Inauguration Uni Pignon et Sciences III
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Ìý Lors de la dernière rentrée académique, deux nouveaux bâtiments sont venus renforcer le campus universitaire. Uni Pignon et Sciences III, inaugurés officiellement cet hiver, ont permis d'augmenter le parc immobilier de près de 8'000 m2. Tour d'horizon. Sciences III s'ouvre sur la biodiversité "La maison que nous inaugurons n'est ni un temple, ni une demeure sacrée. Notre vision est une vision d'ouverture et de transparence. Cette maison est ouverte sur Genève, sur la Suisse, sur l'Europe et sur le monde", rappelle Pierre Spierer, président de la Section de biologie et vice-doyen de la Faculté des sciences, dans son discours inaugural. Sur le mode humoristique, il ajoute qu'"Inaugurer un bâtiment, c'est célébrer une naissance. Toute naissance commence par une conception, et je peux vous assurer que cette conception a été le fruit de nombreux rapports. Comme pour toute mise au monde, nous avons connu le travail et les douleurs. Y compris des contractions, budgétaires bien sûr, mais nous avons évité la rupture de la poche du contribuable." Sur le terrain, les avis divergent. Des assistants qui viennent de déménager font remarquer que la cafétéria leur semble sous-dimensionnée comparativement au nombre d'occupants et relativement mal située. "Aucun espace pause-café n'a été prévue dans le nouveau bâtiment", déplore l'un d'entre eux. D'autres apprécient la modernité du nouveau bâtiment, mais le trouvent toutefois "un peu tristounet". Des étudiants étrangers relèvent, quant à eux, une signalétique limpide: "Bien que je ne connaisse rien ici, je peux me diriger facilement". Ìý Ìý Uni Pignon: la dernière pièce du puzzle d'un espace de vie Elément architectural unique, une "cotte de mailles" habille le bâtiment de métal. Cette double peau, un filet métallique recouvrant toute la façade, donne à Uni Pignon un visage changeant et modifie son apparence en fonction des conditions météorologiques: brillant avec le soleil, transparent par temps nuageux et le soir. Ainsi a été imaginé Uni Pignon: "flou, mouvant, en apesanteur au-dessus du parvis, flottant comme un lampion" selon la vision qu'en donnent ses concepteurs. A l'intérieur, même ambiance: transparence du rez-de-chaussée, jeux subtils de pleins et de vides, tout y est pensé pour permettre le passage de la lumière et flirter avec le mouvement. Peu imposant par la taille, malgré ses 7 étages, Uni Pignon se réclame à la fois d'un aspect mystérieux et chaleureux, accentué par l'utilisation d'un bois rouge dans les espaces communs. Pour la Doyenne de la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, Anik de Ribaupierre, cet apport de surface était plus que nécessaire, bien que loin d'être encore suffisant. "On a quelquefois tendance à penser que les sciences sociales et humaines peuvent se contenter d'une chaise et d'un bout de table, alors que nous avons aussi besoin d'espaces de laboratoires et de recherche. Nous ne pouvons pas tous fonctionner comme Piaget, qu'on représente souvent dans un bureau totalement envahi par des documents et des livres ". Par ailleurs, c'est la première fois depuis longtemps que la Faculté se trouve regroupée sur un même site. "Cela va permettre de resserrer les relations entre les différentes unités de la Faculté, de favoriser le rapprochement avec les autres facultés et renforcer ainsi notre sentiment d'appartenance à l'±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé", continue Anik de Ribaupierre. Du côté des utilisateurs, on s'inquiète des problèmes de vue que pourrait causer la fameuse cotte de mailles, qui empêche de focaliser sur un point précis à l'extérieur. "De nombreux collègues ont tendu des tapisseries ou du papier de riz en couleur sur les vitres pour éviter ce problème", relève un visiteur. Gabriel Hauser, responsable du Service des bâtiments, explique: "Une délégation représentant le DAEL, les architectes et l'±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé s'est rendue à Berlin, avant la construction d'Uni Pignon, afin de visiter un bâtiment avec ce type de façade et aucune objection de cet ordre n'a été relevée." Avec l'arrivée de ces deux derniers bâtiments, ce sont ainsi près de 8'000 m2 supplémentaires qui s'ajoutent au parc immobilier universitaire, un subtil équilibre entre les contraintes d'ordre financier et les besoins en surface, dus à la croissance du nombre d'étudiants et à l'évolution de la recherche. |
Alexandra Mossiere ±«²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de Genève Presse Information Publications Février 2004 |
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