ࡱ> %` knbjbjٕ S%JJJd4777h7|8$L99"999e<e<e<ALCLCLCLCLCLCL$MhP~gLW@;|e<W@W@gL<<99|LGGGW@8<l99ALGW@ALGG,G99 0.j7EGH<L0LGPFPGPG`e</=G=t3>$e<e<e<gLgL;Gje<e<e<LW@W@W@W@.55<<<<<< Shafique Keshavjee. 16 avril 2008 Rsurrection, dsintgration et rincarnation: trois visions actuelles de lau-del? Cours public 2008, Facult de thologie de Genve Plan Introduction 1. La dsintgration 1.1. Statistiques en Suisse 1.2. Les partisans 1.3. Quelques citations Transition 2. La rincarnation 2.1. Statistiques en Suisse 2.2. Les partisans 2.3. Quelques citations Transition 3. La Rsurrection 3.1. Statistiques en Suisse 3.2. Les partisans 3.3. Quelques citations Transition Conclusion    1. La dsintgration Epicure Familiarise-toi avec lide que la mort nest rien pour nous, car tout bien et tout mal rsident dans la sensation; or la mort est la privation complte de cette dernire. Cette connaissance certaine que la mort nest rien pour nous est que nous apprcions mieux les joies que nous offre la vie phmre, parce quelle ny ajoute pas une dure illimite, mais nous te au contraire le dsir dimmortalit. () celui des maux qui fait le plus frmir nest rien pour nous, puisque tant que nous existons la mort nest pas, et quand la mort est l nous ne sommes plus (Lettre Mnce sur la morale). Lucrce Avec la vieillesse et la mort, la substance de lme se dissipe, telle la fume, dans les hautes rgions de lair (De rerum natura, III, 455). Abb Meslier Nous ne voyons, nous ne sentons, et nous ne connaissons certainement rien en nous qui ne soit que matire. tez nos yeux! Que verrons-nous? rien. tez nos oreilles! Quentendrons-nous? rien. tez nos mains! Que toucherons-nous? rien, si ce nest fort improprement par les autres parties du corps. tez notre tte et notre cerveau! Que penserons-nous, que connatrons-nous? rien Et si on demandait ce que devient cette matire subtile et agite dans le moment de la mort, on peut dire sans hsiter quelle se dissout et quelle se dissipe incontinent dans lair, comme une lgre vapeur ou comme une lgre exhalaison. Karl Marx Les principes sociaux du christianisme dplacent dans le ciel la fin de toutes les infamies. De ce fait, ils justifient la perptuation sur terre de ces infamies. Les principes sociaux du christianisme dclarent que toutes les bassesses des oppressions contre les opprims sont ou bien une juste punition du pch originel et dautres pchs, ou bien des preuves supplmentaires que, dans sa sagesse infinie, le Seigneur impose lhumanit dj rachete. Les principes sociaux du christianisme prchent la lchet, le mpris de soi, labaissement, la servilit, lhumilit, bref tous les caractres de la canaille. Le proltariat qui refuse dtre trait comme canaille a bien plus besoin de son courage, de son respect de soi, de sa fiert, et de son indpendance que de son pain quotidien. Une perspective astrophysique La cosmologie moderne nous a rvl un futur beaucoup plus complexe, plus riche en vnements et dune dure infiniment plus longue que ne lenvisageait la physique du XIXe sicle. Cependant, laboutissement dernier de la longue marche du cosmos ne diffre pas beaucoup de limage de la mort thermique. La quasi-totalit de la matire sera convertie en rayonnement dilu et froid, quelques rares particules lgres (lectrons, positrons et neutrinos) se trouvant disperses dans les vastes immensits dun Univers en expansion continue, dont la temprature avoisinera le zro absolu. Devant cette situation, il semble difficile dviter les conclusions pessimistes quant au destin de lintelligence humaine, si bien rsumes dans le fameux passage de Bertrand Russell: Que tous les travaux du pass, toute la dvotion, toute linspiration, tout le gnie humain sont vous lextinction, que le temple des exploits de lHomme est condamn lenterrement sous les dbris de lUnivers en ruines toutes ces choses sont maintenant si certaines quaucun systme philosophique ne peut les ignorer. 