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La santé est l’un des champs d’application dans lesquels on attend beaucoup de l’intelligence artificielle, une technologie qui a vu s’accélérer de manière inouïe avec l’apparition de ChatGPT. La semaine dernière, l’OMS s’inquiétait dans un communiqué de la non-application du principe de précaution: «L’adoption précipitée de systèmes qui n’ont pas été testés pourrait entraîner des erreurs du personnel de santé, nuire aux patient-es, saper la confiance en l’intelligence artificielle et retarder son adoption là où elle pourrait aider». Pour évoquer ces enjeux, invitait le professeur Christian Lovis, directeur du Département de radiologie et informatique médicale de la Faculté de médecine.