28 août 2025 - UNIGE
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Quatre nouvelles têtes aux commandes
Cet été, deux facultés ont changé de doyen-ne. Salvatore Di Falco a été nommé à la tête de la GSEM, tandis que Christophe Chalamet dirige désormais la Faculté de théologie. ³¢â€™ISE et la Maison de l’histoire font également peau neuve en accueillant respectivement à leur direction Jérôme Kasparian et Korine Amacher.
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De gauche à droite: Salvatore Di Falco (GSEM), Christophe Chalamet (°Õ³óé´Ç±ô´Ç²µ¾±±ð), Jérôme Kasparian (ISE), Korine Amacher (Maison de l'histoire). Images: UNIGE
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Récemment accréditée par l’AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business), la Geneva School of Economics and Management (GSEM) se positionne parmi les institutions académiques les mieux reconnues sur le plan international dans les domaines de l’économie, du management et des disciplines connexes. «Le nouveau décanat aura pour priorité de consolider la dynamique très positive de ces dernières années, annonce Salvatore Di Falco, successeur de Markus Menz. Il s’agira de renforcer l’attractivité de la Faculté, notamment en attirant de nouveaux talents, tout en maintenant un haut niveau d’innovation pédagogique pour accompagner les transformations du monde du travail. Nous accorderons une attention particulière aux grands bouleversements géopolitiques, économiques et technologiques. La GSEM doit être un lieu de recherche et de formation vivant, exigeant et connecté aux grands défis de notre temps.»
Un lieu de pensée et de dialogue à l’origine de l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé
Fondée en 1559 par Jean Calvin, la Faculté de théologie est à l’origine même de la création de l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de Genève. Lieu de dialogue et de liberté intellectuelle, elle collabore aujourd’hui avec de nombreux partenaires. Membre du Collège de théologie protestante, elle offre une large palette de cours, en présentiel comme à distance. À l’initiative du programme «À ciel ouvert» – une première en Suisse –, elle propose des événements ouverts à toutes et tous pour faire dialoguer science et théologie.
Christophe Chalamet, qui remplace Élisabeth Parmentier à la fonction de doyen, s’inscrira dans la dynamique du précédent décanat. «Je souhaite continuer à développer l’enseignement à distance mais aussi concrétiser le projet de Master en anglais (Master in Reformed Studies) qui est en discussion depuis plusieurs années, détaille le théologien. Cette formation attirera des étudiantes et étudiants à l’international, mais valorisera aussi les compétences dont nous disposons à Genève sur cette thématique.»
³¢â€™interdisciplinarité face aux grands défis environnementaux
³¢â€™Institut des sciences de l’environnement (ISE) forme près de 180 étudiants et étudiantes chaque année. Interdisciplinaire par essence, il rassemble depuis 2009 des chercheuses et chercheurs dont les travaux s’articulent autour de cinq thématiques: le changement climatique et ses impacts, l’énergie, la biodiversité, l’eau, la ville et les territoires. «Pour les quatre prochaines années, mon objectif est de favoriser encore davantage les collaborations avec les facultés, mais aussi les liens scientifiques et sociaux au sein de l’institut, explique Jérôme Kasparian, nouveau directeur de l’ISE, qui succède à Géraldine Pflieger. Une enquête à l’intention des étudiant-es a été lancée par la direction précédente pour évaluer la structure de nos cursus. Nous allons analyser attentivement ses résultats et travailler en conséquence sur nos programmes.»
Un centre spécialisé ouvert sur la cité
Centre interfacultaire dédié à la recherche et à la valorisation des sciences historiques, la Maison de l’histoire fédère nombre de chercheuses et chercheurs issus de plusieurs facultés et départements de l’UNIGE. Ses domaines d’expertise sont, entre autres, les politiques mémorielles et patrimoniales. Outre les activités académiques, colloques, cours publics et séminaires qu’elle met sur pied ou accompagne au sein de la communauté universitaire, elle organise de nombreux événements à destination du grand public, à l’instar du Festival Histoire et Cité ou des Cafés de l’histoire. «Mon objectif est de renforcer les synergies existantes entre les chercheurs et chercheuses engagées dans des recherches historiques et de donner une plus forte lisibilité aux thèmes clés dans lesquels la Maison de l’histoire s’investit tout particulièrement, annonce Korine Amacher, qui a pris la direction de la Maison de l’histoire le 1er août. Dans cette même idée, il s’agira aussi de consolider les liens que nous entretenons avec les acteurs extérieurs à l’institution et de les visibiliser davantage au sein de la cité.»
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