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23 janvier 2025 - UNIGE

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L’UNIGE fait table ronde à Davos

Profitant de la présence de nombreuses personnalités à Davos pour le Forum économique mondial, l’UNIGE y a organisé un dialogue rassemblant les secteurs publics et privés, ainsi que les organisations internationales pour contribuer au débat sur la gouvernance du développement durable.

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La présidente de l’EPFL Anna Fontcuberta i Morral et la rectrice de l’UNIGE Audrey Leuba, entourées des professeur-es Tina Ambos (GSEM, UNIGE) et Michael Aklin (PASU, EPFL), hôtes de l’événement. Photo: G. Hürlimann/EPFL

Cette semaine, Davos accueille la 55e réunion annuelle du Forum économique mondial. Pas moins de 3000 leaders économiques et politiques, dont 60 chef-fes d’État et de gouvernement, sont annoncé-es dans la station de montagne grisonne pour participer aux discussions autour du thème de cette édition: «la collaboration à l’ère de l’intelligence».

Depuis plusieurs années, l’Ծé de Genève participe à ce grand rendez-vous. «Notre responsabilité en tant qu’institution de recherche est defaçonner le débat, de fournir des données et des idées, mais aussi de proposer de nouvelles façons de penser les problèmes complexes de notre époque», commente Audrey Leuba, rectrice de l’UNIGE.

À cette fin, l’UNIGE, en partenariat avec l’EPFL, a organisé un dialogue rassemblant des dirigeant-es du milieu académique, des gouvernements, des organisations internationales et du secteur privé.

Cet événement s’inscrit dans une démarche plus large, les Geneva Futures Talks, une série de conversations informelles, lancées il y a moins d’un an avec le Département fédéral suisse des affaires étrangères, la Commission économique pour l’Europe des Nations unies (Unece), le UN Futures Lab, le Forum économique mondial et le Beyond Lab. L’EPFL et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ayant rejoint l’initiative peu après. Menés à huis clos, ces échanges visent à aider la Genève internationale à contribuer au débat mondial sur la gouvernance du développement durable.

Changer de narratif

À Davos, les discussions ont porté sur les points de basculement, ces points de non-retour qui entraînent de grands changements et modifient, souvent de manière irréversible, l’état d’un système. Si ces phénomènes sont surtout connus pour leurs effets négatifs relatifs à l’environnement et notamment le système climatique, l’objectif était ici de se concentrer sur les points de basculement positifs dans les domaines de la gouvernance, de la technologie et de l’engagement des jeunes afin d’accélérer les stratégies de durabilité. «En nous concentrant sur des points de basculement positifs, nous pouvons passer d’une narration de crises à une narration d’opportunités et construire un avenir qui soit non seulement durable, mais également inclusif et résilient», explique Tina Ambos, professeure de management international à l’UNIGE et modératrice de l’événement avec Michael Aklin de l’EPFL.

La quarantaine de participant-es a pris part à des discussions lors de tables rondes pour identifier des solutions concrètes face à des défis majeurs tels que la durabilité environnementale, l’inclusion financière ou l’avenir du travail.

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