4 février 2021 - Jacques Erard
Le GSI met sur pied un programme de mobilité alternative
La situation sanitaire fait payer un lourd tribut à la mobilité universitaire. Pour pallier les annulations, l’Institut d’études globales de l’UNIGE crée un programme inédit de mobilité alternative. ʰéԳٲپDz.
Illustration: Reto Crameri
Partir ou ne pas partir? Nombreux/euses sont les étudiant-es à se poser la question en ce début d’année. Même si certains projets de mobilité OUT restent d’actualité (lire encadré ci-dessous), les annulations se sont succédé ces derniers mois. Actuellement, ces défections concernent 32 institutions partenaires de 14 pays. À l’effet d’isolement induit par l’annulation des cours en présentiel depuis le mois de novembre, cette situation d’incertitude ajoute un facteur de stress supplémentaire pour les étudiant-es, notamment pour celles et ceux qui s’étaient organisé-es pour trouver un logement dans leur ville de destination.
De nouvelles règles pour la mobilité en ligne
Malgré les incertitudes liées à la situation sanitaire et les nombreuses annulations enregistrées depuis l’automne dernier, l’attrait de la mobilité pour les étudiant-es ne semble pas entamé sur le long terme. C’est ce qui ressort de chiffres publiés par le Service de la mobilité académique de l’UNIGE. Alors qu’elles et ils étaient 674 étudiant-es à s’être inscrit à des programmes pour la mobilité Monde ou Europe en décembre 2019 (pour l’année académique 2020-2021), soit avant la pandémie, ce chiffre est passé à 637 en décembre 2020 (pour l’année académique 2021-2022), soit une diminution de 5,5% seulement.
Ce signe encourageant ne doit toutefois pas occulter les nombreuses déceptions et le stress engendrés par les annulations. Compte tenu du caractère exceptionnel de la situation, le Rectorat a adopté de nouvelles règles, valables pour le prochain semestre de printemps, stipulant que la mobilité IN et OUT est reconnue lorsque les cours dispensés par l’institution partenaire sont suivis en ligne depuis le lieu de résidence du ou de la candidat-e, aux conditions suivantes:
- l'entrée dans le pays ou la sortie du pays n'est pas possible;
- la faculté accepte ce nouveau mode de mobilité, valide le plan de cours, accorde la totalité des crédits prévus dans le plan d’études pour une mobilité et confirme le caractère indispensable de la mobilité de l’étudiant-e en question;
- le partenaire propose des cours en ligne et accepte la candidature.
Les nouvelles règles précisent qu’aucune bourse ne sera versée dans ce contexte. Les étudiant-es souhaitant bénéficier de cette possibilité doivent par ailleurs fournir au Service de la mobilité académique la preuve que les deux premières conditions ci-dessus sont remplies. Enfin, la décision de maintenir ou d’annuler la mobilité durant le semestre de printemps doit être prise par l’étudiant-e le lundi 22 février 2021 au plus tard.