2. La rincarnation Platon Et si tout tait ml ensemble sans se sparer jamais, le mot dAnaxagore deviendrait vrai: Tout tait confondu ensemble, deviendrait bientt vrai. De mme, mon cher Cbs, si tout ce qui a part la vie venait mourir, et, une fois mort, restait en cet tat, sans revenir la vie, narriverait-il pas invitablement qu la fin tout serait mort et quil ny aurait plus rien de vivant? () Il est certain quil y a un retour la vie, que les vivants naissent des morts, que les mes des morts existent. La Baghavad Gt Tapitoyant sur ceux qui nont que faire de piti, tu parles le langage de la sagesse. Mais les gens doctes ne sapitoient ni sur ceux qui sont dj partis, ni sur ceux qui ne le sont pas encore. En vrit, jamais ne fut le temps o je ntais point, ni toi, ni ces chefs de peuples; et plus tard, ne viendra pas celui o nous ne serons pas. De mme que dans un corps donn, enfance, jeunesse, vieillesse choient en succession une me incorpore, de mme acquiert-elle successivement dautres corps. Le sage ne sy trompe pas (2/11-13). Ces corps ont une fin; lesprit qui sy incarne est ternel, indestructible, incommensurable. Voil ce quon proclame. Cest pourquoi combats, fils de Bharata. Celui qui le tient pour capable de tuer, celui qui le croit frapp mort, aucun des deux ne possde la vraie connaissance: il ne tue; il nest pas tu. Jamais il ne nat ni ne meurt; il na pas t, il ne sera pas nouveau. Lui qui est inne, ncessaire, ternel, primordial, on ne le tue pas quand on tue le corps. (2/18-20). A la faon dun homme qui a rejet des vtements usags et en prend dautres, neufs, lme incarne, rejetant son corps us, voyage dans dautres qui sont neufs (2/22). Tradition juive Quant aux motifs qui poussrent la fois lancienne et la nouvelle Kabbale embrasser la doctrine de la transmigration, ils ne furent probablement pas diffrents au dbut des motifs qui ont toujours incit croire en elle, souffrances des enfants innocents, la satisfaction des mchants et autres phnomnes qui exigent une explication naturelle pour tre conformes la croyance en la justice divine dans la sphre de la nature. Car il faut admettre que la solution de ces contradictions apparentes par lide de rtribution divine ou en gnral des esprances eschatologiques, na jamais russi satisfaire lesprit dun grand nombre de croyants. Elisabeth Kbler-Ross Lorsque nous avons appris les leons que nous tions venus apprendre sur terre, nous sommes autoriss passer au plan suprieur. Nous pouvons alors abandonner notre corps, qui emprisonne notre me de la mme manire que la chrysalide enferme le futur papillon. Ainsi, nous serons librs de toute souffrance, de toute peur et de tout souci nous serons libres comme un magnifique papillon qui retourne chez lui au royaume de Dieu un endroit o nous ne sommes jamais seuls,o nous continuons de grandir, de danser et de chanter, nous retrouvons ceux que nous avons aims, et o nous sommes envelopps dun amour infini et inimaginable . 