Elections générales aux Conseils délibératifs de l'±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé 2007
Elections générales: à vous de décider!
Les 9 et 10 mai prochains, l'ensemble de la communauté universitaire – les étudiants, le corps professoral, les collaborateurs de l'enseignement et de la recherche ainsi que le personnel administratif et technique – est appelé à élire ses représentants dans les divers conseils délibératifs de l'±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé. La possibilité pour chacun de participer à la gouvernance de l'institution.
Première haute école en Suisse à introduire la participation en 1973, dans la foulée des événements français de mai 68, l'±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de Genève est aussi l'institution universitaire qui propose la participation la plus étendue à ses membres, puisque les conseils délibératifs se retrouvent tant à la tête de l'institution que dans les facultés ou les sections. Ces conseils forment le "pouvoir législatif", en comparaison au "pouvoir exécutif" constituté par le Rectorat et les décanats.
Pour le Secrétaire général de l'UNIGE, Stéphane Berthet, "le principe de la participation permet aux différents corps de l’institution d’être impliqués de manière active dans la vie et l’évolution de notre isntitution. Ces conseils n'ont pas pour vocation de représenter un contre-pouvoir, mais plutôt d'être le lieu de débats constructifs, dans l'intérêt de l'institution."
Des décisions stratégiques
Adoption des règlements et des programmes d'études, examen des questions relatives aux méthodes d'enseignement et au contrôle des études, collaboration à l'élaboration des plans de développement pluriannuels, recommandations aux décanats sur toute question d'intérêt général: les missions des conseils de facultés ou de sections sont nombreuses. Constitués par des représentants de l'ensemble des quatre corps de la communauté universitaire, avec une clé de répartition fixe ‑ 4 professeurs pour 2 collaborateurs de la recherche et de l'enseignement, 2 étudiants et 1 membre du PAT – les conseils comptabilisent plus de 500 membres titulaires pour une trentaine d'instances, dont le Conseil de l'±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé.
Un impact encore trop faible
La nouvelle Loi sur l'±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé pourrait introduire un changement au niveau des structures participatives. Un changement qui pourrait réduire le rôle des professeurs. Aujourd'hui, en effet, pour être majoritaires, les trois autres corps doivent nécessairement s'associer, explique une collaboratrice de l'enseignement et la recherche. Selon plusieurs témoignages, si l'impact des conseils reste assez faible, ceux-ci permettent un échange entre les différentes catégories de personnel et la hiérarchie. Les doyens sont dans l'obligation d'apporter des réponses aux questions soulevées. Traditionnellement, ce sont les étudiants qui sont les plus contestataires au sein de ces instances. Michael Aeschbach, titulaire du siège "étudiant" au Conseil de la Faculté de théologie, dont l'engagement a été motivé par le passage de la Faculté au système de Bologne, explique: "Je voulais devenir acteur, discuter des changements et non plus les subir. Grâce au Conseil, l'avis des étudiants peut enfin être entendu."
Petit rappel |
Pour en savoir plus:
> (site du Rectorat)
>
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19 mars 20072007