AV¶ÌÊÓÆµ

Voyageurs ²¹°ù³¾Ã©²Ô¾±±ð²Ôs à la conquête des routes orientales sur mer et sur terre.

Aux XVIIIe-XIXe siècles, les Arméniens constituent un peuple partagé entre trois Empires (Empire russe, Empire ottoman, Empire perse), tandis qu’existe, en outre, un important réseau de communautés ²¹°ù³¾Ã©²Ô¾±±ð²Ônes disséminées en Europe et en Extrême-Orient. Différents aspects de cette situation complexe seront examinés: les voyages d’aventuriers et diplomates ²¹°ù³¾Ã©²Ô¾±±ð²Ôs basculant entre déceptions européennes et messianisme russe ; les routes maritimes ²¹°ù³¾Ã©²Ô¾±±ð²Ônes depuis la Nouvelle Djoulfa (Iran) vers l’Inde et la Mer de Chine et la naissance du capital ²¹°ù³¾Ã©²Ô¾±±ð²Ô ; la circulation des livres et des idées de l’Europe des Lumières dans les communautés ²¹°ù³¾Ã©²Ô¾±±ð²Ônes d’Inde ; les récits des voyageurs ²¹°ù³¾Ã©²Ô¾±±ð²Ôs et,
parallèlement, les livres de géographie de l’Arménie historique rédigés par les Pères Mékhitaristes dans leur scriptorium à Venise (sans voyage sur place), dans le but de contribuer à forger, chez les Arméniens, un sentiment d’appartenance à une nation unique, avec ses terres historiques.

Par Valentina Calzolari Bouvier, professeure d’études ²¹°ù³¾Ã©²Ô¾±±ð²Ônes
Les vendredis de 14h15- à 16h, jusqu'au 19 mai
Bâtiment des Philosophes, salle 204

cp-armenien.jpg

27 février 2017
  2017