3. La Rsurrection LEgypte ancienne En Egypte ancienne, la mort est vcue comme un bouleversement; (). Un mythe crucial fonde le discours sur le traumatisme de la mort: celui du dieu Osiris. Connu par diffrentes sources fragmentaires et relat notamment par des auteurs classiques (Diodore de Sicile, Plutarque), il expose le destin tonnant de ce dieu-roi lgendaire, assassin par son frre Seth, et dont le corps mutil a t retrouv et ranim par Isis, sa veuve plore. () Dans la nuit, le soleil traverse lau-del pour renatre au matin. Le passage dans lau-del cest--dire la mort- quivaut () un retour au sein maternel. On comprend bien alors pour quelles raisons le cercueil (sarcophage) est, ds le Nouvel Empire, limage de la desse Nout, la desse du ciel, celle qui engendre quotidiennement le soleil, signe de la vie triomphante. () La fusion dun destin solaire et osirien est la clef de vote de la conception gyptienne de la victoire sur la mort. Les livres funraires affirment que le roi sidentifie au dieu solaire dans son parcours nocturne. Le destin victorieux de lastre garantit la survie. Le soleil traverse des contres souterraines: cette traverse nest pas un simple voyage dans lau-del. Cest un parcours prilleux, car cest au cours de ce priple que le soleil doit retrouver sa vigueur, sa force de renaissance quotidienne. Pour parvenir ce miracle, il faut quil sidentifie avec le matre du monde souterrain, Osiris, quil acquire cette force de rcurrence quest le moteur de lunivers. Les livres funraires sont donc non seulement des livres de gographie de lau-del, mais surtout des traits de thologie, une thologie de la renaissance et de la victoire sur la mort. Osiris et sa rsurrection dans le monde souterrain garantissent pour tous les dfunts despoir de ne pas mourir une seconde fois dans lau-del࠻. Rveille-toi, Osiris! Ressuscite, dieu las! Le dieu se met debout, le dieu entre en possession de son corps. Ce roi se rveille, le dieu las ressuscite. Le dieu se met debout, le dieu entre en possession de son corps (Textes des Pyramides, 2092a-2094a). Anciennes religions iraniennes Cest de lIran que procdent toute eschatologie et toute apocalyptique. La doctrine des priodes et la rsurrection des corps sont des dogmes spcifiquement iraniens, et ils ont fait leur chemin depuis (Geo Widengren). Nous honorons la redoutable splendeur royale () qui appartient Ahura-Mazda, de mme quAhura Mazda a cr les cratures abondant en bont, en beaut, telles quon ne peut les atteindre; abondant en dveloppement, en clat, afin quelles restaurent le monde et le constituent sans vieillesse, immortel, incorruptible, sans infection, toujours vivant, toujours prosprant, possdant la puissance son gr, pour que les morts ressuscitent et que viennent limmortalit de ltre vivant () (Zamyad-Yesht, 19/11). Tradition juive Croyance selon laquelle la fin des temps, les morts suniront leur me et reviendront sur terre. La croyance en la Rsurrection se distingue de celle en la vie ternelle dans le royaume dun autre monde ou de limmortalit de lme. Dans les treize articles de Mamonide, on peut lire: Je crois dune foi parfaite que la rsurrection des morts se fera quand il plaira au Crateur, bni soit son nom, que sa mmoire soit exalte ternellement! (article 13). Au sein du judasme rform, la plateforme de la rforme de Pittsburgh (1855) dclare: Nous raffirmons la doctrine du judasme selon laquelle lme de lhomme est immortelle, fondant cette croyance sur la nature divine de lme humaine, qui trouve toujours la batitude par la droiture et la souffrance dans la mchancet. Nous rejetons, comme des ides qui nont pas leurs racines dans le judasme, la croyance la fois dans la rsurrection corporelle et dans la Ghenne et lEden (lenfer et le paradis) comme des demeures pour une punition ou une rcompenses ternelles. Tradition chrtienne Le symbole de Nice-Constantinople (381) rcapitule bien la foi