Gandhi, Genève et la Suisse : entre circulation de savoirs et solidarité internationale
En décembre 1931, à Londres, une table ronde peu féconde réunit des hauts représentants anglais et indiens dans le but de réformer la constitution de l’Inde britannique. L’indépendantiste Mohandas Karamchand Gandhi profite de sa présence en Europe pour entamer une tournée et prêcher sa célèbre philosophie de la non-violence (Deliège, 2008).
, novembre 2013
Après un passage remarqué à Paris, où sa présence est sollicitée par Louise Guieysse de la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (LIFPL), le Mahatma se rend en Suisse où il est hébergé par son fervent admirateur Romain Rolland.
Louise Guieysse en 1953 ()
Extrait du petit journal d'Adolphe Ferrière, 25 novembre 1931 ()
Ce pacifiste français qui s’est distingué en publiant le plaidoyer pour la paix Au-dessus de la mêlée en 1914, ne tarit pas d’éloges sur le leader hindou : il en écrit la biographie en 1924 dans laquelle il relève « l’expression de grande patience et de grand amour » (1926, p. 10) qui en émane. Dès 1922, Rolland, qui s’intéresse déjà au potentiel de la philosophie politique hindoue, déclare sur le Mahatma :
Je vois en lui tout autre chose qu'un internationaliste de mon espèce : un nationaliste, mais le plus grand, le plus haut, et tel qu'il devrait être le modèle pour tous les nationalismes mesquins ou bas, ou criminels, de l'Europe . (1960, p. 33)
Gandhi chez Romain Rolland, Madeleine Rolland à droite, qui traduit les échanges,
et Mirabehn en bas, fidèle partisane de Gandhi et ancienne collaboratrice de Romain Rolland ()
Accompagné de sa suite et surveillé par la sûreté vaudoise ainsi que par la police anglaise (Rolland, 1960, p. 316), Gandhi arrive à la gare de Montreux le dimanche 6 décembre 1931 vers 18h et monte dans une automobile en direction de Villeneuve, lieu de résidence de Rolland.
Gazette de Lausanne, 08 décembre 1931
C’est ici que « l’internationaliste et le nationaliste » discutent sur l’avenir de l’Europe et la situation indienne lors d’entretiens relatés dans le journal intime de l’écrivain français (Bastaire, 1961). Ce dernier, qui est un « ami de l’URSS » (Coeuré, 2014), entreprend de « réconcilier gandhisme et communisme » (Roudil, 2008, p. 18) : à l’Indien, il parle de Lénine, de l’absence de haine chez l’ancien dirigeant soviétique et même de sa grande passion du bien de l’humanité (Rolland, 1960, p. 314). Mais Gandhi se méfie de l’expérience russe, son engagement n’est pas d’origine marxiste : il puise plutôt son inspiration dans le jaïnisme avec lequel il a grandi, puis dans les écrits de Thoreau ou de Tolstoï (Deliège, 2008). Cela ne l’empêche pas de converger de temps en temps avec la doctrine du matérialisme dialectique en critiquant la dangerosité de l’État et du machinisme sur l’homme. C’est ce qu’il fait dans une série de conférences données à Lausanne puis à Genève, respectivement le mardi 8 décembre et le jeudi 10 décembre 1931, toutes chapeautés par un petit cercle d’intellectuels qui se forme autour de Gandhi, comprenant de la LIFPL, le pacifiste ou encore l’espérantiste . Ce dernier traduit les déclarations de l’indépendantiste indien au public francophone pendant son séjour.
, 1954
Gandhi s’exprime à Lausanne puis à Genève
L’une de ces conférences se tient en public à la Maison du peuple de Lausanne située alors Rue Caroline. Cette intervention de Gandhi est relatée par un article teinté de sarcasme paru dans la Gazette de Lausanne, où l’auteur déplore la fascination qu’exerce l’Indien sur un public fétichiste qui l’applaudit « pour un oui ou pour un non ».
