes. Au cours de l’année académique 2021-2022, trois projets ont abouti. Ils permettront d’aider à la rénovation d’un bâtiment dans le Bengale occidental, en Inde, afin de le transformer en orphelinat (projet «» avec l’ONG Bulles d’espoir), de financer l’achat de matériel pour la mise en place d’ateliers artistiques et culturels au profit de 80 enfants à Cali en Colombie (projet «» avec Terre des Hommes Suisse) et de financer la formation professionnelle de jeunes orphelin-es au Congo en vue de les aider à démarrer un métier (projet «» avec l’ONG Bulles d’espoir).

Partage d'expérience
Le 12 mai, la soirée de présentation de ces projets, en présence des ancien-nes participant-es et membres du jury, a permis de dresser le bilan de la décennie écoulée, soit 34 initiatives et un total de 140’000 francs collectés au profit d’une éducation durable. «Avec les années, les groupes collectent de plus en plus de fonds, constate Samad Laaroussi. Le développement des outils numériques, ainsi que la généralisation des campagnes de crowdfunding y contribuent certainement. Mais, il est aussi vrai que les projets de nos étudiant-es deviennent de plus en plus professionnels.» Fort de ce succès, Samad Laaroussi rêve de partager l’expérience acquise en concevant par exemple une «franchise open source» de cet enseignement, dont pourraient bénéficier d’autres universités.

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