partage par la grande majorit des chrtiens. Nous croyons en un seul Seigneur, Jsus-Christ, le Fils unique de Dieu () Pour nous et pour notre salut, il descendit des cieux; par le Saint- Esprit il a pris chair de la Vierge Marie et il s'est fait homme. Il a t crucifi pour nous sous Ponce Pilate, il a souffert, il a t enseveli, il est ressuscit le troisime jour selon les Ecritures, il est mont aux cieux. () Nous confessons un seul baptme pour le pardon des pchs. Nous attendons la rsurrection des morts et la vie du monde venir. Au cur et au fondement de notre esprance dune vie avec Dieu aprs la mort (1 Th 4,13-18; Mt 25, 31s; 1 Co 15, 3s) se trouvent la rsurrection de Jsus-Christ dentre les morts et la promesse que ceux qui sont morts avec lui vivront jamais avec lui. Pour la foi chrtienne, la rsurrection signifie que les tres humains dans leur individualit et dans leur totalit corps, me et esprit- ont un avenir au-del de la mort et que par consquent lexistence humaine, ds ses dbuts et jusqu la mort de lindividu, a une signification ternelle dont nous sommes responsables devant Dieu. Cette esprance soppose au scepticisme de ceux pour qui la mort est la fin de toute vie. La vie humaine nest pas phmre; elle ne sachve pas avec la mort, car Dieu lui a accord une dignit unique en lui promettant lternit. Pour la foi chrtienne, la rsurrection implique quil y a un avenir aprs la mort pour la personne humaine. Perspectives catholiques Perspectives orthodoxes La conception chrtienne de la vie aprs la mort se fonde sur un fait unique, exceptionnel, absent de toutes les sagesses et de toutes les autres religions: la rsurrection du Christ (). mort, o est ton aiguillon? Enfer, o est ta victoire? Le Christ est ressuscit et tu as t terrass; le Christ est ressuscit et les anges sont dans la joie; le Christ est ressuscit et voici que rgne la vie; le Christ est ressuscit, et plus un mort au tombeau, car le Christ est ressuscit des morts, prmices de ceux qui se sont endormis. A Lui, gloire et puissance dans les sicles des sicles! (saint Jean Chrysostome, homlie lue dans toutes les glises orthodoxes la nuit de Pques). Perspectives protestantes Karl Barth: victoire et accomplissement Le message de Pques nous donne lassurance que nos ennemis, qui sont le pch, la maldiction et la mort sont vaincus. () La rsurrection de Jsus-Christ manifeste cette victoire et laccomplit. Il faut se garder dinterprter la rsurrection dans un sens spiritualiste, et sappliquer tre un auditeur attentif du rcit qui nous parle dun tombeau vide, et de lapparition dune vie nouvelle au-del de la mort (pp.195-196). Que signifie en cette vie lesprance chrtienne? Une vie aprs la mort? Une me qui tel un paillons senvole au-del de la tombe pour continuer vivre quelque part dune manire immortelle? Cest ainsi que les paens se sont reprsents la vie aprs la mort. Mais telle nest pas lesprance chrtienne. Je crois la rsurrection de la chair. () Rsurrection ne signifie pas continuation de cette vie, mais accomplissement de la vie. () La rsurrection concerne notre vie, nous les hommes tels que nous sommes. Cest nous qui ressusciterons; nul autre ne prendra notre place. Tous nous serons changs (1 Cor. 15,51). Cela ne signifie pas quune vie toute nouvelle va commencer, mais que ce corps corruptible revtira lincorruptibilit, et que ce corps mortel revtira limmortalit頻 (1 Cor. 15,53). Il deviendra alors vident que la mort a t engloutie dans la victoire. Lesprance chrtienne concerne donc notre vie dans sa totalit: cette vie, qui est ntre trouvera son accomplissement. Ce qui