Gazette de Lausanne, 09 décembre 1931
Ce scepticisme est caractéristique d’une Suisse conservatrice qui reçoit mal le message antimilitariste venu d’Orient, parce que l’armée est le corollaire de la paix pour beaucoup d’Helvètes. Mais Gandhi, qui s’exprime assis sur une table, les jambes croisées, persiste : « L’Occident a une véritable maladie de cœur […] Vous êtes fatigués de porter le fardeau du militarisme et de faire couler le sang humain ».
Gazette de Lausanne, 14 décembre 1931
En effet, il critique le service militaire et par conséquent l’autorité de l’État, ce qui résonne comme une invitation à la rébellion pour les jeunes suisses (Bastaire, 1961, p. 325). L’Indien déclare aussi vouloir « supprimer la domination de la machine sur l’homme ». Moins connu pour sa critique du modernisme que pour son engagement pacifique, Gandhi est pourtant un partisan farouche de la tradition : retour à la méthode du rouet pour le tissage, méfiance envers la médecine (Sen, 2016, p. 251-252), défense de la société de castes (Biès, 1971, p. 61), etc. Cet antimodernisme est doublé d’anti-occidentalisme, Gandhi n’hésitant pas à qualifier l’Occident de « royaume de Satan » dans son pamphlet Hind Swaraj publié en 1909 (Deliège, 2008). À Lausanne, il définit la civilisation occidentale comme « légère », toujours selon la gazette locale… Même s’il fait référence au combat pour l’indépendance de l’Inde, le Mahatma insiste davantage sur les vertus de la non-violence et du pacifisme. En bref, Gandhi fédère ici ses partisans de la gauche intellectuelle qui partagent son engagement pour la paix, mais irrite les conservateurs et bien souvent la presse traditionnelle, à charge contre lui : l’auteur de l’article publié dans la Gazette de Lausanne l’admet honnêtement.
C’est justement contre des attaques émanant de la presse que Gandhi devra se défendre au cours d’une conférence publique donnée à Genève au Victoria Hall, le jeudi 10 décembre 1931, sous les auspices de la LIFPL. Un journaliste témoigne : « Les trottoirs sont noirs de monde […] Dans le public, les femmes sont en nombre […] beaucoup d’hommes aussi […] de toutes conditions ».
Journal de Genève, 11 décembre 1931
Comme à Paris, l’Indien suscite la curiosité de la foule qui est dépaysée par son allure de prophète. Il fascine par son style et sa physionomie : la toge de lin, les sandales, la paire de lunettes, le corps maigre à l’aspect osseux participent au mythe Gandhi. Dans un , l’Indien est ici traduit : « Je n’ai jamais dit que les masses de l’Inde, si c’était nécessaire, recourraient à la violence ». On l’avait pourtant accusé d’affirmer le contraire dans les colonnes du Journal de Genève, une semaine plus tôt...
Journal de Genève, 02 décembre 1931
La polémique écartée pour le moment, Gandhi aborde encore le sujet du travail et du capitalisme, et selon le même journaliste, « il fait valoir, par ailleurs, que, trop souvent, le travail, qui détient une puissance supérieure au capitalisme, souhaite de se substituer à lui dans ses places au lieu de demeurer fidèle à la doctrine même du travail » : c’est sa manière de dire qu’il n’est pas « acquis à la dictature du prolétariat » (Bastaire, 1961, p. 324). Il parle aussi de paix et de désarmement, salue la Société des Nations et la Croix-Rouge. Réitérant ses injonctions à la non-violence, il voudrait voir les qualités du soldat s’appliquer à l’exercice du pacifisme, et invite les militaires à se désengager de leur contrat avec l’État. Pas besoin d’armée pour Gandhi, puisqu’à toute invasion étrangère, il faut opposer une muraille de vieillards, de femmes et d’enfants, sur lesquels aucun n’oserait passer, au risque de défier « la conscience de l’univers » (Rolland, 1960, p. 325). Mais le sens du sacrifice de Gandhi passe toujours mal chez la presse suisse qui se déchaine contre les impertinences de « l’agitateur hindou » : « Il est temps que Gandhi s’en aille ! », titre la Gazette de Lausanne dans un article du vendredi 11 décembre : « Gandhi abuse de notre hospitalité. Il est grand temps que le prophète aille jouer ailleurs ».
