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Trente ans après le crash boursier du 19 octobre 1987, les marchés n’ont jamais connu de plongeon comparable, mais pour Michel Girardin, chargé d'enseignement en macroéconomie à la GSEM, le risque n'est pourtant pas exclu.

Lors de ce fameux «Ìýlundi noirÌý» d’automne 1987, deux mauvaises nouvelles auront déclenché la panique générale. D’abord, l’annonce d’un déficit américain plus important que prévu, puis ensuite un relèvement des taux allemands. Mais surtout, le mouvement trouve son origine dans la hausse des rendements des obligations - passés de 7,5% à 10% en l'espace de quelques mois - provoquant l'éclatement d'une bulle spéculative sur les actions.

Dr. Michel Girardin observe qu’un phénomène qui ressemble furieusement à ce qui s'est passé en 1987 est en train de se mettre en place. Dans les mois qui précèdent le krach de 1987 survient en effet une réallocation massive des investissements vers les obligations. "Depuis 2012, on est exactement dans cette configuration", poursuit-il.

La crise a révélé l’interdépendance entre le marché des changes, celui des taux d’intérêt et celui des actions, et démontré comment un bouleversement sur l’un des marchés provoque mécaniquement des répercussions à moyen terme sur les deux autres. Pour Dr. Michel Girardin, les marchés baissiers tels que vécus en 2000, 2002, 2007 ou 2009 ne sont plus à craindre. Toutefois, une nouvelle crise "à la 1987" provoquerait de gros dégâtsÌý: "il y a tellement d'argent investi dans les actions, parce que les obligations ne sont pas intéressantes, que cela pourrait poser problème", affirme-t-il.

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19 octobre 2017
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