est sem mprisable et corruptible, ressuscitera glorieux et incorruptible. Lesprance chrtienne ne nous loigne pas de cette vie, elle est bien plutt la rvlation de la vrit dans laquelle Dieu voit notre vie (p.251). Paul Ricoeur: la seule survie comme vie des survivants Ici [une rinterprtation portant sur les rcits de la rsurrection] javoue mloigner non seulement de linterprtation dominante, mais ce qui demeure le consensus au moins tacite des thologiens dogmaticiens. Mais cest peut-tre l que le philosophe que je suis anime lapprenti thologien qui sagite en moi. () Nest-ce pas dans la qualit de cette mort que rside lamorce du sens de la rsurrection? () Cest ici que, peut-tre sous la pression du philosophe en moi, je suis tent, la suite de Hegel, de comprendre la rsurrection comme rsurrection dans la communaut chrtienne, laquelle devient le corps du Christ vivant. La rsurrection consisterait avoir un autre corps que le corps physique, cest--dire un corps historique. () Je reviens lide que la croix et la rsurrection sont la mme chose (pp.230-231). () Le tombeau vide ne signifie-t-il pas le passage vide entre la mort de Jsus comme lvation et sa rsurrection comme Christ dans la communaut? Et le sens thologique des apparitions ne consiste-t-il pas en ce que le mme esprit de Jsus qui offrait sa vie pour ses amis, qui met maintenant en mouvement la poigne des disciples, transforms, de fuyards quils taient, en une ecclesia? Je ne sais rien sur la rsurrection comme vnement, comme priptie, comme retournement (pp.232-233). Pour employer un langage qui reste trs mythique, je dirais ceci: Que Dieu ma mort, fasse de moi ce quil voudra. Je ne rclame rien, je ne rclame aucun aprs. Je reporte sur les autres, mes survivants, la tche de prendre la relve de mon dsir dtre, de mon effort pour exister, dans le temps des vivants. () la seule survie, au plan empirique et historique, cest la vie des survivants (p.239). Reprsentations de la mort et de lau-del dans quelques traditions religieuses JUDAISMECHRISTIANISMEISLAMHINDOUISMEBOUDDHISMEREL. CHINOISESAFRICAINESMortMort de tout ltre ou Ame quitte le corpsMort de tout ltre ou Ame quitte le corps ou SommeilMort de tout ltre ou Ame quitte le corpsLe Jiva Soi ternel incarn- quitte le corpsLe flux de conscience impermanent quitte le corpsLe souffle yin quitte le corpsLesprit du mort quitte le corpsInhumation. Corps dpos dans un linceul mme la terreInhumation ou incinrationInhumation si possible dans le linceul blanc utilis pour le plerinage. Tte tourne vers la MecqueIncinration. Cendres jets dans un fleuve sacrIncinration ou inhumationLiens mes et corpsPendant 12 mois, lme demeure en relation avec le corps jusqu sa dcompositionPendant trois jours, le corps ne doit tre touch (tibtain)Pendant 5 gnrations les dfunts restent en contact avec les vivantsLes esprits des morts rdent autour des vivantsJugement personnel Les mes des justes vont au jardin dEden (et les mes des impies dans la ghenne, selon les courants)Jugement personnel Les mes vivent la batitude du ciel, le purgatoire ou lenfer (catholicisme) Orthodoxes et protestants refusent la notion de purgatoire Les anges Munkar et Nakr questionnent les mes Selon les rponses, rcompenses ou chtiments.Lavenir du Jiva dpend des paroles qui prcdent le dcs ainsi que du karma accumul. Multiplicit de paradis et denfers provisoiresLavenir du flux de conscience dpend de la qualit de mditation au seuil de la mort et du karma accumul. Multiplicit de paradis et denfers provisoiresLavenir du souffle de lanctre dpend de lattitude des descendants (qualit