Gazette de Lausanne, 11 décembre 1931
Aujourd’hui, quel regard porteraient ces journalistes sur la statue du « prophète » qui trône désormais dans le parc de l’Ariana, près du siège de l’ONU ?
Le retour de Gandhi en Inde
Gandhi quitte Villeneuve le vendredi 11 décembre et emprunte le train direct Lausanne-Milan.
Gazette de Lausanne, 12 décembre 1931
En effet, il achève sa tournée européenne en Italie avant de rentrer en Inde. Il y rencontre Mussolini, au regret de Romain Rolland, qui a tenté de l’en dissuader (Rolland, 1960, p. 319) mais rien ne perturbe l’inflexible Indien qui veut voir le Duce et lui porter « sa mission de paix » (Rolland, 1960, p. 317) envers et contre tout. Depuis Rome, Gandhi envoie un message au « ministre » de la Suisse :
Journal de Genève, 15 décembre 1931
Carte de voeux adressée à Adolphe Ferrière, s.d. ()
Le trajet en bateau dure 2 semaines, reliant Brindisi à Bombay mais Edmond et Yvonne Privat ne profitent pas longtemps de l’Indien : Gandhi est emprisonné par les Anglais dès son arrivée, en même temps que les leaders du Congrès National Nehru, Pratel et Prasad (Deliège, 2008).
, 06 février 2019
Les propos prétendument tenus par Gandhi en Europe sont encore une fois interprétés comme une « déclaration de guerre à l’Angleterre ». Il est plus précisément accusé par la presse de glorifier les meurtriers d’un fonctionnaire britannique et de vouloir relancer son mouvement de désobéissance civile (Deliège, 2008).
Journal de Genève, 16 décembre 1931
Edmond Privat raconte « l’ébullition » qui gagne alors l’Inde dans un article du Coopérateur genevois paru le 10 mars 1932.
Il décrit la censure des journaux, les violences policières, la rébellion des villageois, le soutien aux leaders nationalistes dont les portraits sont affichés dans toutes les échoppes, l’illusion du vice-roi Willingdon qui croit régner par la force. Le Suisse rapporte ensuite son entretien avec Rabindranath Tagore qui a lieu « dans une villa retirée au bord du Gange, à quelques lieues de Calcutta ». C’est à ce poète bengali, honoré du prix Nobel de littérature en 1913, que Gandhi doit son surnom de Mahatma, signifiant la « grande âme » en hindou. Tagore est indigné par la situation : « Lui qui est d’habitude si modéré, si bienveillant pour les Anglais, dont il admire la culture, nous le trouvons cette fois plein d’amertume », affirme Privat. L’universalisme de Tagore est éprouvé, il n’arrive pas à pardonner les Britanniques et rend visite à Gandhi dans sa prison de Poona. En dépit des désaccords qui les opposent, Tagore concède plus tard au leader politique : « C'est lui qui a délivré mon pays de la peur et du mensonge » (Biès, 1971, p. 65). C’est un aveu du poète idéaliste qui admet ici le caractère nécessaire de la radicalité en politique, lui qui a souvent préféré la modération.
Le Comité International pour l’Inde (CIPI)
La venue de Gandhi à Genève n’a pas seulement été une visite d’apparat. Il a galvanisé ses partisans qui épousent plus concrètement la cause de l’indépendance indienne. Fort de son expérience récente, c’est justement Edmond Privat qui devient le président du Comité International pour l’Inde (CIPI) fondé le 6 octobre 1932 lors de la Conférence Internationale des Amis de l’Inde qui a lieu à Genève en marge de l’assemblée de la Société des Nations sur le désarmement.
Journal de Genève, 10 septembre 1932
À cette occasion, Romain Rolland sanctifie Gandhi dans Le Christ des Indes, un message exalté qu’il adresse à la conférence :
Outre le culte voué à Gandhi, cette déclaration passionnée nous renseigne davantage sur l’engagement du comité qui met surtout l’accent sur la promotion de la non-violence au-delà des enjeux patriotiques. Mais les motifs de cet engagement sont-ils seulement humanistes, ou s’inscrivent-ils dans un jeu politique plus complexe ? Dans ses résolutions, le CIPI reconnaît :
Dans les articles 2 et 3, il « rend hommage à Mahatma Gandhi et aux milliers d’indiens » qui luttent pour l’indépendance de leur pays grâce aux méthodes de la non-violence et demande la « libération de tous les prisonniers non-violents » détenus aux Indes britanniques. En outre, la Conférence Internationale des Amis de l’Inde décide dans ses résolutions de « demander au Congrès National Indien un représentant et de rester en contact constant avec le Congrès ».
