20 mai 2021 - Alexandra Charvet
L’UNIGE s’engage pour le «zéro carbone»
À la veille de la Grève pour l’avenir, l’UNIGE réaffirme son engagement pour le climat en signant l’appel «Race to Zero», qui vise la neutralité carbone au plus tard en 2050.
Grève du climat à Lausanne, le 17 janvier 2020. Image: S.
En septembre 2019, l’UNIGE annonçait vouloir réduire de moitié ses émissions de carbone liées aux transports aériens à l’horizon 2030. Vingt mois plus tard, la stratégie environnementale de l’UNIGE prend une direction encore plus claire, avec la signature de l’appel «», qui engage l’alma mater à diviser par deux l’ensemble de ses émissions de CO2 d’ici à 2030 en vue d’atteindre la neutralité carbone le plus rapidement possible. Lancée dans le cadre de la , l’initiative «Race to Zero» a pour ambition de rassembler le plus grand nombre possible d’institutions, d’entreprises, de villes et d’États autour d’objectifs communs. En plus de viser le «zéro carbone» au plus tard en 2050, les signataires doivent ainsi également se fixer un objectif intermédiaire pour la prochaine décennie, prendre les mesures nécessaires afin d’atteindre leurs ambitions et rendre compte publiquement, une fois par an, des actions déployées et des progrès réalisés. «La décennie qui s’ouvre sera cruciale, nous le savons toutes et tous, relève Yves Flückiger, recteur de l’UNIGE. Notre stratégie, fondée sur les 17 objectifs de développement durable (), engage notre institution à exercer ses missions en respectant les limites planétaires et en se dirigeant vers la neutralité carbone.»
Une journée d’action
Vendredi 21 mai, à l’occasion de la Grève pour l’avenir, l’organisation «Grève du climat UNIGE» organisera une série d’événements à Uni Mail dès 8h. La matinée sera ponctuée par l’intervention de spécialistes des sciences de la société et de la santé, avec des conférences sur les limites planétaires, le lien entre les ressources et la santé, la biodiversité ou encore les mouvements sociaux. Des ateliers sur la place financière suisse seront également donnés. Juste avant midi, des cris retentiront pendant une minute dans le parc Baud-Bovy déclenchant une sorte d’«alarme climatique» destinée à éveiller les consciences face à l’urgence de la situation. Des membres de l’organisation rencontreront en outre le vice-recteur Jean-Marc Triscone pour lui remettre un ensemble de revendications appuyant les efforts déjà entrepris par l’UNIGE.