du culte rendu) Lavenir de lesprit dpend de la qualit de la vie vcue et des rituels accomplis par la familleAide apporte aux dfuntsPrires, sacrifice eucharistique, aumnes, indulgences peuvent contribuer au repos de lme (catholicisme) Rcitation du Coran, rappel au dfunt des grandes vrits de lislamOffrandes de nourriture pour aider le dfunt se crer un corps subtil, rcitations de textes du Rig VedaTransfert de mrites (rcitation de mantras, offrande de nourriture au dfunt ou aux pauvres)Offrandes pour les anctresOffrandes pour les anctres Rdemption messianiqueRetour en gloire du ChristRetour du Christ sur terre, il tmoigne de lislam et rgne pendant 40 ans. Puis destruction du cosmosLes mes retournent la poussire. Reconstitution en corps lors de la rsurrection finale (pour tous?) (Mamonide: Les corps ressuscits meurent. Immortalit de lme)Rsurrection de tous. Continuit et discontinuit de la personne comme pour la rsurrection du ChristLes mes retournent dans les corps. Rsurrection de tousSelon le karma, rincarnations dans un corps vgtal, animal, dmoniaque, divin ou humain pendant des milliers voire des millions de viesSelon le karma, transmigrations chez les dieux, anti-dieux, esprits affams, animaux, monde des enfers, les humains (Bhava-chakra)A la 6me gnration, le souffle yin redevient yang; le Lao est la fois le vieux et le dernier-n. Retour du souffle dans la communautSelon le pass et les rituels, retour dans des animaux, des esprits protecteurs, par les rves ou par une rincarnation pendant 4 ou 7 fois dans les enfants (tout en restant des anctres)La justice ultimeJugement dernier Jugement dernier Selon la qualit des vies et louverture la grce offerte en ChristJugement dernier Pese des bonnes et mauvaises actions La non-reconnaissance de lunicit dAllah est impardonnableEpuisement du karma par la bonne pratique du yogaEpuisement du karma par la bonne pratique de la mditation ou par la grce du Bouddha AmidaLes impies sont soit dtruits soit damns ternellementEnfer comme auto-exclusion de la grce de DieuEnfer dfinitif pour les non-musulmans et provisoire pour les musulmans en voie de purificationBut ultimeFlicit pour les justesVie ternelle, non comme temps infinissable mais comme participation la vie divineParadis comme jardin dlicieuxFlicit dans lunion impersonnelle de latman (Soi) et de Brahman (Divin). Sortie des cycles de rincarnationsNirvana indescriptible Ou participation la Terre pure (Jd) Sortie des cycles de transmigrationJUDAISMECHRISTIANISMEISLAMHINDOUISMEBOUDDHISMEREL. CHINOISESAFRICAINESS.Keshavjee  Cit par D.Huisman et M.-A. Malfray in Les pages les plus clbres de la philosophie occidentale, Perrin, 1989, p.64.  Cit par Ren Habachi dans son article Mort. Les interrogations philosophiques in DVD Encyclopaedia Universalis, 2008.  uvres de Jean Meslier, d. J.Deprun, R. Desn, A. Soboul, Paris, 3 vol., 1970, tome 3, pp.43-44, cit par Georges Minois, Histoire de lathisme, Fayard, 1998, p.290.  Ibid, tome 3, pp.44-45. Cit par G.Minois, op.cit., p. 292.  Deutsche Brsseler Zeitung (12 septembre 1847). Cit in Karl Marx, uvres choisies, tome 1, Gallimard, 1963, pp.212s.  Nicolas Prantzos, Vers le zro absolu. Hypothses sur la fin de lunivers in F.Lenoir et J.-P. de Tonnac, La mort et limmortalit. Encyclopdie des savoirs et des croyances, Bayard, 2004, p.1585. Le texte souvent cit de B. Russell provient de son article intitul A Free Mans Worship datant de 1903 dans lequel Mphistophls sadresse Faust.  Platon, Phdon, 72b-73b, Garnier Flammarion, 1965, p. 123.  