Parmi les membres du CIPI, citons Madeleine et Romain Rolland, Louise Guiyesse et Camille Drevet, mais aussi Margaret Cousins de la Women’s Indian Association, la pacifiste danoise Ellen Hørup, qui est nommée secrétaire honoraire, le peintre anarchiste Alexandre Mairet ou encore Jean-Louis Claparède, fils d'Edouard Claparède, pédagogue genevois et fondateur de l’Institut Jean-Jacques Rousseau.
Jean-Louis Claparède en 1934()
Les archives du CIPI conservées par A. Ferrière () rendent compte de la diversité de ses activités : organisation de conférences, publication de communiqués à destination des autorités politiques, diffusion de messages et d’informations provenant de l’Inde…
Extrait d'une lettre de Devadas Gandhi, publiée en février 1933,
dénonçant la « campagne venimeuse » menée par la presse anglaise contre son père()
Interpellation adressée le 06 avril 1933 au secrétaire d’état anglais pour l’Inde Samuel Hoare concernant la répression politique en Inde
()
Ce comité s’inscrit dans la volonté « d’organiser en Europe un foyer de résistance intellectuelle pour maintenir l’union d’une élite d’Europe et d’Asie », dont parle Romain Rolland dès 1925.
Edmond Rochedieu publie un article sur Romain Rolland et l’Orient dans Coopération le 17 septembre 1966 ()
Pour résumer, le CIPI veut sensibiliser l’opinion aux enjeux que rencontre l’Inde et porter la voix des indépendantistes en Europe. Il devient ainsi un organe de contre-propagande au service de la cause indienne : pacifistes européens et nationalistes indiens semblent y trouver leur compte.
Indian Press, courtes nouvelles sur la situation aux Indes
En effet, la situation en Inde fait l’objet d’une guerre de l’information dans les médias publics. En avril 1932, le secrétaire d’état anglais pour l’Inde dénonce la « propagande antibritannique » et ses propos sont rapportés dans un article publié le dimanche 1er mai 1932 dans le Journal de Genève : « Il s’exerce en Angleterre, sur le continent et aux Indes, une propagande dénuée de scrupules, qui cherche à dénigrer le régime britannique. À Londres même a circulé un document émanant, suppose-t-on, des “Amis de l’Inde” ». On y lit aussi une curieuse anecdote : un Suisse aurait « harangué les membres de la Chambre des communes » en énumérant « un certain nombre d’accusations » au sujet de l’Inde britannique.
Journal de Genève, 1er mai 1932
En juin 1933, le Comité International pour l’Inde fait circuler une déclaration écrite de Tagore rédigée en avril :
Le poète se plaint lui aussi d’une véritable campagne de désinformation à son encontre et celle de Gandhi dans des publications du monde entier. Il conclut par cette affirmation : « Ce qu’il faut, c’est établir en Occident des centres d’information bien montés, d’où la voix de l’Inde pourra répandre au loin son jugement et son appel ».
C’est au cours de la troisième conférence internationale pour l’Inde du 19 septembre 1933 à Genève que le comité entreprend de « faire connaître à l’Occident la vérité sur la situation de l’Inde et l’importance du mouvement national Indien » et « combattre ainsi les fausses nouvelles et la déformation systématique des faits ». Cette rencontre est marquée par la présence de l’avocat Bhulabhai Desai et du leader politique Subhas Bose, deux figures importantes du nationalisme indien : le compte-rendu de la conférence du CIPI rapporte leurs propos (page 4).
