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��’e���Dz����پ��Dz� , à voir jusqu’au 26 octobre, se décline en trois espaces. Le premier, une salle pensée pour accéder au monde de l’extrêmement petit, permet de découvrir des objets du quotidien par le truchement d’images prises au microscope électronique à balayage (MEB). Le public est ainsi invité à reconnaître, à l’échelle nanométrique, un cheveu, des sillons de disque vinyle, un yogourt ou encore la peinture d’un passage pour piétons.

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Du Léman à l’océan

Une fois cette étape franchie, deux salles permettent de se lancer à la découverte du plancton, celui du Léman d’abord, celui des océans ensuite. «Le plancton est un parfait exemple de ce monde microscopique que nous côtoyons tous les jours sans le voir», s’enthousiasme Agathe Martignier, co-commissaire de l’exposition et adjointe scientifique au Département des sciences de la Terre. «Chaque litre d’eau contient des milliards de micro-organismes planctoniques qui, malgré leur petite taille, jouent un rôle primordial dans l’équilibre naturel de la planète», ajoute-t-elle. Le plancton constitue en effet le premier maillon de la chaîne alimentaire de toute vie aquatique, il produit à lui seul près de la moitié de l’oxygène que nous respirons et il participe à la régulation du système climatique.

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Sentinelles de la santé

Côté lac, l’exposition entraîne les visiteurs/euses sur les traces d’Édouard-René Claparède et de Johannes Lachmann – découvreurs du plancton dans le Léman en 1858 –, jusqu’à la période actuelle qui a vu ces micro-organismes devenir un outil important pour surveiller la santé du lac. Côté mer, la visite propose une plongée dans le monde des foraminifères. Ces organismes planctoniques particuliers sont les outils privilégiés des géologues en raison de leur abondance, de leur aptitude à se fossiliser et de leur longévité dans l’histoire de la Terre. Co-commissaire de l’exposition et maître-assistante au Département des sciences de la Terre, précise: «En plus de permettre la datation des roches et la reconstitution des climats anciens, les foraminifères sont devenus des sentinelles de la santé du milieu marin. L’écologie des différentes espèces permet de définir l’état de l’écosystème, soit des informations qui sont nécessaires à la protection, à la sauvegarde ou à la réhabilitation de milieux pollués par les activités humaines.» Partie au large du Groenland pour une mission à bord du bateau océanographique Joides Resolution afin de comprendre comment les changements climatiques ont modifié la circulation océanique dans cette région, la chercheuse enregistrera à bord une interview hebdomadaire qui enrichira l’exposition.

Pour être à même de constater la beauté et la complexité des organismes planctoniques, des lames à observer au microscope optique, des cultures en aquariums, des images MEB ou encore des modèles en plâtre ou en impression 3D sont en outre exposés. À noter qu’un très large pour petit-es et grand-es est offert dans le cadre de l’exposition. Par ailleurs, des reproductions des images présentées dans l’exposition peuvent être acquises.