La Bhagavad Gt, traduction et commentaires dAnne-Marie Esnoul et Olivier Lacombe, Seuil, 1976.  G.Scholem, Les grands courants de la mystique juive, Paris, Payot, 1983, p. 299.  Elisabeth Kbler-Ross, Mmoires de vie, mmoires dternit. La mort nexiste pas, Ed. J.-C. Latts, 1998, p.358.  Youri Volokhine, Lau-del en Egypte pharaonique: chemins mystrieux et corps fminin in D. Marguerat et D. Mller (d.) Mourir et aprs? Questions de vie, Labor et Fides, 2004, pp.39; 48-49.  Citation tire de J.G Griffiths, The Origins of Osiris and His Cult, Leiden, Brill, 1980, p.64, cite son tour par Lourik Karkajian in La mort et laprs-mort dans le Proche-Orient ancien: Egypte et Msopotamie, in O. Mainville et D. Marguerat Rsurrection. Laprs-mort dans le monde ancien et le Nouveau Testament, Labor et Fides/Mdiaspaul, 2001. Rappel: Les Textes des Pyramides sont des textes sculpts dans des chambres funraires de neuf pharaons et reines de lAncien Empire. Ils remonteraient la premire moiti du troisime millnaire av. J.-C. et sont considrs comme le plus vieux corpus de textes religieux actuellement connus. Le fameux Livre des Morts des anciens Egyptiens, descendant direct des Textes des Pyramides, a t florissant dans le Nouvel Empire (ds le XVIme av. J.-C.).  Geo Widengren, Les religions de lIran, Paris, Payot, 1968, p.392.  Avesta, Le Livre sacr du zoroastrisme, Paris, Sand, 1996, p.222.  Rsurrection in G. Wigoder (dir), Dictionnaire encyclopdique du judasme, Cerf, 1993, p.870.  Traduction tire de Judasme, christianisme, islam. Les textes fondamentaux et leurs commentaires, Le Point, Hors-srie no1, 1er trimestre, 2005, p.39 (avec des commentaires dArmand Abcassis, Malek Chebel, Jean Delumeau, Rgis Debray).  me, Immortalit de l in G. Wigoder (dir), Dictionnaire encyclopdique du judasme, Cerf, 1993, p.53.  Cf. COE, Commission de foi et constitution, Confesser la foi commune. Explication de la foi apostolique telle que confesse dans le Symbole de Nice-Constantinople (381), Cerf, 1993, pp.16 et 17 pour les textes en grec et en franais. Les commentaires sont fort intressants parce quils refltent le travail commun de la Commission o orthodoxes, protestants et catholiques travaillent ensemble.  Explication pour notre temps du Credo, op.cit., p.111.  Jean-Claude Larchet, La vie aprs la mort selon la Tradition orthodoxe, Paris, Cerf, 2004, p.315.  Cite par J.-C. Larchet, op.cit., p. 316.  Karl Barth, Esquisse dune dogmatique, Delachaux et Niestl, 1968.  Paul Ricoeur, La critique et la conviction, Calmann-Lvy, 1995. Dans ce texte, Ricoeur est proche de Bultmann qui lui aussi refuse toutes les reprsentations de lau-del comme rationnellement inadquates et devant ds lors tre rinterprtes de manire dmythologise. Cf. Rudolph Bultmann, Lesprance chrtienne et le problme de la dmythologisation in Foi et comprhension, tome 2, Paris, Seuil, 1969.     PAGE  PAGE 1 Matrialismes dieux=illusions ------------------------------------ la matrice = la matire voluant Indiffrenciation-diffrenciation-indiffrenciation Monothismes Dieu Pre= Crateur ------------------------------- Cration Judasme (YHWH) Christianisme (Trinit) Islam (Allah) Zoroastrisme (Ahura Mazda) Religion bahaie (Allah/Dieu) Religion des druzes (Allah/Dieu) Cration-Sparations-Communion Monoholismes dieux Unit-totalit ------------- Unit-totalit cosmos Hindouisme (Brahman, Shiva) Bouddhisme (Bouddhit) Religions chinoises (Tao) Mythologies anciennes (Chaos, uf cosmique; Homme primordial) Unit/Totalit-diffrenciations-rintgrations !"#SYz' ;     & ' ( xxxtfWfhxnh[5;>*mH sH hxnh[5;mH sH hxnhxnmH sH jhxnU_H mHnHuh[h[CJaJmH sH h`Th[;\mH sH h`Th[;mH sH h[mH sH hxnh[5>*\mH sH h=h=5\mH sH h?h=5\mH sH h=CJaJh=h=CJaJ"#z{  ' ; W j $^a$gd[$a$gd[$a$gd=)$$d!