Desai « déplora la façon dont on cherchait à discréditer et calomnier Gandhi et le Congrès » et il affirme : « la Non-violence est un principe et non une politique. Les armements comme moyen de régler les disputes internationales ont montré leurs inefficacités. Il faut chercher autre chose et l’Inde donne en ce moment un exemple au monde ». Quant à Bose, il parle « de la Suisse, patrie de Guillaume Tell, terre de la liberté et foyer de l’internationalisme ». Il ajoute que « l’Inde ne serait satisfaite que si elle obtenait sa pleine souveraineté nationale », puis il « remercia le Comité International pour l’Inde de ses efforts et le pria instamment de persévérer. Quand l’Inde aurait conquis son indépendance, elle saurait montrer sa gratitude ». Là encore, la presse ne voit pas d’un bon œil les « manigances » des nationalistes indiens sur le sol suisse, soutenus par les « pacifistes rouges » qui appelleraient à la haine des classes sous couvert d’antimilitarisme.
Journal de Genève, 21 septembre 1933
Ce qui vaut une passe d’armes à Edmond Privat dans le Journal de Genève du vendredi 22 septembre 1933, où son démenti cordial se fait corriger par une réponse cinglante du journaliste : « Comment conciliez-vous la doctrine hindoue de la non-violence avec une tyrannie qui affame, exile, fusille les paysans dont l’idéal diffère de celui de Karl Marx ? »
Journal de Genève, 22 septembre 1933
Reductio ad Stalinum ou crainte réelle d’ingérence ? Quoiqu’il en soit, les recommandations de Tagore semblent avoir trouvé un écho chez les partisans genevois de la cause indienne : en janvier 1934, l’Indian Press voit le jour. Sous-titré « courtes nouvelles sur la situation aux Indes », ce bulletin d’information édité par le CIPI dénonce la répression de l’autorité britannique et relaie la parole des indépendantistes hindous dans un but de diffusion plus large. Ainsi, le Comité International pour l’Inde se dote d’un organe de presse qui tente de répondre à la mission de contre-propagande qu’il s’était promis de remplir.
Dans ce premier numéro, l’Indian Press réitère sa mission : « Faire tout son possible pour rectifier les fausses nouvelles et empêcher que l’Occident n’entende qu’un son de cloche sur les affaires de l’Inde » et propose la traduction d'un extrait de Whiter India, manifeste écrit par Nehru en 1933, futur premier ministre de l’Inde et dirigeant non-aligné :
Indian Press, janvier 1934, page 3
Whiter India, 1933, page 19
Cela donne une idée de la ligne éditoriale du bulletin, qui caractérise la circulation des savoirs et la solidarité internationale entre les militants hindous et européens trouvant cause commune dans l’indépendance de l’Inde.
Bibliographie
Bastaire, J. (1961). Romain Rolland et l’Inde. Esprit, 298 (9), 320–329.
Biès, J. (1971). Romain Rolland, Tagore et Gandhi. Littératures, 18, 45-66.
Cœuré, S. (2014). Romain Rolland, la Russie et le communisme. L’apport des archives sovétiques. Cahiers de brèves, 34, 24-31.
Deliège, R. (2008). Gandhi sa vie et sa pensée. Presses universitaires du Septentrion.
Nehru, J. (1933). Whiter India. Kitabistan, Allahabad.
Rolland, R. (1926). Mahatma Gandhi. Libraire Stock.
Rolland, R. (1960). Inde, journal 1915-1943. Albin Michel.
Roudil, R. (2008). Romain Rolland, Gandhi et Lénine ou les mésaventures du pacifisme. Cahiers de Brèves, 22, 17-22.
Sen, A. (2016). L’Inde, pays des garçons rois. Odile Jacob.
Pour en savoir plus
Gandhi, M. K. (1909). Hind Swaraj or Indian Home Rule. Navajivan Publishing House.
Roudil, R. (2011). Romain Rolland et l’URSS : engagement politique et vision cosmique dans L’Annonciatrice, 4, 153-172.
Informations complémentaires
Les documents mis en ligne sont téléchargeables en cliquant dessus. Leur cote doit être indiquée s'ils sont cités et/ou reproduits.
L'inventaire du fonds Adolphe Ferrière est consultable .
Un dossier thématique sur la visite de Tagore à Genève est disponible ici.
Ce dossier est élaboré à partir du travail de Raphaël Langlois disponible ici.