L’UNIGE dévoile sa stratégie ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ð
L’institution a formalisé cet automne sa Stratégie ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ð en s’appuyant notamment sur les ateliers participatifs auxquels de nombreux collaborateurs ont pris part l’an dernier. Son objectif est de développer et valoriser l’expertise de l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé en matière de ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ð, de favoriser la capacité d’innovation en termes d’enseignement, de recherche et de services ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ðs, et de développer des coopérations avec des partenaires externes. Le ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ð y est abordé à la fois comme objet d’enseignement et de recherche, comme outil au service de la communauté universitaire et comme enjeu de société.
Comprendre et maîtriser le ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ð, choisir la façon dont on le fera évoluer, définir ce qu’il représente pour la société et la façon dont elle peut s’organiser pour y répondre sont quelques-uns des axes forts de cette stratégie et du plan d’action de l’UNIGE. Concrètement, ce dernier comprend six programmes qui couvrent les différents aspects du ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ð : compétences, infostructures, société, innovation, outils et médias, gouvernance. Le plan d’action répond aux défis propres au monde universitaire avec l’évolution des méthodes d’enseignement, des outils et des compétences requises, comme aux besoins plus larges de la société en matière de formation et d’innovation.
L’institution peut désormais s’atteler à la mise en Å“uvre concrète de cette stratégie sous la responsabilité du vice-recteur Jacques de Werra qui l’a initiée et continuera à la porter jusqu’au terme de son mandat en juillet 2019. En effet, souhaitant privilégier ses activités de recherche et d’enseignement au sein de la Faculté de droit, Jacques de Werra ne rejoindra pas le nouveau rectorat qui entrera en fonction le 15 juillet 2019. Il sera remplacé par Antoine Geissbuhler dont le nouveau dicastère comprendra la stratégie ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ð et l’innovation. La DISTIC et le CUI lui resteront rattachés. Lors de la période transitoire, au cours du premier semestre 2019, Antoine Geissbuhler travaillera à 40% au sein du Rectorat en tant que directeur de la transition ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ð. Il collaborera étroitement avec Jacques de Werra sur le dossier du ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ð.
«Notre société est entrée dans l’ère ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ð et une question fondamentale se pose à nous: allons-nous en rester maîtres ou allons-nous le subir? L’UNIGE a la chance d’être une université polyvalente, capable d’aborder les humanités ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ðs comme les enjeux sociétaux et pas seulement la technologie, elle doit donc jouer un rôle moteur dans notre capacité à intégrer le ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ð dans la société», note Antoine Geissbuhler.
Un spécialiste de l’informatique médicale
Médecin interniste de formation, Antoine Geissbuhler se spécialise en informatique médicale à Vanderbilt AV¶ÌÊÓÆµ. Depuis 1999, il dirige la chaire d’informatique médicale de la Faculté de médecine de l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de Genève, la chaire UNESCO de formation médicale ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ð, ainsi que le service de cybersanté et télémédecine des HUG, reconnu comme centre collaborateur de l’OMS. Président de la Fondation Health On the Net, il travaille à la promotion de la qualité de l’information médicale sur Internet. Ancien président de l’International Medical Informatics Association, il s’intéresse au potentiel des outils ²Ô³Ü³¾Ã©°ù¾±±ç³Ü±ðs pour le développement global des systèmes de santé.
Ses recherches portent sur la conception de nouveaux outils informatiques visant à améliorer la qualité et l’efficience des processus de soins. Elles trouvent leur application aussi bien au niveau local du système de santé genevois qu’aux niveaux national pour la mise en œuvre de la stratégie suisse de cybersanté, ou international, avec par exemple le projet RAFT, un important réseau de télémédecine reliant des centaines de professionnels de la santé dans 20 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine.
26 novembre 20182018