L'UniGe créée une fédération de ses enseignements internationaux
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Ìý La collaboration franco-suisse en matière de recherche scientifique de pointe a franchi une étape importante le 20 janvier dernier. Lors d'une réunion à Genève, des représentants officiels des gouvernements français et suisses, des Cantons de Suisse occidentale et des régions françaises limitrophes ont conclu un accord portant sur la création d'une "fondation franco-suisse pour la recherche et la technologie". Une dynamique nouvelle est donc instaurée, qui devrait permettre aux chercheurs et aux ressources de circuler plus librement de part et d'autre de la frontière. A la clé: la mise en place d'un pôle de compétence sur le plan européen, en biotechnologie, micro et nanotechnologies notamment, reliant Grenoble à Strasbourg, en passant par Lyon, Genève, Lausanne, Neuchâtel et Bâle. Dynamique entre universités et industries Ìý Malgré ce potentiel, plusieurs obstacles, notamment juridiques, avaient jusqu'ici empêché la signature d'un accord. Une première tentative de créer une fondation en 2001 n'avait pu aboutir, l'argent de la Confédération ne pouvant être versé à des projets en Rhône-Alpes, par exemple. La rencontre du 20 janvier est parvenue à dissiper ces incertitudes. La fondation fournira le cadre juridique adéquat pour financer des projets de collaborations. Représentants de l'±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de Genève, le vice-recteur Peter Suter et Claus Hässig - en tant que responsable du secteur Recherche - confirment l'enthousiasme des nombreux participants, parmi lesquels Anne-Marie Comparini, présidente du Conseil régional Rhône-Alpes, Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à la science et à la recherche, ainsi que des membres des Conseils d'Etat des cantons de Bâle, Neuchâtel, Vaud et Genève. La réunion était présidée par le conseiller d'Etat Carlo Lamprecht. Genève au centre Il est également encourageant de constater, rapporte Claus Hässig, la volonté des politiques d'associer les universités à la création de la fondation: "dès lors que les chercheurs de part et d'autre de la frontière ont montré leur intérêt pour collaborer et mettre en valeur leur complémentarité, restait à obtenir le soutien politique pour permettre aux jeunes chercheurs de mener leurs travaux aussi bien en France qu'en Suisse. C'est désormais chose faite." Pour en savoir plus: |
Jacques Erard
±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de Genève
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Mars 2004
2004