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2016

Les rubriques «Science» du New York Times et du Washington Post consacrent une pleine page aux travaux de chercheurs de l’UNIGE

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Les pages «Science» du New York Times et du Washington Post se font l’écho de travaux de Nicolas Di-Poï et Michel Milinkovitch. Les chercheurs de la Faculté des sciences et du Institut Suisse de Bioinformatique résolvent en effet une controverse au sujet des liens évolutifs entre les poils des mammifères, les plumes des oiseaux et les écailles des reptiles, en démontrant que tous ces appendices cutanés sont homologues: ils partagent une même origine évolutive.


En 2015, une équipe de l’±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de Yale a mis en avant de nouvelles caractéristiques moléculaires communes entre les poils, les plumes et les écailles. Ces travaux ont renforcé un vieux débat entre deux écoles concurrentes. La première y a vu un début de preuve d’une origine évolutive commune entre les trois appendices cutanés, alors que la seconde y a trouvé uniquement une confirmation de la réutilisation indépendante des mêmes gènes pour développer des structures différentes.

Aujourd’hui, Nicolas Di-Poï et Michel Milinkovitch, chercheurs au sein du Département de génétique et évolution de la Faculté des sciences de l’UNIGE et au SIB, résolvent une fois pour toute cette controverse en démontrant que le développement des écailles chez les reptiles passe par la formation d’une placode présentant toutes les caractéristiques moléculaires et anatomiques des placodes d’oiseaux et de mammifères.

29 juin 2016
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