Les limites d’un monde sans viande
Réduire la consommation de viande animale fait partie du plan pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Mais l'impact environnemental des protéines alternatives à partir de plantes et de micro-organismes fait débat. Il faut aussi se demander si les consommateurs sont prêts à faire la transition en adoptant ces alternatives. Pour Marlyne Sahakian, professeure associée en sociologie à l'UNIGE et au GEDT, l'acceptabilité n'est pas évidente.
Interviewée cette semaine par le journal , elle explique que les alternatives ultra-transformées de l'industrie ne sont pas la panacée, les légumineuses locales offrent aussi des solutions acceptables. Mais ce sont des cultures saisonnières. La transformation locale de protéines issues de micro-organismes pourrait éviter les importations et remplir le critère de proximité, qui est de plus en plus plébiscité.
5 mai 2022Actualités 2022