%d$&d!'d$N!O$P!Q$a$gd=$a$gd=[kkjn             ' ( ) 1 2 $a$gdgdF$a$gd[ $^a$gd[( ) 1 2 m   * + , - . : < оЩХnYNJ*mH sH hh$5;mH sH ovw{|UUPQab !!######$a$gd$a$gdu~0$a$gdF$a$gd$ !!##########****+ȰȬ}ufQfuBh(hCJaJmH sH )jhh0JCJUaJmH sH hhCJaJmH sH hmH sH h{;h5\mH sH hh5;>*mH sH hv,h5;mH sH hh$/jh;Dhu~00J6CJU]aJmH sH h;Dh$CJaJmH sH h$mH sH h\nh$5\mH sH hu~0hu~0hu~0CJaJmH sH #y%&**,,#,$,--// /!/00N001X1F3G3H3I3_3`3$a$gdQ}!$a$gd($a$gdF$a$gd++,,,,#,$,---- / /// /!/000N00Ƹ~vgRgvFh;Dh(CJ\aJ)jh(h(0JCJUaJmH sH h(h(CJaJmH sH h(mH sH hf;h(5\mH sH )jh(h0JCJUaJmH sH h(hCJaJmH sH hmH sH hh`h5\mH sH h)jh(h0JCJUaJmH sH h(hCJaJmH sH "h(h6CJ]aJmH sH 000X1C3D3F3G3J3_3`33333334H5I5M555555ʵʱِ{meZeZOeZeZOChQ}!CJaJmH sH h_ Jh(mH sH h_ Jh(CJaJh(CJaJh(CJOJQJ^JaJ)jhQ}!h(0JCJUaJmH sH hQ}!h(CJaJmH sH h_ Jh(5\mH sH hQ}!h)jh;Dh(0JCJUaJmH sH h;Dh(CJaJmH sH h(mH sH h;Dh(CJ\aJ$jh;Dh(0JCJU\aJ`333I555}9~9999r:m<n<<<<d>?FCGCCFHRJSJ$a$gd;D$a$gdQ}! $^a$gd($a$gd(5z9{9}999o:p:j<k<m<<<<??CCDCFCGCCEHMHOJPJQJRJSJJȹȹn񹕃nbVKh;D5CJmH sH h;DCJaJmH sH h(CJaJmH sH )jhQ}!h(0JCJUaJmH sH "hQ}!h(6CJ]aJmH sH hQ}!h(CJaJmH sH )jh(h(0JCJUaJmH sH h(h(CJaJmH sH hQ}!CJaJmH sH h(mH sH )jh(h(0JCJUaJmH sH h(h(CJaJmH sH SJJJJJJJJJJJ $Ifgdv $$Ifa$gdv$a$gd;D$a$gd;D JJJJJJJJJJ-L.L6M7MWNXNNNNNQQ>RARCRDRSSSSSS+T,TTTTTVVWWQYRYZZ[[[[[[ººº®®º®®º®º®®ƒººººhQC-h;DCJH*aJmH sH hQC-hX-CJaJmH sH hX-CJaJmH sH h;DCJaJmH sH h;DmH sH hQC-h;DCJaJmH sH h;D5mH sH hQC-h;D5CJaJhQC-h;D5CJaJmH sH h;DCJmH sH 3JJkd$$IfFִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 FaJJJJJJJJJ $Ifgdv $$Ifa$gdvJJkd$$IfFִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 FaJKK,KCKZKbKyKKKK L-L $Ifgdv $$Ifa$gdv -L.L/L  $$Ifa$gdvkd$$IfFִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 Fa/LhLLLM4M5M6M $Ifgdv6M7MOM  $$Ifa$gdvkd?$$IfFִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 FaOMMMMMM'NWN $IfgdvWNXNYN  $$Ifa$gdvkd$$IfFִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 FaYNlNNN4OoOpOOO)PYPPPUQVQQ $IfgdvQQQ  $$Ifa$gdvkd$$IfFִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 FaQQ?R@RARBRCRDRRRSSoSSS $Ifgdv SSkdv$$IfFy ִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 FaSSSS'T(T)T*T+T $Ifgdv $$Ifa$gdv+T,T-T  $$Ifa$gdvkd7$$IfFִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 Fa-TTT>UwUVVWW $IfgdvWWW  $$Ifa$gdvkd$$IfFִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 FaWWWXIXZXXXXOYPYQY $Ifgdv QYRYSY  $$Ifa$gdvkd$$IfFִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 FaSYYYZZZZZ $IfgdvZZ*Z  $$Ifa$gdvkdn$$IfFִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 Fa*ZCZZZ'[>[f[[[[ $Ifgdv [[kd+$$IfF0ִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 Fa[[[[[[[[[ $Ifgdv $$Ifa$gdv[[[$a$gd;Dkd$$IfFִP1$|+2:KKKKKKKK0    4 Fa[[[[[\L\a\b\c\\\\\\$]D]\]r]]]]´¥zhz\zhzK@hQ}!hFCJaJ!jhQ}!hF0JCJUaJhNRCJaJmH sH "hQ}!hxn6CJ]aJmH sH hQ}!hxnCJaJmH sH hQ}!hxnCJaJ!jhQ}!hxn0JCJUaJhQ}!hCJaJmH sH hQ}!h6CJ]aJhQ}!hCJaJ!jhQ}!h0JCJUaJhQ}!h;DmH sH h;DCJaJmH sH hX-h;DCJaJ[[[b\\]]?^__F`` aaeIeeefOghi{iiik$a$gdr$a$gdQ}!$a$gdX-$a$gdQ}!]]]]]]]] ^^?^@^^^_______ñxg\M;M"hQ}!h$6CJ]aJmH sH hQ}!h$CJaJmH sH hQ}!h$CJaJ!jhQ}!h$0JCJUaJhQ}!hF6CJ]aJhQ}!hFCJaJ!jhQ}!hF0JCJUaJhQ}!hxnCJaJmH sH "hQ}!hxn6CJ]aJmH sH hQ}!hxnCJaJ!jhQ}!hxn0JCJUaJhQ}!hFCJaJmH sH "hQ}!hF6CJ]aJmH sH _____F`G`S`{`````` a aaaaaaaaabbbbbc*mH sH h4hxn;>*mH sH +alblzlllllllllm5m6mUmVmWmdmemommmmmmmm n7n$a$gdxn7n8n9nhninjnkn$a$gdX-$a$gdxngnhninjnknhQ}!h;DmH sH hvhxn(h;hxn5;>*CJ\aJmH sH 21h:pQ}!. 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