Collaboration avec l’Observatoire cantonal de la jeunesse
Le 20 juin 2012, le Conseil d’État a autorisé la création de l’Observatoire cantonal de la jeunesse (OCJ), avec pour objectif principal d’améliorer l’action transversale de la politique de l’enfance et de la jeunesse. Un contrat de prestations a alors été signé avec l’Institut universitaire Kurt µþö²õ³¦³ó (IUKB) pour la mise en Å“uvre de cet observatoire, lancé en 2013.ÌýÌý
Dès 2014, l’OCJ a été officiellement inscrit dans la loi en faveur de la jeunesse (art. 9) avec la mission principale de développer une connaissance documentée, objective et chiffrée de certains phénomènes sociaux afin d’adapter les réponses, les moyens d’action et de rationaliser les coûts associés. L’OCJ a également pour rôle de renforcer le partage des connaissances, de favoriser le développement de stratégies communes et de promouvoir une vision d’ensemble parmi les différents acteurs concernés.Ìý
Depuis sa création, l’OCJ a abordé diverses essentielles concernant la jeunesse valaisanne :Ìý
- L'environnement familial, la prise en charge des familles et les mesures de protection, le bien-être et la santé mentale des jeunes, ainsi que la prévention de la violence chez les jeunes.Ìý
- La prise en charge et l'intégration des jeunes relevant du domaine de l’asile, ainsi que la situation de l'enfant dans les procédures de séparation et de divorce.Ìý
- Les enfants et adolescents en difficultés multiples, avec un état des lieux de la situation en Valais.Ìý
- Les enfants exposés à la violence conjugale, incluant des connaissances approfondies et des propositions d'action.Ìý
- La participation des enfants et des jeunes, en s'interrogeant sur son application en Valais.Ìý
- Le sentiment d'insécurité et le vivre ensemble.Ìý
- Les mesures de soutien à la santé mentale des jeunes, notamment les nouvelles prestations développées.Ìý
- La consommation des "Puff" (cigarettes électroniques jetables) chez les jeunes.Ìý
Pour améliorer la connaissance des conditions de vie des enfants et des jeunes au niveau cantonal, suivre l’évolution de ces conditions, et évaluer les politiques et pratiques cantonales relatives aux droits de l’enfant, la collaboration entre le CIDE et l’OCJ s’est révélée essentielle. Depuis les débuts de l’OCJ, le CIDE a en effet toujours été un partenaire privilégié.Ìý
Le Centre interdisciplinaire des droits de l’enfant (CIDE) joue un rôle scientifique central en soutenant l’OCJ dans ses missions. En tant qu’institution académique, le CIDE contribue par son expertise interdisciplinaire à approfondir les analyses, à garantir la rigueur méthodologique et à renforcer l’ancrage des travaux de l’OCJ dans la recherche internationale sur les droits de l’enfant. Le rattachement de l’OCJ au CIDE ne se limite pas à un appui scientifique ponctuel : il traduit une ambition commune de renforcer la synergie entre le monde académique et les décideurs politiques. Cette collaboration vise à ancrer les politiques de jeunesse dans une compréhension scientifique des phénomènes sociaux, à évaluer leur impact, et à promouvoir des pratiques éclairées par des données probantes.ÌýÌý
La signature, en décembre 2024, d’un accord de collaboration de recherche et, de ce fait, le rattachement de l’OCJ au CIDE constituent une avancée significative. Cette alliance représente une véritable plus-value pour le développement et la pérennisation de l’OCJ. En outre, elle ouvre de nouvelles perspectives en termes de projets, de ressources, et de courtage des connaissances, compétences et expériences, consolidant ainsi l’interaction entre la recherche académique et les politiques publiques.Ìý
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